</embed></object><div style="width:500px; height:250px; background-image:url(http://25.media.tumblr.com/tumblr_m95ojkww4S1qensyao5_500.gif);"><div class="notes"></div></div><div style="width:470px; height: 40px; font-family: 'BenchNine', sans-serif; font-size:24px; color: white; text-align: left; background-color: black; padding: 15px; "><div style="float:left;"><img src="https://i.servimg.com/u/f34/15/94/31/19/testin10.png" style="height: 40px;"></div><div style="float:left; line-height:80%; margin-left: 2px;"> "My eyes were glued on life<br />and they were full of tears."</div></div><br /><div style="width:480px; background-color:white; padding: 10px; text-align:justify; margin-top: -10px; color:black; box-shadow: 0px 0px 5px #E1EDBB; font-size: 0.9em; line-height:200%;"><span style="font-family: 'BenchNine', sans-serif; color:#99A56F; font-size:16px">Laugh now, cry later.}</span> Marcher. Regarder les feuilles tombées au sol ; parterre jonché prenant une teinte brunatre, jaune et rouge ; tapis accompagnant ses pas, qui le menait vers une finalité qui marquerait certainement un tournant dans sa vie. Contrôler sa respiration, tenter de calmer son rythme cardiaque, mais avoir envie de courir, de sauter et de hurler de joie. Un nouveau sentiment venait de chasser son vieil ami le chagrin. Une nouvelle course au creux de son ventre. Des semaines qu’il attendait ce moment, celui où il pourrait enfin retrouver Joan en dehors des quatres murs de sa chambre d’hôpital. Tourner la page, enfin ; prier en silence pour que plus rien ne vienne perturber leur bonheur, le vouloir très fort. Ce moment était leur, l’avenir leur tendait les bras. Ethan espérait que cette éclaircie dans leur ciel bien sombre ne soit pas qu’un mirage ou un leurre pour leur redonner espoir et foi en la vie. Le meilleur ne pouvait être que devant eux à partir de maintenant. Après avoir connu l’horreur, l’angoisse et avoir fait un pied de nez à la mort plus rien ne pouvait leur arriver, les fondations de leur relation étant bien trop importantes pour pouvoir un jour s’écrouler. La fumée de sa cigarette, engourdie par le froid de Detroit qui se préparait petit à petit à l’hiver, mît une éternité à se dissiper tandis qu’il continuait à marcher d’un bon pas sur le parking en direction de l’hôpital, où l’attendait son grand amour. Le stress commencait à faire son chemin dans ses veines, soulevant comme à sa grande habitude une foule de questions qui resteraient certainement sans réponses, au moins pendant quelques temps. Se faire des films, imaginer le scénario en projection mentale. Quoiqu’il puisse imaginer de toute manière cela ne se passerait pas comme prévu, car rien ne se passe jamais comme on l’imagine. Laisser ses connexions nerveuses faire le travail pour lui, se laisser guider par ses pas et ne surtout pas penser à quoi que ce soit. <br /><br />Les longs couloirs, l’agitation de l’hôpital, des blouses blanches qui s’activent en tous sens pour faire tourner cette vaste fourmilière, cette odeur si caractéristique de puissant détergeant pour masquer certainement quelque chose de bien pire ; odeur qu’il avait appris à détester durant les nombreux moments passés en ces murs. Pourvu qu’il n’ait pas à revenir avant au moins les cinquante prochaines années, s’il savait ce que le sort lui réserve, sans doute prendrait-il ses jambes à son cou. Pour le moment il se tenait là, devant ce bureau d’accueil attendant de pouvoir régler les dernières formalités pour la sortie de Joan. Tout en apposant sa griffe sur ce qui lui sembla être un monticule de paperasse, Ethan repensa aux semaines qui s’étaient égrenées. Tout d’abord les flammes, ce nuage aussi toxique que les médicaments ingurgités pour stopper les battements d’un cœur, puis des larmes qui tombent sur son T-shirt, des mots d’une douceur infinie, le sentiment d’être enfin complet. Une voix, assez forte vint interrompre le fil de ses pensées. «<font color="violet"> Monsieur Sanders ? Avez-vous écouté ce que je viens de vous dire ?</font> » « <font color="seagreen">Mhh… oui… oui !</font> » « <font color="violet">Bien, c’est parfait alors, c’est très important que vous respectiez cette procédure vous savez ! </font>» « <font color="seagreen">Mhh ! D’accord !</font> » Quelque chose à respecter, mais quoi ? Excellente question. Faire comme si de rien n’était, comme s’il avait parfaitement compris et surtout suivit la conversation, se lever, suivre cette infirmière à l’air acariâtre, se laisser conduire dans ce labyrinthe gigantesque, s’attendre à voir le Minotaure débouler au milieu de tout ce tintamarre. S’empêcher de divaguer complètement, presser le pas puis se retrouver devant la chambre ne possédant plus aucun secret pour lui mais certainement encore moins pour Andy. « <font color="violet">Mlle Kellers, c’est l’heure du départ, j’espère que vous n’êtes pas trop triste de nous quitter ! Je compte sur vous pour ne pas trop vous fatiguer, mais surtout pour rester bien tranquillement dans ce beau fauteuil en attendant que votre convalescence se passe ! D’accord ?</font> » Un sourcil arqué, un brusque pont qui se forme entre les deux hémisphères de son cerveau. C’était donc ça. Forcer Joan à rester assise et inactive, autant dire que l’affaire n’allait pas être simple ! Stoppant court à toute nouvelle instruction, Ethan lança à l’infirmière un : «<font color="seagreen"> Merci à vous, je crois que vous pouvez nous laisser maintenant, on va se débrouiller ! </font>» « <font color="violet">Comme vous voulez, mais surtout Mlle vous restez bien assise, n'allez pas courir le marathon dès que vous aurez franchi cette porte </font>! » Lorsqu’il se retourna en direction de Joan, un large sourire vint se dessiner au coin de ses lèvres, la joie pouvait clairement se lire sur son visage. Trop heureux de la voir, de la retrouver, mais encore plus à l'idée de pouvoir la faire sortir de cet endroit sinistre « <font color="seagreen">T’es prête à rejoindre tes nouveaux quartiers ? Tu verras c’est le grand luxe !</font> » plaisanta-t-il avant de l’embrasser tendrement. «<font color="seagreen"> Bon, t'as compris tu bouges pas surtout... elle pense qu'on est demeurés ou quoi ?</font> » demanda-t-il en plaisantant et en ôtant le frein du fauteuil roulant. </div><br /><center></blockquote></div></blockquote></div><div class="clear"></div><div class="signature_div"></div></div><span class="gensmall"></span></td></tr></table></td></tr><tr><td class="row1 browse-arrows" align="center" valign="middle" width="150"><a href="#top"><img class="sprite-arrow_prosilver_up" src="https://2img.net/i/empty.gif" alt="Revenir en haut" loading="lazy" /></a> <a href="#bottom"><img class="sprite-arrow_prosilver_down" src="https://2img.net/i/empty.gif" alt="Aller en bas" loading="lazy" /></a></td><td class="row1 messaging gensmall" width="100%" height="28"><table border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tr><td valign="middle"> </td></tr></table></td></tr><tr class="post"><td class="row2" valign="top" width="150"><br><div class="vava2"><div class="profilentour"><br><span class="name"><a name="50457"></a><div class="vava3"><img loading="lazy" src="https://2img.net/u/1116/18/86/54/avatars/gallery/invita10.png" alt="Anonymous" style="max-width: 200px; max-height: 320px" /></div><br><div class="vava1"><div class="welcome">WELCOME TO DETROIT</div><strong>Invité </strong></span></div><span class="postdetails poster-profile"></div> <br><div