Only God Can Judge Me

Attendre toujours attendre le calme avant la tempête ; espérer que justice soit faite après c’être fait personnellement assaillir. Imaginer que le retour de manivelle aurait lieu dans un laps de temps très court et que ce jour-là, il périra derrières les barreaux pour ses actes dont il en assumera les conséquences. Aiden songeait d'ores et déjà à sa confrontation avec son agresseur, qui, lui donnait la vilaine sensation d’être qu’un vulgaire objet, que l’on dresse sur un meuble dans le cadre d’agrémenter une pièce sinistre. Cette attente c’était transformée en une attente rebutante et légèrement effarouchant – usant le moral de l’intérieur, tout en foudroyant le peu d’espoir qui sommeillait en elle. Peu confiante à la justice, la jeune femme imaginait de nombreux scénarios morbides qui, lui traversaient par la tête. Extraire les yeux de James à en faire pendouiller ses orbites, le séquestrer dans une cave et lui ôter les membres avec lesquels il avait commit son délit et la suppliant de mettre un terme à cette situation macabre. Des visions souillées. Cet homme ne devait même pas savoir à quel point il lui provoquait des haut-le-cœur, à l’idée de le savoir en liberté, la protagoniste en était littéralement révulsé. Aiden ou devrais-je dire cet objet, tentait tant bien que mal de survivre dans cette salle d’attente, austère à souhait, où les clients défilèrent comme dans un rayon boucherie. Elle n’avait guère baissée les bras, Fields c’était armée pour affronter cette histoire. Garder son calme le jour du jugement pour ne pas offrir la satisfaction à James. Aiden ne cessa pas de regarder sa montre, à se prendre au jeu en comptant les secondes passées, tout était bon à prendre pour laisser vaguer son esprit. Son attention se porta en premier lieu sur le bitume, à travers la vitre du bâtiment, puis par la suite, il se posa sur une personne grippée, dont elle scruta longuement, observant chaque symptôme.

Délivrance, la porte qui menait au cabinet de Maitre Lawson, s’entrouvrait, laissant apercevoir, une femme sortir, vraisemblablement la cliente qui précédait Aiden. La jeune femme ne tenait plus en place, elle était une tellière sur le point d’imploser. La belle blonde se remémorait chaque détail, chaque moment qui pourrait constituer un dossier en bêton. Elle n’arrivait pas à imaginer comme celui lui était tombé sur la tête. Pourquoi elle après tout ? Elle était incapable de répondre à cette question, elle-même était démunie face à cette situation. Des talons claquèrent aux contacts du carrelage maussade, la tension grimpait de plus en plus. Crispant dans ses mains son dossier qu’elle avait montée elle-même, Aiden fit un effort surhumain pour ne pas rebrousser chemin. Lentement, elle se leva à la vue de son avocate et d’un ton tout à fait maîtrisé où ne subsistait aucune trace d’angoisse, la protagoniste s’exclama : - « Bonjour Maitre, je suis Aiden Fields, je vous ai contactée dans la semaine au sujet de mon affaire. ». Les mots s’échappèrent de sa bouche, incontrôlable, elle peinait à s’arrêter. Cette dernière aurait très bien put se satisfaire d’un simple bonjour, mais hélas, lorsque celle-ci est quelque peu gênée, elle devient subitement bavarde. « Je suis désolée, lorsque je suis stressée j’ai tendance à trop parler. » Ajouta-t-elle.

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Venir en aide au gens. Ressentir le besoin de faire quelque chose pour eux... C'est ce qui avait conduit Taylor à entamer des études de droit. Elle aurait put choisir d'être médecin, elle sauverait des vies... Mais avec la maladie de sa mère et sa mort, ça l'avait rebuté. Evidement, c'est dans tous les métiers comme ça. Il y a des moment où vous échouez, vous êtes humains après tout... Tenir la vie des gens entre ses mains, ce n'était pas fait pour elle. C'est un pouvoir qu'elle ne pouvait pas se donner. Et pourtant, en étant avocate, en aidant les victimes et en s'investissant à fond dans son boulot, elle avait le même genre d'impact!

