Wellington & Hannigan

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La vie n’est jamais simple même quand on continue d’espérer de cette dernière que les choses s’arrangent. C’était bien beau d’espérer, d’attendre, mais en réalité rien ne changeait. La nuit avait été assez éprouvante pour le jeune homme, il avait parlé avec sa mère toute la nuit, quelle idée de retourner chez elle-même si c’était le temps que son appartement soit désinfecté des cafards qui avaient pris possession des lieux le temps de son service militaire. Ce qui était sûr c’est qu’il se mordait déjà les doigts d’avoir accepté l’aide de sa mère, comment était-il censé faire en la voyant se détruire bouteille après bouteille de vodka? Il se levait déjà énervé se dirigeant aussitôt vers la cuisine où se tenait déjà sa mère tasse de café en main. Enfin, c’est sans doute ce qu’elle voulait lui faire croire, mais il n'était pas flic pour rien. Il s’approchait d’elle embrassant son front. « Combien de fois je t’ai dit de ne pas ouvrir la fenêtre de ma chambre? » Il avait été réveillé par les courants d’air provoqués par cette dernière, il aurait dû être heureux, il faisait tellement chaud dans sa chambre, mais non la fenêtre ouverte était un véritable sacrilège pour lui. Chacun ses phobies. Une fenêtre ouverte dans sa chambre lui redonnait l’impression de redevenir ce gosse si paumé et prêt à tout pour avoir rien qu’un mot de son géniteur, mais ce n’était plus le cas, il ne voulait plus être faible et encore moins attirer des problèmes à sa mère. Il se préparait un café noir et serré laissant couler ce dernier dans la cafetière il pencha son nez au-dessus de la tasse de sa mère. « Depuis quand tu mets de l’alcool dans ton café? » Il fronça les sourcils prenant en main cette tasse et la vida dans l’évier. Il était énervé et là il l’était encore plus. Son regard se blottit dans celui de sa mère qui quant à elle cherchait à le fuir. Il ne dit rien buvant son café en ruminant seul. Il avait horreur de reprocher quoi que ce soit à sa mère après tout, il était coupable de tout ça y comprit du fait qu’elle soit dans un fauteuil roulant à présent.

Il quittait rapidement ce lieu où il avait vécu les pires moments de sa vie. Il avait vécu un tas de choses dans l’armée, pendant les guerres qu’il avait vécues et pourtant il se remettait aisément de ça, mais pas de cette enfance gâchée. Il avait enfilé un jogging pour courir histoire de se défouler avant de prendre son service. Il se dirigeait donc en courant en direction du poste de police. Il courait à un rythme convenable, il ne voulait pas s’épuiser puis il était si concentré dans ses pensées qu’il ne pouvait absolument pas courir rapidement en évitant de foncer dans les passants. Il avait horriblement besoin d’action aujourd’hui, histoire de décompresser convenablement de cette situation dans laquelle il se trouve en ayant rejoint la maison familiale. Il arrivait assez rapidement à son travail. Il salua les quelques collègues se tenant devant les locaux avant de rejoindre le vestiaire. Il se mettait en tenue, il enfilait son uniforme histoire d’être à l’heure pour une fois à la réunion du matin. Il avait plus envie de grimper dans sa voiture de patrouille et de chercher quelqu’un à emmerder histoire de mettre un peu de mouvement dans sa journée. Aujourd’hui, il sera seul vu que sa collègue n’est pas là, malade. La réunion fut longue et répétitive comme tous les autres jours où il pouvait être de service. Il grimpait dans sa voiture et alluma sa radio commençant à rouler se dirigeant vers l’un des quartiers les plus malfamés de detroit. Il écoutait les annonces qui passait à la radio, et il décidait de ne pas retourner en arrière lorsqu’il entendit qu’il fallait faire partir les prostitués d’un trottoir. Il n'avait pas envie de passer sa vie à faire fuir les prostitués, si elles veulent se vendre qu’elles le fassent, mais plus intelligemment se disait-il. Continuant son chemin il reçut un appelé qui lui plut rapidement. Il répondit présent, il ne lui fallut que peu de temps pour rejoindre l’endroit où l’homicide avait été annoncé. Il sortit de la voiture rejoignant Wellington.

© fiche créée par ell

Les lunettes de soleil sur le bout du nez, la lieutenante Wellington était prête à enquêter sur ce meurtre étrange. En fait, depuis qu’elle avait gradé dans la hiérarchie, la belle passait beaucoup de temps sur le terrain. Il était vrai que Detroit était une grande ville et avait ses quartiers plutôt dangereux, donc l’action et le crime, il y en avait un peu partout. C’était désolant, mais au moins, son service réussissait à résoudre un tas d’enquête. Elle possédait même un excellent score face à cela contrairement aux autres services de la tour où elle travaillait. C’était assis à son bureau en sirotant un café qu’elle avait reçu un appel provenant d’un civil qui avait découvert le corps d’un couple suspendu dans un placard tel une chemise, c’était plutôt un cas étrange, mais c’était intéressant. Jane enfila sa ceinture et roula jusqu’à l’hôtel où ce cas avait eue lieu, pas très loin du commissariat justement. Sur les lieux, elle sortit son calepin, la belle avait une chemise à carreau et une paire de jeans simple, elle posa une main dans ses cheveux et retira la mèche de cheveux qu’elle avait au visage pour la glisser derrière l’oreille. Wellington n’était toujours pas au courant du cas approfondis, mais elle s’avança malgré tout jusqu’à l’agent Hannigan qui devait travailler sur cette enquête en sa compagnie. JJ lui fit un sourire et se stabilisa devant lui. « Bonjour Agent Hannigan, vous avez réussis à avoir plus d’information sur le cas où vous venez d’arriver ? » Demanda-t-elle avec le sourire, un sourire sans plus de compassion, mais plutôt respectueux. Elle vit l’amas de gens derrière la porte, ainsi, elle fit signe à son collègue de la suivre. « On va commencer par aller voir directement notre petite scène de ménage ! »

TOPIC ABANDONNÉ.