class="infoentour"><br><br> </span><br /></div></div><img src="https://2img.net/i/fa/empty.gif" alt="Joan ϟ My eyes were glued on life and they were full of tears. Empty" style="width:150px;height:1px" /></td><td class="row2" <td class="row2" valign="top" width="100%" height="28" colspan="2"><div class="fleche"> </div><table width="100%" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0" class="bulle"><tr><td><span class="postdetails"><img class="sprite-icon_post_target" src="https://2img.net/i/empty.gif" alt="Message" title="Message" border="0" />Sujet: Re: Joan ϟ My eyes were glued on life and they were full of tears. <img src="https://2img.net/i/fa/empty.gif" alt="Joan ϟ My eyes were glued on life and they were full of tears. Empty" border="0" />Sam 27 Oct 2012 - 20:53</span></td><td valign="top" nowrap="nowrap" class="post-options"> </td></tr><tr><td colspan="2" class="hr"><hr /></td></tr><tr><td colspan="2"><div class="postbody"><div><blockquote><center><div style="border-left: 6px solid #B6D2CA; border-right: 6px solid #B6D2CA; background-color: #ECF8FB; -moz-border-radius: 20px; -webkit-border-radius: 20px; border-radius: 20px; width: 500px;"> <center> <br /><div style="letter-spacing: -3px; font-family: Times New Roman; font-size: 40px; color: #C6C49C;">"My eyes were glued on life and they were full of tears."</div> <br /><img src="https://2img.net/h/media.tumblr.com/tumblr_mcfcmb5p9J1rtssdu.gif" width="450"; style="-moz-border-radius: 25px; -webkit-border-radius: 25px;border-radius: 25px;"><br /><font face="Tahoma"><strong><font color="grey">FEAT. ETHAN & JOAN</font></strong></font><br /><br /><div align="justify">Blah, blah, blah.. Non, ce que disait cette pauvre femme ne l'intéressait pas du tout. Tout ce que Joan voulait était bien de s'en aller de cet affreux endroit pour ne plus jamais y remettre les pieds. Utopie quand on savait qu'elle devrait y passer quelques heures par semaine pour pouvoir remarcher sans finir sur les genoux. L'extrême fatigue qu'elle avait fait subir à son corps avait entrainé une certaine gêne au niveau de ses muscles et la pauvre Kellers était quelque peu démotivée, coincée dans ce fauteuil depuis des semaines. Sortir, courir, comme elle avait toujours eu l'habitude de le faire, était-ce trop demandé? Apparemment oui quand on avait tenté de se suicider et qu'on n'était vraiment pas passé loin d'une réussite, purement et simplement. Le regard dans le vide, Joan n'en avait que faire des baragouinages qui se tramaient derrière son dos. Elle savait ce qu'elle avait à faire et personne ne lui dicterait ses actes, c'était cela le fin mot de l'histoire. Le médecin semblait attendre une réaction de sa part avec son regard coincé dans le sien, désespéré devant sa catatonie chronique de ces derniers jours. Joan lui fit un sourire forcé avant de répondre distraitement à des paroles que son cerveau n'avait nullement enregistré.<br /><br /><font color="black">C'est bien compris, chef. Allez donc vous occuper de vrais malades que je puisse sortir de votre prison.</font><br /><br />Le médecin semblait sur le point de rire, certainement une illusion dû à son cerveau bien trop fatigué par les dernières épreuves subies. Quoiqu'il en soit, son cher médecin quitta les lieux bien plus vite que prévu et Joan se retrouva seule, au milieu de la pièce, coincée dans son fauteuil. L'ancienne tueuse s'en voulait encore plus, elle était désormais incapable de se débrouiller seule et elle détestait ne serait-ce que l'idée de demander de l'aide. Pendant des années, la solitude avait été sa seule amie et elle n'était pas prête à abandonner ce vieil allié qui l'avait sauvé des milliards de fois de mauvais pas. Aujourd'hui, l'heure du changement était bien arrivé et il s'appelait Ethan Sanders. En effet, c'est à cet instant magique qu'il trouva le moyen d'entrer dans la pièce accompagnée de l'infirmière la plus emmerdante de l'hôpital. Un sourire forcé alors que celle-ci répétait mot pour mot le discours de son supérieur, à croire qu'ils ne voulaient pas qu'elle quitte cet endroit avec tout son cerveau encore en fonction. <br /><br /><font color="black">Oh si, je suis affreusement triste, vous ne pouvez même pas imaginer... Evidemment que je vais rester dans ce fauteuil. Où voulez vous que j'aille? </font><br /><br />Joan commençait sérieusement à fatiguer de tous ces discours sans intérêt. Elle laissa à nouveau ses yeux divaguer sur le décor autour d'elle, qu'elle ne connaissait malheureusement que trop bien. Elle voulait sortir dehors, respirer l'air frais et surtout ne plus jamais revenir dans cette satanée chambre où résidait encore avec force son mal-être. Joan revint brusquement à la réalité alors que l'infirmière insistait sur l'immobilité complète pour qu'elle puisse se remette aisément de sa convalescence. Joan ne prit même pas la peine de lui répondre, ses lèvres formant un rictus ironique. Heureusement, l'infirmière finit par quitter la pièce et Joan put respirer, enfin. Cette fois, un nouveau sourire vint percer sa carapace. La jeune femme était bien heureuse de retrouver Ethan et elle comptait bien lui montrer sa meilleure facette. Son coeur fit un bond lorsque l'homme qu'elle aimait l'embrassa, dire qu'elle avait failli laisser sa vie derrière elle quelques semaines plus tôt. Joan était définitivement parée pour sortir de cet endroit, elle sourit une nouvelle fois à Ethan, avant de commenter ses dires.<br /><br /><font color="black">Le grand luxe, j'imagine... Comparé à ici, tout m'apparait comme un hôtel quatre étoiles. Allez, fais moi sortir d'ici avant que je devienne dingue.</font><br /><br />La petite plaisanterie de l'amour de sa vie la fit sourire. Pourquoi ne pas insister encore un peu plus sur le fait qu'elle était interdite de mouvements quelconques? Joan n'en demandait pas tant. Ne pas bouger, ne rien faire. Voilà ce qui l'attendait dans les jours et semaines à venir mais elle tenta de ne pas y penser alors qu'elle disait adieu à cette fameuse chambre qu'elle détestait par dessus tout. Heureuse de cet adieu, Joan souriait à la ronde à tout le personnel qu'ils pouvaient croiser, il était finalement temps qu'elle recommence à zéro, loin de ce genre d'endroits. <br /><br /><font color="black">Vivement que je quitte ce fauteuil tiens. Je suis fatiguée de voir des regards de pitié, je suis pas en sucre bon sang.</font><br /><br />Dit avec un sourire, cette phrase sonna tout à fait normalement avec le décor qui les entourait. Arrivés dehors, Joan sentait enfin l'air pénétrer dans ses poumons et d'un coup, toute la frustration quitta son faible corps. Elle se retourna vers Ethan, finalement heureuse de ce simple fait. Être avec lui, en cet instant, alors qu'elle respirait de nouveau. Tout cela sonnait comme une évidence pour la jeune femme et elle comptait bien profiter de ce genre de moments jusqu'à ce que la mort vienne la chercher, cette fois contre son gré...