Taylor voyait la peur dans le regard de beaucoup de ses clients. Souvent des femmes ou des enfants, elle voulait d'un monde meilleur pour eux et restait optimiste! Elle n'avait pas reprit le boulot depuis longtemps que les dossiers s'empilait. Son fils grandissait et s'épanouissait et la blondinette suivait le même chemin. Jamais elle n'aurait cru qu'elle deviendrait mère à son tour. Et bien que la peur était présente tous les jours, Casey était une vraie bouffée d'oxygène pour elle! Les rendez vous s'enchainaient et l'heure du déjeuner lui semblait très loin.

Laissant sa cliente sortir, Taylor prit le temps d'appeler chez elle. Sa soeur s'en sortait très bien avec son fils, elle lui faisait entièrement confiance, mais elle avait aussi besoin d'être rassurée. Ca ne faisait que quelques jours qu'elle avait reprit le boulot et la séparation n'était pas facile... Après s'être fait chauffé une tasse d'eau et mit infuser son thé, la jolie blonde sortit de son bureau. Ses talons retentissaient dans la salle d'attente et alors qu'elle allait appeler sa prochaines cliente, elle fut arrêtée dans son élan par celle çi. Un doux sourire rassurant se dessina sur les lèvres de l'avocate qui tendit la main vers la jeune femme.

- Mademoiselle Fields! Ne vous en faites pas, venez, on sera mieux dans mon bureau!

L'invitant à la suivre Taylor entra dans son bureau et lui montra le siège où elle pouvait prendre place. Sa tasse fumait devant elle et en la prenant, elle regarda vers sa nouvelle cliente. C'était important pour Taylor qu'elle soit à l'aise et détendue alors naturellement, elle lui demanda.

- Je peux vous servir un thé ou un café?

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La tension était palpable, son cœur battait à tout rompre, la sensation que ce dernier lui échappait de la cage thoracique, et ses mains en étaient moites. Il était trop tard pour faire machine arrière, il n’y avait aucune porte de sortie. Loin d’être idiote pour s’élancer depuis la fenêtre, elle s’avança vers ce qui lui semblait être l’inconnu. Peur d’être confrontée à la réalité, à ça réalité. Il lui sera sans doute difficile de poser des mots sur ce qu’il lui était arrivé, les paroles lui manquaient inévitablement. Elle devait ramer, toujours ramer pour regagner le bord de ses frêles bras, seulement le chemin qui mène à la délivrance ne sera sans doute pas de toute tranquillité. Des embûches lui mettront des bâtons dans les roues. Aiden, devait néanmoins prendre sur elle-même pour affronter cette situation, seule et envers contre tous. Refouler ses sentiments, la jeune femme savait le faire, seulement elle était humaine, lorsque la coupe était pleine, cette dernière débordait. Déversant son liquide. Sa haine prendrait vraisemblablement le dessus, sur son tempérament calme. Trop calme. La protagoniste en voulait à la terre entière, ayant plus aucune considération pour ses confrères, ils étaient tous dans le même sac. Actuellement en arrêt maladie, Aiden n’avait plus aucune occupation qui lui permettait de faire le vide dans sa tête. James, lui avait retiré égoïstement son innocence, ainsi que sa plus grande passion. Son seul et unique recourt, la justice. La jeune femme devra, malgré elle, faire confiance à son avocate. D’une poigne de fer, la belle blonde salua son interlocuteur. « D’accord, je vous suis. ».