<br /><br /><br /></div></center><blockquote> <font color="grey"><div align="right"><span style="font-size: 8px; line-height: normal">La fiche a été entièrement crée par Holliday (ou Phoenix)</font></div></span></blockquote></div></center></blockquote></div><div class="clear"></div><div class="signature_div"></div></div><span class="gensmall"></span></td></tr></table></td></tr><tr><td class="row2 browse-arrows" align="center" valign="middle" width="150"><a href="#top"><img class="sprite-arrow_prosilver_up" src="https://2img.net/i/empty.gif" alt="Revenir en haut" loading="lazy" /></a> <a href="#bottom"><img class="sprite-arrow_prosilver_down" src="https://2img.net/i/empty.gif" alt="Aller en bas" loading="lazy" /></a></td><td class="row2 messaging gensmall" width="100%" height="28"><table border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tr><td valign="middle"> </td></tr></table></td></tr><tr class="post"><td class="row1" valign="top" width="150"><br><div class="vava2"><div class="profilentour"><br><span class="name"><a name="50898"></a><div class="vava3"><img loading="lazy" src="https://2img.net/u/1116/18/86/54/avatars/gallery/invita10.png" alt="Anonymous" style="max-width: 200px; max-height: 320px" /></div><br><div class="vava1"><div class="welcome">WELCOME TO DETROIT</div><strong>Invité </strong></span></div><span class="postdetails poster-profile"></div> <br><div class="infoentour"><br><br> </span><br /></div></div><img src="https://2img.net/i/fa/empty.gif" alt="Joan ϟ My eyes were glued on life and they were full of tears. Empty" style="width:150px;height:1px" /></td><td class="row1" <td class="row1" valign="top" width="100%" height="28" colspan="2"><div class="fleche"> </div><table width="100%" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0" class="bulle"><tr><td><span class="postdetails"><img class="sprite-icon_post_target" src="https://2img.net/i/empty.gif" alt="Message" title="Message" border="0" />Sujet: Re: Joan ϟ My eyes were glued on life and they were full of tears. <img src="https://2img.net/i/fa/empty.gif" alt="Joan ϟ My eyes were glued on life and they were full of tears. Empty" border="0" />Mer 31 Oct 2012 - 20:40</span></td><td valign="top" nowrap="nowrap" class="post-options"> </td></tr><tr><td colspan="2" class="hr"><hr /></td></tr><tr><td colspan="2"><div class="postbody"><div><blockquote><link href='http://fonts.googleapis.com/css?family=BenchNine' rel='stylesheet' type='text/css'><blockquote><br /><center><div style="width:540px; background-color:#D3E1A8; box-shadow: 0px 0px 4px #88906D"><br /><br /><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/4QR9Q4IK5nU?fs=1&hl=fr_FR" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="500" height="25"></embed></object><div style="width:500px; height:250px; background-image:url(http://25.media.tumblr.com/tumblr_m95ojkww4S1qensyao5_500.gif);"><div class="notes"></div></div><div style="width:470px; height: 40px; font-family: 'BenchNine', sans-serif; font-size:24px; color: white; text-align: left; background-color: black; padding: 15px; "><div style="float:left;"><img src="https://i.servimg.com/u/f34/15/94/31/19/testin10.png" style="height: 40px;"></div><div style="float:left; line-height:80%; margin-left: 2px;"> "My eyes were glued on life<br />and they were full of tears."</div></div><br /><div style="width:480px; background-color:white; padding: 10px; text-align:justify; margin-top: -10px; color:black; box-shadow: 0px 0px 5px #E1EDBB; font-size: 0.9em; line-height:200%;"><span style="font-family: 'BenchNine', sans-serif; color:#99A56F; font-size:16px">Laugh now, cry later.}</span> Ces quelques moments aussi simples que fugaces, que l'on traverse sans même se rendre compte que cela n'est rien d'autre que le bonheur, le vrai, comme cet instant, où il se tenait là à contempler tout simplement ce visage, ce sourire. Malgré les circonstances, malgré le lieu, cela n'avait plus d'importance, seule Joan comptait. Il était heureux de la retrouver, de savoir qu'elle allait pouvoir quitter cet endroit, c'est tout ce qu'il avait souhaité depuis son hospitalisation, peu importe les épreuves endurées et traversées, à présent seule la finalité comptait. Une affaire de douleur encore ; avoir souffert le martyr pendant les quelques semaines écoulées puis tout oublier, pour ne garder à l'esprit que l'essentiel, ces retrouvailles qui s'inscrivaient dans un nouveau départ. Le bonheur, pas forcément quelque chose de grandiose, juste des petits moments d'une simplicité rare. Simplicité qui confère un caractère presque religieux à ces instants. Pour Ethan, le bonheur se résumait le plus simplement du monde, à savoir une femme à ses côtés, mais pas n'importe quelle femme, Joan Kellers. Par sa simple présence, elle arrivait à aplanir tous les malheurs, à réparer cette plaie, béante et encore suintante, laissée par cette tentative vaine de disparaître de la surface de la terre. Le fait de se tenir au beau milieu de cette pièce présageait déjà d'un renouveau, la percée de la lumière dans ce ciel un peu trop obscur, un peu trop étouffant. Malgré la joie de la retrouver, il ne pouvait s'empêcher de repenser à ce jour fatidique où tout avait basculé pour eux. Depuis ce jour, il avait la hantise qu'elle ne recommence et n'essaye à nouveau de mettre fin à ses jours. Elle lui avait assuré qu'elle ne toucherait plus aux médicaments... mais comment en être sûr ? La confiance ni plus ni moins. Placer cette confiance aveugle en la jeune femme, ne pas douter d'elle et de sa capacité à pouvoir rebondir face à n'importe quelle situation. Plus d'une fois elle lui avait prouvé qu'elle était capable d'aller de l'avant, mais surtout de renaître de ses cendres. Phénix impétueux qui n'hésitait pas une seule seconde à répondre à cette infirmière qui n'en avait visiblement plus grand chose à faire de son métier. Un sourire vint fendre les traits du Londonien. Du Joan tout craché, en n'importe quelle circonstance elle ne perdait jamais l'occasion de remettre les gens à leur place. Sans intervenir, il la laissa faire, elle s'en sortait très bien toute seule de toute façon. Très douée depuis tout temps à ce petit jeu, ce n'était certainement pas cette femme qui avait enclenché le mode « repeat » qui allait lui résister. <br /><br />Conscient que la cocotte minute Kellers n'allait pas tarder à imploser, Ethan s’exécuta sans demander son reste. Sortir d'ici, il ne fallait pas le lui demander deux fois. Plus encore qu'avant, il avait les hôpitaux en horreur, surtout celui-ci. Cette chambre il ne pouvait plus la voir en peinture. « <font color="seagreen">Vos désirs sont des ordres Mme... enfin Mlle !</font> » Décidément... l'humour vraiment pas sa tasse de thé, ou bien une tasse de thé trop infusé au goût immonde. Se reprenant presque aussitôt, il retrouva un ton sérieux. «<font color="seagreen"> Tu ne feras pas attention... c'est un peu le bazar, on n'a pas vraiment eu le temps de nettoyer avec ma coloc', ça ressemble un peu à Bagdad, mais ce sera toujours mieux qu'ici. Au moins la-bas personne ne te forceras à manger de la nourriture dégueu... enfin quoique, ça reste à prouver !</font> », ajouta-t-il en grimaçant tout en pensant aux aliments étranges que Serena avait tant bien que mal essayé de lui faire ingurgiter, pour qu'il arrête de perdre du poids à vue d’œil. L'air au dehors de la chambre d'hôpital lui paraissait déjà plus respirable, un peu moins oppressante peut-être, bien que tous ces regards rivés sur eux soient assez angoissants. Évitant d'y porter trop attention, il activa le pas et poussa le fauteuil en direction de la sortie. « <font color="seagreen">Il va falloir te montrer un peu patiente avant de pouvoir quitter ce fauteuil... Ça risque de ne pas être très marrant, mais bon tu n'as pas vraiment le choix. Tu vas être pire qu'un lion en cage, ça va être sympa... enfin, je te promets que tu seras vite sur tes deux jambes! Malheureusement je crois qu'il va falloir que tu t'habitues à ces regards, à moins que tu accroches une pancarte autour de ton cou : "<i> Me regardez pas comme ça bande de lavettes ou je vous étripe !</i>" </font>» Une fois les portes de cette prison franchie, la « liberté » s'offrit à eux, encore meilleure que ce qu'il aurait pu imaginer. Plus que jamais il avait la sensation que Joan était celle qu'il lui fallait, celle qu'il avait attendue durant ces dix dernières années. Cette épreuve venait de confirmer ce qu'il savait déjà. Sans elle, il n'était plus que l'ombre de lui-même, un pâle reflet de fantôme, absence totale de consistance. Vraiment cliché, mais sans elle il avait été incapable d'avancer et de faire face à n'importe quelle situation qui avait pu se présenter à lui. Sans Joan rien ne valait plus vraiment le coup, il lui manquait quelque chose, l'essence même de son âme, tout comme l'afflux sanguin n'était plus assez fort pour faire battre son coeur. Le jeune homme pouvait s'estimer heureux d'avoir reçu cette facture par cette belle journée qui avait précédée ce grand désastre. Il n'osait même pas imaginer ce qu'il serait advenu de Joan si jamais le détective n'avait pas décidé de recevoir son dû à cette date précise et pas une autre. Bien vite il chassa cette horrible pensée de son esprit, pas la peine d'en rajouter une couche, il avait trop eu l'occasion de gamberger là dessus. <br /><br />Arrivés à la voiture, c'est sans trop de difficultés qu'Ethan installa Joan sur le siège passager, mais les choses se corsèrent par la suite en arrivant à l'intérieur de l'immeuble. « <font color="seagreen">Ascenseur en panne... super, c'est magnifique !</font> » Avant que Joan ne puisse rétorquer quoi que ce soit, il la porta comme on avait pu le lui montrer, abandonna le fauteuil dans le hall d'entrée et commença son ascension du mont Everest, pestant intérieurement contre l'ascenseur et la société incapable de l'entretenir. Haletant légèrement, ils parvinrent tout de même à bonne destination évitant à plusieurs reprises la dégringolade. Il ouvrit la porte d'entrée de l'appartement, celui-ci était étrangement silencieux. Sans perdre de temps il alla installer son grand amour sur le canapé du salon avant de partir à la recherche de l'objet qui ne tarderait pas à être un sujet de discorde, il en avait l'intime conviction. Quelque chose lui disait que tout ne se passerait pas aussi facilement, malgré les nombreuses mises en garde de l'infirmière. De retour dans l'appartement, il constata que le lieu n'était pas aussi en désordre que ça, la tornade blanche espagnole n'y était sans doute pas pour rien. Le fauteuil dans les mains, son sang ne fit qu'un tour alors qu'il venait de poser un pied sur le sol du salon, vision horrifique de Joan luttant avec elle-même pour se lever du canapé. D'un geste il lâcha l'objet en question et se précipita sur elle. « <font color="seagreen">Mais qu'est-ce que tu fiches Andy ? Tu veux te tuer ou quoi ? C'est pas le moment d'essayer de jouer à la guerrière, restes assise, je t'amènes ce dont tu as besoin... suffit de demander ! </font>» Il accentua bien les dernières syllabes, dans l'espoir que les mots s'inscrivent profondément dans la tête, dure comme le fer, de Joan. En croisant son regard ou perçait déjà le désespoir, mais surtout la détermination d'essayer encore jusqu'à réussir à tenir debout, il ne pût s'empêcher de lâcher un : « <font color="seagreen">Me regarde pas avec ces yeux-là, c'est de l'anti-jeu ça !</font> »<br /></div><br /><center></blockquote></div></blockquote></div><div class="clear"></div><div class="signature_div"></div></div><span class="gensmall"></span></td></tr></table></td></tr><tr><td class="row1 browse-arrows" align="center" valign="middle" width="150"><a href="#top"><img class="sprite-arrow_prosilver_up" src="https://2img.net/i/empty.gif" alt="Revenir en haut" loading="lazy" /></a> <a href="#bottom"><img class="sprite-arrow_prosilver_down" src="https://2img.net/i/empty.gif" alt="Aller en bas" loading="lazy" /></a></td><td class="row1 messaging gensmall" width="100%" height="28"><table border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tr><td valign="middle"> </td></tr></table></td></tr><tr class="post"><td class="row2" valign="top" width="150"><br><div class="vava2"><div class="profilentour"><br><span class="name"><a name="53463"></a><div class="vava3"><img loading="lazy" src="https://2img.net/u/1116/18/86/54/avatars/gallery/invita10.png" alt="Anonymous" style="max-width: 200px; max-height: 320px" /></div><br><div class="vava1"><div class="welcome">WELCOME TO DETROIT</div><strong>Invité </strong></span></div><span class="postdetails poster-profile"></div> <br><div class="infoentour"><br><br> </span><br /></div></div><img src="https://2img.net/i/fa/empty.gif" alt="Joan ϟ My eyes were glued on life and they were full of tears. Empty" style="width:150px;height:1px" /></td><td class="row2" <td class="row2" valign="top" width="100%" height="28" colspan="2"><div class="fleche"> </div><table width="100%" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0" class="bulle"><tr><td><span class="postdetails"><img class="sprite-icon_post_target" src="https://2img.net/i/empty.gif" alt="Message" title="Message" border="0" />Sujet: Re: Joan ϟ My eyes were glued on life and they were full of tears. <img src="https://2img.net/i/fa/empty.gif" alt="Joan ϟ My eyes were glued on life and they were full of tears. Empty" border="0" />Dim 11 Nov 2012 - 13:14</span></td><td valign="top" nowrap="nowrap" class="post-options"> </td></tr><tr><td colspan="2" class="hr"><hr /></td></tr><tr><td colspan="2"><div class="postbody"><div><blockquote><center><div style="border-left: 6px solid #B6D2CA; border-right: 6px solid #B6D2CA; background-color: #ECF8FB; -moz-border-radius: 20px; -webkit-border-radius: 20px; border-radius: 20px; width: 500px;"> <center> <br /><div style="letter-spacing: -3px; font-family: Times New Roman; font-size: 40px; color: #C6C49C;">"My eyes were glued on life and they were full of tears."</div> <br /><img src="https://2img.net/h/media.tumblr.com/tumblr_mcfcmb5p9J1rtssdu.gif" width="450"; style="-moz-border-radius: 25px; -webkit-border-radius: 25px;border-radius: 25px;"><br /><font face="Tahoma"><strong><font color="grey">FEAT. ETHAN & JOAN</font></strong></font><br /><br /><div align="justify">Le premier jour du reste de sa vie. Ouvrir les yeux, tout apprendre de nouveau. Ecrire une nouvelle page en espérant que celle-ci soit plus belle que la précédente. Dire adieu à la peine et aux souvenirs pour ne garder que le meilleur. Joan espérait que ce serait aussi simple que cela, comme si elle se réveillait d'un cauchemar. Parce que cela en avait été un. Un long cauchemar d'une décennie entière où la jeune femme était devenue le contraire absolu de ce qu'elle était. Changée, Kellers avait désormais conscience de ses limites, enfin c'est ce qu'elle croyait. Elle était allée trop loin, bien trop loin, jusqu'à en oublier ses véritables rêves, son ambition, sa vie et l'essence même de sa personne. Suivre son instinct, était-ce une bonne chose? Toute son enfance, ses parents lui avaient répété de suivre cet instinct, qu'il ne pourrait que lui apporter le bonheur et la paix. Il semblerait qu'ils s'étaient trompés sur toute la ligne. Elle ne l'avait même pas touché du bout du doigt, Joan avait seulement appréhendé le plaisir qu'on pouvait retirer de tuer un alter ego. Etait-ce cela la vie? Attendre désespérément le pardon? Le changement? Rien n'était jamais venu et pourtant, elle avait attendu. Le rideau