Le bureau émanait beaucoup d’émotion, sans doute des femmes qui ont faits appellent à Taylor pour sortir leur mari de prison, mais encore des criminels désirant être acquittés … cette pensée l’a laissa sans voix. Aiden prit place sur le fauteuil, suivant du regard son interlocuteur, qui se situait en face d’une boisson chaude, probablement un thé. La jeune femme songeait vaguement à son avenir, qu’en sera-t-il demain ? Pour l’heure, elle était une victime qui insignait son agresseur à comparaître pour ses actes. Le verdict sera donné en temps et en heure, pour l’instant, cette dernière devait réunir un maximum de preuves pour l’écrouer. L’avocate lui proposa une boisson, Aiden acquiesça d’un signe de tête et rétorqua : - « Un café, oui, je veux bien, s’il vous plaît. »

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Taylor avait l'habitude des gens stressés. Toutes les femmes qui passaient dans son bureau pour la première fois étaient tendues. C'est pour ça que quand elle avait une nouvelle cliente, elle mettait un point d'honneur à la faire se sentir à l'aise. La jeune femme était là pour aider, c'est ce qu'elle aime faire depuis toujours. Et elle le faisait plutôt bien! Sa journée était bien chargée aujourd'hui et après avoir quitté sa cliente et prit des nouvelles de son fils, elle alla accueillit Aiden. La jolie blonde l'avait contacté il y a une semaine en demandant ses services pour obtenir justice. Un procès était toujours éprouvant pour les victimes et Taylor se devait de bien les préparer.

Avant même qu'elle puisse l'appeler, la jeune femme se manifesta. D'un sourire rassurant, l'avocate lui tendit la main et proposa de suite d'aller dans son bureau. C'était mieux pour pouvoir parler. Prenant sa tasse de thé en main, elle ne mit pas longtemps à en proposer un à sa cliente. Quand elle accepta, Taylor se dirigea vers la cafetière et en servit une tasse. Elle prit lait et sucre et posa le tout sur son bureau en faisant le tour pour s'asseoir sur son siège.

- Nous n'avons pas beaucoup parlé au téléphone, je suis ravie que vous ayez fait appel à moi. Je vais tout faire pour vous aider!

Taylor le pensait vraiment! Si Aiden avait besoin de son aide, elle ferait tout pour que tout se déroule bien. Elle est le genre de femme à s'impliquer dans chaque affaire qu'elle traite et celle-çi ne ferait pas exception. Buvant un peu de sa tisane, Taylor prit appuis dans le fond de son siège en regardant Aiden.

- Vous voulez me parler un peu de votre histoire?...

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L’aider dans son malheur, à remonter cette rude pente, le constat de cette histoire était relativement douloureux, lancinant comme une claque dans la figure qui laissait entrevoir la trace des cinq doigts de la main. Aiden était à la dérive, oubliant de nager pour remonter à la surface, voire trop affaiblie pour ondoyer et indolente pour saisir la perche qui s’offrait à elle. Couler, s’enfoncer encore plus qu’elle ne l’était, creuser son trou dans la terre avant que son heure arrive, triste réalité, qui s’avérait être une fatalité actuellement. Assise au fond de son siège, son regard vert bleuté se tournait en direction du bitume, qui, se trouvait de l’autre côté de la vitre, contemplant la pluie qui s’abattait contre celle-ci. Sa vie c’était visiblement arrêtée depuis un certain temps, devenant l’ombre d’elle-même. Courir pour rattraper sa vie qui lui échappait de plus en plus, courir pour s’accrocher à ses rêves d’enfance, courir toujours courir, à en cracher ses poumons, à en perdre haleine. Pour aller où finalement ? Seul le destin pourrait lui annoncer la couleur de son avenir. La protagoniste rêvait de s’entourer d’un drap blanc immaculé de son tendre passé où les oiseaux chantonnaient encore, quand les fleurs dégageaient une délicate odeur qui venait subtilement titiller agréablement son odorat, avant que tout ne lui paraisse morne. Elle était comme anesthésiée, il lui était devenue pénible de pointer le bout de son nez en dehors de chez elle, ses membres étaient comme réfractaires à l’idée de voir l’éclat de la lumière du jour. La jeune femme désirait entrevoir de nouveau cette lumière qui illuminait sa vie, c’était pourquoi elle avait contactée Taylor. – « Je vous remercie, il est vrai que je vous ai contactée dans l’espoir d’obtenir de l’aide de votre part. Je suis à la dérive. ». Pagayer et pagayer pour rejoindre la terre ferme.