n'était jamais tombé. Joan ne s'était jamais réveillée avec l'extrême conviction que son malheur était derrière elle. Non, jamais. Elle en avait payé le prix et aujourd'hui, elle souffrait sans se l'avouer. Le suicide ne l'avait pas sauvé, contre toute attente. Qu'est ce qui le ferait? Où était la libération? Certainement pas dans cet hôpital morose et loin d'être accueillant. Son rayon de soleil, elle le vit arriver rapidement. Ethan. Etrangement, Joan avait l'impression qu'elle ne l'avait pas vu depuis des millénaires. Etait-ce cela le manque? Ce perpétuel creux au fond de votre coeur qui semblait impossible à colmater? Un sourire instinctif vint se dessiner sur les traits de Joan. Pourquoi l'aimait-elle autant? Elle n'avait pas la réponse quelques temps plus tôt et pourtant aujourd'hui, tout était clair comme de l'eau de roche. Il avait fallu qu'elle lui fasse subir le pire des châtiments pour réaliser la chance qu'elle avait d'avoir quelqu'un comme lui dans sa vie. Toute son existence n'était définie que par cette unique chose; l'amour qu'elle portait à Ethan Sanders. Elle ne l'avait pas réalisé dix ans auparavant et en le retrouvant, elle avait eu la ferme intention de tourner la page sur la plus belle émotion qu'elle ait jamais pu ressentir. Comme si elle pouvait y arriver. La mort.. Avoir senti son souffle morne au creux de son cou l'avait éveillé, contrairement à toute attente. La vie ne vaut rien sans Ethan Sanders, vide de sens, vide de toute saveur. <br />Ce sourire affiché, Joan exposa clairement son envie de sortir d'ici aussi vite que possible. Elle étouffait. Elle ne pouvait plus voir le regard de pitié de tout le personnel médical qui avait la fâcheuse tendance de croire à une nouvelle tentative de suicide de sa part. Oui, dans leurs yeux, Joan lisait tout cela. Elle savait qu'ils la voyaient déjà dans un de ces fameux sacs qu'ils promenaient à longueur de journée dans l'hôpital. Mais Joan Kellers était bien plus forte que tout cela, personne ne lui dictait ce qu'elle avait à faire et encore moins comment le faire. Tenter de conserver le sourire, de ne pas perdre impatience. Tâche ardue quand on connaissait une Joan inactive depuis bien trop longtemps. Sa supplication fut entendue et elle posa un dernier regard autour d'elle, dernier souvenir de son ancienne vie, bien déterminée à ne plus jamais finir entre ces quatre murs. Oublier, Joan voulait s'empresser d'oublier.. Encore une fois, ce serait difficile alors qu'elle était encore coincée sur cette maudite chaise. Pourtant, elle ne fit pas de commentaire sur sa condition ou son état d'esprit. Andy se contenta d'écouter Ethan dans sa tentative de détendre l'atmosphère avec une petite plaisanterie sur les talents culinaires de sa colocataire. Joan lui fit un maigre sourire. Du moment qu'elle sortait d'ici, tout le reste n'était que secondaire. Elle n'avait plus rien. Plus de maison, plus de travail, plus rien à attendre de la vie. Joan n'avait plus qu'Ethan et pourtant, pour la première fois depuis sa naissance, elle avait ce dont elle avait besoin. Tout simplement. <br /><br /><font color="black">Promis, je fermerais les yeux! Du moment que je reprends des forces, je pourrais avaler n'importe quoi. Ca devrait aller, t'en fais pas Thany!</font><br /><br />Sortir de cet enfer, respirer après des semaines passées dans cet endroit glauque. La liberté. Il en fallait très peu finalement pour vous faire ressentir le bonheur. Joan l'avait presque oublié. Comme tout un tas de choses extrêmement simples finalement. Perdue dans un abime, perdue dans sa propre âme, il était certainement temps que la jeune femme prenne conscience de ce que la vie pouvait lui apporter, autre que des grandes périodes de malheurs. Rien n'était irréversible. On pouvait aimer puis haïr mais ce n'était pas pour autant que l'on ne pouvait aimer de nouveau. On pouvait tuer puis revenir sur le droit chemin et ce n'était pas pour autant que l'on ne redeviendrait pas un monstre. Avec ce schéma bien en tête, Kellers était prête pour cette nouvelle vie. Intérieurement, elle se promettait qu'elle n'en viendrait plus à de telles extrémités, enfin, après Myles... Joan chassa ses pensées pour regarder Ethan, qui semblait encore plus heureux qu'elle de se retrouver ailleurs qu'entre les murs de l'hôpital de Detroit. Son commentaire provoqua un léger rire chez Joan, il fallait avouer qu'elle n'était pas des plus dociles et qu'elle allait certainement enquiquiner Ethan comme jamais mais le fait qu'il l'accepte de cette manière la comblait de joie. <br /><br /><font color="black">Moi patiente? C'est comme me demander la lune je crois... Saleté de fauteuil! T'as intérêt à jamais me regarder comme eux sinon je me lance avec mon fauteuil au milieu de la route!</font><br /><br />Joan fit une moue boudeuse. Elle détestait déjà sa condition. Elle n'arrivait pas à concevoir qu'elle allait devoir dépendre de quelqu'un le temps de sa guérison complète. Pourtant, il allait bien falloir tenir le coup ou du moins faire semblant.. Un voyage sans heurt puis une douloureuse montée des étages pour arriver à l'appartement. Bien évidemment, l'ascenseur était tombé en panne juste avant son arrivée et une mission commando avait été réalisée afin de ramener Joan en bonne santé sur le divan du salon. Se taire, ne pas répliquer surtout. De toute façon, la jeune femme n'eut pas vraiment le choix et termina seule avec un silence magistral à affronter. Un moment qui lui rappelait étrangement ce fameux jour où Joan avait tenté de passer de l'autre côté de la barrière. Trop pesant, il fallait qu'elle bouge, qu'elle trouve quelque chose à faire pour ne pas laisser des souvenirs s'immiscer dans son esprit encore faible. La tentation de se lever pour attraper ce maudit magazine sur la table était bien plus forte que toute forme de sagesse que pouvait conserver Joan au fond d'elle. Bien évidemment, elle allait à l'encontre de toutes les recommandations médicales en agissant dans ce sens mais rester plantée sur le canapé une seconde de plus et elle exploserait. Point final. C'est forcément à cet instant précis qu'Ethan refit son apparition dans l'appartement et il n'était pas ravi de la voir se démener au bout de cinq minutes de liberté. Joan réalisait qu'elle n'y arrivait pas, elle était bien trop faible et ses muscles étaient pour le moment un peu trop ankylosés pour suivre la vivacité de son esprit. Désespérée et en colère contre elle même, Kellers tenta de faire bonne figure tandis qu'Ethan avait la ferme intention de lui faire entendre raison. Elle posa son regard sur lui avec cette fameuse ambition d'affronter l'obstacle bien lisible dans les yeux même si on pouvait y voir perler une émotion différente, celle de la peur de ne plus jamais redevenir aussi forte qu'auparavant. <br /><br /><font color="black">Qu'est ce que tu veux que je fasse? Que je reste coincée sur le canapé toute la journée? Non, je ne veux pas me tuer contrairement à ce que tu penses, je veux juste marcher comme tout le monde mais même ça, c'est trop demandé.. J'aurai mieux fait de brûler le fauteuil avec moi tiens!</font><br /><br />Remarque d'un désespoir tranchant. Joan se rassit sur le canapé, au bord des larmes. Finalement, choisir la vie n'avait pas forcément été le meilleur choix qu'elle aurait pu faire...<br /><br /><br /></div></center><blockquote> <font color="grey"><div align="right"><span style="font-size: 8px; line-height: normal">La fiche a été entièrement crée par Holliday (ou Phoenix)</font></div></span></blockquote></div></center></blockquote></div><div class="clear"></div><div class="signature_div"></div></div><span class="gensmall"></span></td></tr></table></td></tr><tr><td class="row2 browse-arrows" align="center" valign="middle" width="150"><a href="#top"><img class="sprite-arrow_prosilver_up" src="https://2img.net/i/empty.gif" alt="Revenir en haut" loading="lazy" /></a> <a href="#bottom"><img class="sprite-arrow_prosilver_down" src="https://2img.net/i/empty.gif" alt="Aller en bas" loading="lazy" /></a></td><td class="row2 messaging gensmall" width="100%" height="28"><table border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tr><td valign="middle"> </td></tr></table></td></tr><tr class="post"><td class="row1" valign="top" width="150"><br><div class="vava2"><div class="profilentour"><br><span class="name"><a name="54841"></a><div class="vava3"><img loading="lazy" src="https://2img.net/u/1116/18/86/54/avatars/gallery/invita10.png" alt="Anonymous" style="max-width: 200px; max-height: 320px" /></div><br><div class="vava1"><div class="welcome">WELCOME TO DETROIT</div><strong>Invité </strong></span></div><span class="postdetails poster-profile"></div> <br><div class="infoentour"><br><br> </span><br /></div></div><img src="https://2img.net/i/fa/empty.gif" alt="Joan ϟ My eyes were glued on life and they were full of tears. Empty" style="width:150px;height:1px" /></td><td class="row1" <td class="row1" valign="top" width="100%" height="28" colspan="2"><div class="fleche"> </div><table width="100%" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0" class="bulle"><tr><td><span class="postdetails"><img class="sprite-icon_post_target" src="https://2img.net/i/empty.gif" alt="Message" title="Message" border="0" />Sujet: Re: Joan ϟ My eyes were glued on life and they were full of tears. <img src="https://2img.net/i/fa/empty.gif" alt="Joan ϟ My eyes were glued on life and they were full of tears. Empty" border="0" />Lun 19 Nov 2012 - 18:28</span></td><td valign="top" nowrap="nowrap" class="post-options"> </td></tr><tr><td colspan="2" class="hr"><hr /></td></tr><tr><td colspan="2"><div class="postbody"><div><blockquote><link href='http://fonts.googleapis.com/css?family=BenchNine' rel='stylesheet' type='text/css'><blockquote><br /><center><div style="width:540px; background-color:#D3E1A8; box-shadow: 0px 0px 4px #88906D"><br /><br /><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/LS9m6ICKuA4?fs=1&hl=fr_FR" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="500" height="25"></embed></object><div style="width:500px; height:250px; background-image:url(http://25.media.tumblr.com/tumblr_m95ojkww4S1qensyao5_500.gif);"><div class="notes"></div></div><div style="width:470px; height: 40px; font-family: 'BenchNine', sans-serif; font-size:24px; color: white; text-align: left; background-color: black; padding: 15px; "><div style="float:left;"><img src="https://i.servimg.com/u/f34/15/94/31/19/testin10.png" style="height: 40px;"></div><div style="float:left; line-height:80%; margin-left: 2px;"> "My eyes were glued on life<br />and they were full of tears."</div></div><br /><div style="width:480px; background-color:white; padding: 10px; text-align:justify; margin-top: -10px; color:black; box-shadow: 0px 0px 5px #E1EDBB; font-size: 0.9em; line-height:200%;"><span style="font-family: 'BenchNine', sans-serif; color:#99A56F; font-size:16px">Laugh now, cry later.}</span> Après les minutes d'angoisse se transformant en heures, après le malheur et la douleur engendrée par cette tentative de suicide, était-il possible qu'enfin la chance puisse leur sourire, et que ce destin qui semblait s'acharner sur eux, puisse les laisser reprendre leur souffle en paix ? Ce n'était pas grand chose demandé, juste quelques minutes au moins. Un peu de répit accordé ; le temps qu'ils puissent recouvrer leurs esprits et se préparer à affronter la nouvelle tempête qui n'était certainement pas loin. Parce que quoiqu'on en dise, même si après la pluie vient le beau temps, il y a toujours un moment ou un autre où ce satané mauvais temps vient pointer à nouveau le bout de son nez, dans cet horizon sans nuages. On a beau tout faire pour l'en empêcher, il y aura toujours un moment où, celui-ci parviendra à feinter votre vigilance, pour s'abattre sur le coin de votre nez. Le pire dans tout ça, c'est qu'il n'y a pas vraiment de moyen valable pour se prémunir contre cette intempérie, juste se tenir là, debout dans l’œil du cyclone, et attendre. Attendre et profiter. Profiter de chaque seconde, chaque minute, chaque heure offerte par cette vie qui reprend quand bon lui semble. Un désir, une soif, une fureur de vivre, qui ne faisait que se renforcer au vue des récents évènements. Le calvaire semblait être loin derrière eux à présent, du moins, Ethan l'espérait fortement. Il comptait bien rattraper les dix dernières années perdues, durant les prochains mois, avant qu'une nouvelle catastrophe ne se produise. <br /><br />Loin de penser comme le personnel médical, il était persuadé que Joan ne tenterait plus de mettre fin à ses jours. Il le savait, grâce au regard qu'elle posait sur lui, la façon qu'elle avait de le regarder et cette joie qu'il pouvait apercevoir dans ses yeux. Cette joie, celle qui était constituée uniquement par les moments partagés ensemble. Comme elle le lui avait avoué quelques temps auparavant, c'était pour lui qu'elle était revenue de ce voyage vers l'au-delà, tant qu'il serait à ses côtés, il n'y aurait donc aucun souci à se faire. Durant une demie-seconde, il hésita tout de même entre rire ou bien la rabrouer. Se jeter sous une voiture, pas vraiment la meilleure blague qu'il ait pu entendre ces derniers mois. Il réprima avec force une ignoble grimace. Non cela n'arriverait pas, car jamais au grand jamais elle ne trouverait de la pitié ou bien encore moins cet air accusateur - celui qui laissait à croire qu'elle n'était pas tirée d'affaire, et qu'elle recommencerait forcément, comme un gamin qui a déjà volé – au fond du regard du Londonien. Loin de mal le prendre, il essaya de s'en amuser à son tour, afin de dédramatiser la situation au possible. Plutôt difficile à faire, mais pourquoi ne pas essayer après tout. « <font color="seagreen">Et ça te fais rire en plus ? Te regarder comment ? Comme ça ?</font> », ajouta-t-il en la regardant de façon insistante, avec cet air signifiant amenons la sorcière sur le bûché et brûlons là sans plus attendre. Les plaisanteries les meilleures étant les plus courtes, il stoppa très vite son manège, avant de reprendre d'un ton à demi-sérieux. « <font color="seagreen">Permettez-moi de vous dire que votre humour est d'un goût plus que douteux Miss Kellers !