A l’idée de lui expliquer son histoire, lui provoquait la nausée. Machinalement, elle remua son café, à en créer un tourbillon. Le tourbillon de sa vie qui l’entrainait dans les profondeurs du néant néfaste. S’exprimer, coucher des mots sur son passé, lui était pénible. Elle avait cette vaine impression de revivre ses évènements à travers ses souvenirs désastreux. Aiden se redressa, laisse virevolter légèrement sa tête en arrière, les mains crisper, elle laissa planer un long silence légendaire avant de rétorquer : - « Je suis là pour ça, ressortir les vieux démons pour résoudre cette histoire. » Le déclin d’une histoire, une situation douloureuse, comme un besoin de se taire pour refouler ses émotions. « Lorsque j’étais adolescente, j’ai fréquentée un homme, un homme marié, nous avons flirtez ensemble quelque temps, et lorsque j’ai mis un terme à cette relation, son masque est visiblement tombé, devenant un homme vicieux. Là où j’allais, il était présent, constamment à m’observer, à m’appeler, à m’harceler. » Enchaîna-t-elle d’une seule et unique trêve, les mots s’échappèrent de sa bouche comme un torrent. Après une courte pause, elle en arriva au pourquoi et comment elle était présente ici : - « Et, il y a peu de temps, au détour d’une rue, il m’aurait agressée, si un jeune homme ne l’aurait pas contré. ». Aussi pénible que cela soit, Aiden c’était confiée, lâchant pour une fois prise.

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Des femmes comme Aiden, Taylor à l'habitude d'en voir. Déboussolées, blessées, à la dérive... C'est ce qui faisait son quotidien professionnel. La jeune femme n'avait pas choisis d'être avocate pour rien. Elle voulait venir en aide aux gens et après quelques années de métier, elle avait put imposer son choix à son patron. Elle ne voulait pas défendre n'importe qui! Les bandits, les violeurs, les hommes violents, ce n'était pas pour elle! Et puis, ca ne le ferait pas se sentir utile. C'est tout naturellement donc qu'elle s'étaient tournée vers les enfants et les femmes dans le besoin...

Le jeune avocate accueillit donc sa cliente dans son bureau. Après avoir proposé un café, elle s'installa derrière son bureau et se mit à rassurer un peu Aiden. Elle avait quelque chose dans le regard de brisé et Taylor sentait vraiment qu'elle pouvait lui venir en aide.

- Il n'y a pas de quoi. Je suis là pour ça vous savez...

Un petit sourire rassurant, Taylor observa un peu sa nouvelle cliente. Elle l'avait brièvement eut au téléphone mais n'avait demandé que peu d'information. C'était une manière bien trop informelle et impersonnelle. C'est pourquoi maintenant qu'elles étaient en face l'une de l'autre, elle lui demanda de lui expliquer un peu son histoire. Elle se doutait que ca n'était pas facile. Mais elle en avait besoin pour commencer quelque chose. Taylor était peinée d'entendre ce récit. Elle ne comprenait toujours pas comment un homme pouvait agir de la sorte...

Ecoutant attentivement Aiden, elle hochait doucement la tête et l'encourageait à continuer. La blondinette s'était même levée pour aller poser sa main sur le bras de la jeune femme en signe de compassion et pour tenter de l'apaiser un peu.

- Nous allons tout faire pour qu'il ne vous approche plus. Est ce que vous êtes allée voir la police pour porter plainte? C'est par là qu'on va commencer et on va faire une demande de restriction!

Taylor était vraiment prête à s'investir à fond dans cette affaire. Pouvoir soulager la blondinette et surtout lui enlever cette peur dans le regard. Elle but une gorgée de son thé et la regarda de nouveau

- Je vois que vous avez amené des papiers avec vous...