</font> » Au moment où elle fit mine de bouder, il en vint à se dire qu'elle n'allait sûrement pas lui rendre la vie facile. Mais si elle voulait pouvoir retrouver rapidement un semblant d'autonomie, il faudrait qu'elle se plie aux règles instaurées par les médecins. Enfin tous ces gens étaient bien gentils, mais ils avaient oubliés de lui confier le manuel de gardiennage de malade pour les nuls. <br /><br />Comme un fait exprès, comme pour marquer la difficulté de la situation à venir, l'ascenseur faisait des siennes. Un message annonciateur de ce que serait la suite. Gravir des montagnes, braver les éléments jusqu'à en perdre haleine et éprouver la peur ; la peur qu'elle ne s'effondre et ne se fasse mal. Son sang ne fît qu'un tour lorsqu'il l'aperçut juste là, en train de se battre contre elle-même, se faisant violence pour se relever. Que croyait-elle, qu'elle était capable de tenir debout seule en si peu de temps ? Joan était comme tout le monde après tout, loin d'être surhumaine et avec ses faiblesses, malgré ce qu'elle semblait croire. Ce nouveau regard qu'elle posa sur lui, il n'était pas sûr de l'aimer et encore moins de l'oublier. Durant une micro-seconde, il en vint à se dire qu'il n'aurait pas dû intervenir de cette façon, mais l'angoisse l'avait emporté sur tout le reste. Les dernières paroles de Joan furent bien pires qu'un coup de poing asséné en plein sur le plexus solaire, tout comme la voir aussi désespérée. Cela lui creva le cœur de la voir dans cet état. Se dire que cela risquait de durer un certain temps était bien pire encore. Ethan l'aida à se rasseoir et vint s'installer à ses côtés. Le cœur battant la chamade, témoignant encore de cette peur éprouvée deux minutes plus tôt, il pesa ses mots avant de prendre la parole. « <font color="seagreen">Calmes toi. Être bloquée dans ce fauteuil, et donc ici ça n'a rien de drôle c'est sur, mais à part attendre que le temps fasse son œuvre, il n'y a rien d'autre à faire. Pendant ce temps évite de jouer les Kamikazes, attends au moins quelques séances de rééducation pour ça ! </font>» Voyant à quel point elle avait aussi peur que lui, le Londonien la prit dans ses bras. Dans un murmure il ajouta : « <font color="seagreen">Je t'interdis de penser une chose pareille ! C'est juste une question de temps, d'accord ? Bientôt tout ça te paraîtras complètement stupide et tu pourras de nouveau cavaler dans les escaliers.</font> » A la fin de sa phrase, il déposa ses lèvres contre le front de son grand amour. Cette épreuve ne serait pas plus facile pour l'un que pour l'autre, alors autant ne pas se battre dès le début. « <font color="seagreen">Tu me laisses me remettre de la montée des escaliers trois minutes deux et puis on va dehors pour s'aérer un peu, ça te vas ?</font> » Que pouvait-il lui proposer de plus intéressant ? Un saut en parachute, la montée de l'Everest, la visite de l'empire state building ? Rien de tout ça, mais la visite du quartier serait certainement aussi intéressante voire excitante que ces trois activités combinées. <br /></div><br /><center></blockquote></div></blockquote></div><div class="clear"></div><div class="signature_div"></div></div><span class="gensmall"></span></td></tr></table></td></tr><tr><td class="row1 browse-arrows" align="center" valign="middle" width="150"><a href="#top"><img class="sprite-arrow_prosilver_up" src="https://2img.net/i/empty.gif" alt="Revenir en haut" loading="lazy" /></a> <a href="#bottom"><img class="sprite-arrow_prosilver_down" src="https://2img.net/i/empty.gif" alt="Aller en bas" loading="lazy" /></a></td><td class="row1 messaging gensmall" width="100%" height="28"><table border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tr><td valign="middle"> </td></tr></table></td></tr><tr class="post"><td class="row2" valign="top" width="150"><br><div class="vava2"><div class="profilentour"><br><span class="name"><a name="55354"></a><div class="vava3"><img loading="lazy" src="https://2img.net/u/1116/18/86/54/avatars/gallery/invita10.png" alt="Anonymous" style="max-width: 200px; max-height: 320px" /></div><br><div class="vava1"><div class="welcome">WELCOME TO DETROIT</div><strong>Invité </strong></span></div><span class="postdetails poster-profile"></div> <br><div class="infoentour"><br><br> </span><br /></div></div><img src="https://2img.net/i/fa/empty.gif" alt="Joan ϟ My eyes were glued on life and they were full of tears. Empty" style="width:150px;height:1px" /></td><td class="row2" <td class="row2" valign="top" width="100%" height="28" colspan="2"><div class="fleche"> </div><table width="100%" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0" class="bulle"><tr><td><span class="postdetails"><img class="sprite-icon_post_target" src="https://2img.net/i/empty.gif" alt="Message" title="Message" border="0" />Sujet: Re: Joan ϟ My eyes were glued on life and they were full of tears. <img src="https://2img.net/i/fa/empty.gif" alt="Joan ϟ My eyes were glued on life and they were full of tears. Empty" border="0" />Jeu 22 Nov 2012 - 19:17</span></td><td valign="top" nowrap="nowrap" class="post-options"> </td></tr><tr><td colspan="2" class="hr"><hr /></td></tr><tr><td colspan="2"><div class="postbody"><div><blockquote><center><div style="border-left: 6px solid #B6D2CA; border-right: 6px solid #B6D2CA; background-color: #ECF8FB; -moz-border-radius: 20px; -webkit-border-radius: 20px; border-radius: 20px; width: 500px;"> <center> <br /><div style="letter-spacing: -3px; font-family: Times New Roman; font-size: 40px; color: #C6C49C;">"My eyes were glued on life and they were full of tears."</div> <br /><img src="https://2img.net/h/media.tumblr.com/tumblr_mcfcmb5p9J1rtssdu.gif" width="450"; style="-moz-border-radius: 25px; -webkit-border-radius: 25px;border-radius: 25px;"><br /><font face="Tahoma"><strong><font color="grey">FEAT. ETHAN & JOAN</font></strong></font><br /><br /><div align="justify">Si Joan en était là aujourd'hui, c'était uniquement sa faute. Simple constat qui impliquait beaucoup d'émotions paradoxales. D'abord, la haine, oui cette fameuse haine qui était revenue au grand galop dès qu'elle savait qu'elle avait détruit les seules choses véritablement importantes de sa vie. Devenir l'ombre de soi même, errer dans une nouvelle vie, ne plus se reconnaitre. Joan avait peur de changer et en très mal ce qui semblai se confirmer au vu de ses réactions successives à la sortie de l'hôpital. Bien évidemment, elle ne pouvait pas garder son sarcasme pour elle et c'était Ethan qui devait payer le prix de sa propre tentative d'en finir. Andy tenta d'accompagner ses propos de sourires absolument forcés. Elle retrouvait la vie pourtant, le dehors, ce qu'elle avait attendu pendant des jours alors pourquoi tout cela ne paraissait-il plus suffisant tout d'un coup? Elle perdait son indépendance et elle avait encore un peu de mal à faire face à sa nouvelle condition. Joan aimait Ethan inconditionnellement et d'une force plus qu'exceptionnelle pour une handicapée des sentiments comme elle mais elle n'arrivait pas à s'imaginer qu'il allait devoir s'occuper d'elle. Elle était faible finalement. Après tout ce qu'elle avait dû traverser, ce petit obstacle la dégoûtait plus que tout le reste et son sourire s'évanouit bien vite. Arrivée à l'appartement, tout devint insupportable: son immobilité, ce silence, cette solitude de quelques minutes. Joan devait se lever et si elle ne le faisait pas aujourd'hui, elle ne ferait que retarder sa nouvelle vie. Il en était hors de question. Elle avait des choses à faire et elle comptait bien profiter de cette nouvelle chance, elle ne le pouvait pas tant que ce fichu fauteuil lui faisait de l'oeil. Celui-ci ne manqua pas de faire son retour fracassant dans son champ de vision et sa mimique de douleur se transforma en rictus haineux qui sembla se diriger instinctivement vers Ethan qui voulait seulement l'aider à éviter une nouvelle catastrophe. La jeune femme réussit à se calmer au prix d'un formidable effort et elle s'en voulut instantanément. Pourquoi agissait-elle de la sorte? Pourquoi continuait-elle à faire autant de mal à cet homme qu'elle aimait plus que sa propre vie, plus que tout d'ailleurs? Il était son rêve éveillé, ce qu'elle