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Parler de son vécu à cœur ouvert faisant abstraction de son inconscient qui l’incitait à se renfermer sur elle-même, se taire pour enfouir son chagrin au plus profond d’elle-même, avancée sans ne jamais regarder derrière elle par crainte de croiser ses anciens démons. Elle désirait s’enrouler dans une douce couverture, celle des souvenirs heureux où cet homme n’était guère rentré dans son existence. Le regard vidé de toute once d’espoir, Aiden toisait son interlocutrice qui, visiblement lui prêtait une oreille attentive, voire un tantinet touchée par ce fameux récit, le récit de sa vie. Chaque mot qui s’évaporait de sa tendre bouche lui paraissait être une fatalité, une machine qui était lancée à vitesse grand V dont aucun retour en arrière n’était tolérée. Elle était comme l’une de ses vilaines bêtes, répulsives tel un pou dont on tente par n’importe quel moyen de s’en débarrasser, on use de tous les stratagèmes pour en arriver à bout. D’abord on s’acharne à l’asphyxier, puis à l’électrocuter, mais dans quel but au fond ? Question de fierté, pour fuir la honte d’être pointer du doigt. De sales images défilèrent dans son esprit, tel un rétroprojecteur qui diffusait les clichés de votre vie, dans l’objectif de vous faire prendre conscience de vos erreurs. En l’occurrence, James était une abominable démence. Heureusement, il y avait cette dame qui était là pour elle, pour l’aider à surmonter cette épreuve. D’un doux sourire, Aiden rétorqua : - « [color=#DB0B32]C’est tout de même gentille de votre part.[color=#DB0B32]te à son monologue qui tournait autour de son histoire, de son vécu qui lui avait valu de perdre espoir en la justice, ou mais encore en la vie, son avocate enchaînait des questions de formalités. « Oui, j’ai portée plainte auprès de la police grâce à mon père, car au plus profond de moi-même je ne désirai pas poser une main courante par crainte d’éventuelle représailles. ». Nager pour remonter à la surface, toujours nager.

Aiden tenait effectivement des papiers entres mains, un dossier qu’elle avait montée elle-même qui comprenait de nombreuses preuves qui pouvait accabler ce dernier. Des factures mobiles où figuraient le numéro de cet homme, des lettres de menaces qu’elle recevait perpétuellement, tout un tas de choses en somme. D’un geste timide, la belle blonde remit son dossier entre les mains sécurisantes de son avocate qui lui semblait sincère. « Je vous le donnes, j’ai recueillis des preuves qui pourraient peser lourd dans la balance. »

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Taylor savait très bien comme ça pouvait être difficile de parler de son histoire à une inconnue. C'était un peu le quotidien pour elle dans son boulot. C'est pour ça qu'elle faisait tout ce qu'elle pouvait pour que ses clientes se sentent à l'aise et surtout pas jugées. Aiden semblait forte de caractère. Même si elle était blessée, Taylor pouvait voir qu'au fond d'elle, elle était une battante. L'avocate ne prenait pas n'importe quel dossier. Avec son bon travail et ses résultats, elle avait acquit une certaine confiance de ses patrons et ils lui laissaient diriger ses dossiers comme elle le voulait. Taylor écoutait très attentivement cette histoire qu'elle lui racontait. SON histoire. Et elle était assez touchée, ça se voyait dans son regard. Quand sa cliente se mit à la remercier, elle eut un léger sourire. C'était son boulot après tout...

- Il n'y a pas de quoi...

Taylor était bien décidée a rendre un peu d'espoir à cette jeune femme qu'elle avait face à elle. C'était compréhensible que Aiden n'ai plus confiance et qu'elle n'ai pas osé porter plainte d'elle même.

- C'est normal d'avoir peur de représailles, mais on va tout faire pour que vous soyez en sécurité et vous pourrez dormir tranquille... Tout ira mieux, vous verrez!

Taylor était confiante parce qu'elle ne voyait pas les choses aller autrement! C'était hors de question de manquer à son devoir et elle allait rendre à Aiden ce que cet homme lui avait prit avec ce procès. Se voulant rassurante, Taylor remarqua qu'elle avait des papiers dans ses mains. Elle les attrapa quand la jeune femme lui tendit timidement. Un petit hochement de la tête et Taylor les posa sur son bureau devant elle.

- Vous avez bien fait, ça va nous être très utile! Je ne peux pas vous cacher que le procès risque d'être rude... Je serai là pour vous épauler, vous êtes prête à aller jusqu'au bout?

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