avait désiré pendant plus de dix ans et désormais qu'elle l'avait à sa portée, elle faisait tout pour qu'il prenne son envol, l'abandonnant à son propre sort. Une vraie masochiste, voilà ce que Kellers était. <br />Les deux jeunes gens finirent assis sur le divan alors que Joan contemplait le mur en face d'elle, faisant tout pour éviter le regard inquiet d'Ethan. Non, elle n'était pas prête pour cela, elle ne serait jamais prête à être réduite à une handicapée même si c'était pour une courte période. Elle avait du mal à supporter les regards sur elle, la tueuse ne voulait pas de pitié pas après ce qu'elle avait fait, pas après l'égoïsme dont elle avait fait preuve. C'était sa faute tout simplement et rien de ce que pourrait dire l'amour de sa vie ne changerait ce fait. Ethan lui implorait d'attendre, d'arrêter tout de suite ses pulsions kamikazes et un rire sarcastique sortit de la bouche de Joan. Ce qu'elle faisait aujourd'hui n'avait rien à voir avec sa tentative et pourtant, le même type de vocabulaire était utilisée. Elle se tourna vers son petit ami et sans afficher d'expression particulière, elle lui répondit calmement.<br /><br /><font color="black">Je ne fais pas ma kamikaze. Je me rééduque Thany. J'ai besoin de personne pour ça. J'ai jamais eu besoin de personne, je suis encore capable de marcher sans avoir besoin d'un déambulateur quand même...</font><br /><br />En réalité, Joan avait peur, peur qu'elle ne reprenne pas ses forces. Elle était allée jusqu'au bout d'elle même et la fatigue la terrassait. Elle se sentait si mal, à la limite d'avoir la nausée, énervée contre elle même. Ethan dût sentir son mal-être et lui offrit ses bras comme protection. Joan se sentit un peu mieux, plus à même de se contrôler même si elle sentait encore que ses nerfs étaient à fleur de peau. Toujours à la limite de craquer, la jeune femme se refusait à montrer ses faiblesses de nouveau, elle l'avait déjà trop fait devant Ethan. Alors qu'elle se calmait dans les bras de son fiancé, celui-ci tentait de la rassurer. Bientôt, tout cela ne serait que de l'histoire ancienne et ils pourraient débuter une vie normale. Mais qu'est ce que cela pouvait signifier pour quelqu'un comme Andy? Une vie comme celle-là, elle en avait rêvé mais elle avait toujours refusé de voir plus loin. Ce n'était pas pour elle, tout simplement. Aujourd'hui pourtant, c'était bien réel et Joan était tellement effrayée de tout faire rater avec son inconstance sans limite. Elle échangea un regard tendre avec Ethan et le laissa l'embrasser sur le front alors qu'elle se calait encore un peu plus dans ses bras. C'était si revigorant d'aimer démesurément et de savoir que ce sentiment était plus que partagé. Joan ne savait pas réellement quoi lui répondre cependant: non, elle ne désirait pas se tuer la santé, encore moins courir les chemins ou les escaliers comme il le suggérait, elle voulait juste se faire pardonner auprès de lui pour tout ce qu'elle lui avait fait subir ces derniers temps et cela ne serait possible que lorsqu'il ne resterait plus aucune trace physique de ce qui s'était passé justement. <br /><br /><font color="black">Le temps m'énerve Thany. Parce que tu sais aussi bien que moi qu'il est contre nous alors si je mets deux mois à reprendre des forces, qui sait ce qui peut se passer pendant ce foutu temps? J'ai pas le temps d'attendre même si tu peux pas le comprendre...</font><br /><br />Frustrée, au bord de la rupture, Joan tourna de nouveau son regard devant elle et écouta avec attention la proposition d'Ethan. Pourquoi tout cela ne l'importait-elle pas? Elle refusait la patience, Andy ne voulait pas respirer l'air frais ou regarder les feuilles tomber des arbres, elle voulait tout et tout de suite sous peine de rater toute sa vie. Etait-ce cela la sensation qui revenait perpétuellement chez les gens qui avaient survécu à leur suicide? Elle finit par se retourner vers Ethan avec un regard un peu triste, elle attrapa sa main pour être certaine qu'il ne s'évaporerait pas dans l'immédiat puis tenta un maigre sourire avant de baisser les yeux. <br /><br /><font color="black">Je veux pas sortir Thany. J'ai envie de rien là. Juste que ce fauteuil dégage de ma vue, c'est tout. Je suis désolée, j'aurais dû rester à l'hôpital. Cela fait à peine deux minutes que je suis là et je te donne déjà plein de raisons de me détester. Stiles n'aurait certainement pas dû me sauver...</font><br /><br /><br /></div></center><blockquote> <font color="grey"><div align="right"><span style="font-size: 8px; line-height: normal">La fiche a été entièrement crée par Holliday (ou Phoenix)</font></div></span></blockquote></div></center></blockquote></div><div class="clear"></div><div class="signature_div"></div></div><span class="gensmall"></span></td></tr></table></td></tr><tr><td class="row2 browse-arrows" align="center" valign="middle" width="150"><a href="#top"><img class="sprite-arrow_prosilver_up" src="https://2img.net/i/empty.gif" alt="Revenir en haut" loading="lazy" /></a> <a href="#bottom"><img class="sprite-arrow_prosilver_down" src="https://2img.net/i/empty.gif" alt="Aller en bas" loading="lazy" /></a></td><td class="row2 messaging gensmall" width="100%" height="28"><table border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tr><td valign="middle"> </td></tr></table></td></tr><tr class="post"><td class="row1" valign="top" width="150"><br><div class="vava2"><div class="profilentour"><br><span class="name"><a name="56299"></a><div class="vava3"><img loading="lazy" src="https://2img.net/u/1116/18/86/54/avatars/gallery/invita10.png" alt="Anonymous" style="max-width: 200px; max-height: 320px" /></div><br><div class="vava1"><div class="welcome">WELCOME TO DETROIT</div><strong>Invité </strong></span></div><span class="postdetails poster-profile"></div> <br><div class="infoentour"><br><br> </span><br /></div></div><img src="https://2img.net/i/fa/empty.gif" alt="Joan ϟ My eyes were glued on life and they were full of tears. Empty" style="width:150px;height:1px" /></td><td class="row1" <td class="row1" valign="top" width="100%" height="28" colspan="2"><div class="fleche"> </div><table width="100%" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0" class="bulle"><tr><td><span class="postdetails"><img class="sprite-icon_post_target" src="https://2img.net/i/empty.gif" alt="Message" title="Message" border="0" />Sujet: Re: Joan ϟ My eyes were glued on life and they were full of tears. <img src="https://2img.net/i/fa/empty.gif" alt="Joan ϟ My eyes were glued on life and they were full of tears. Empty" border="0" />Mer 28 Nov 2012 - 15:33</span></td><td valign="top" nowrap="nowrap" class="post-options"> </td></tr><tr><td colspan="2" class="hr"><hr /></td></tr><tr><td colspan="2"><div class="postbody"><div><blockquote><link href='http://fonts.googleapis.com/css?family=BenchNine' rel='stylesheet' type='text/css'><blockquote><br /><center><div style="width:540px; background-color:#D3E1A8; box-shadow: 0px 0px 4px #88906D"><br /><br /><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/zloCaH9LrCM?fs=1&hl=fr_FR" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="500" height="25"></embed></object><div style="width:500px; height:250px; background-image:url(http://25.media.tumblr.com/tumblr_m95ojkww4S1qensyao5_500.gif);"><div class="notes"></div></div><div style="width:470px; height: 40px; font-family: 'BenchNine', sans-serif; font-size:24px; color: white; text-align: left; background-color: black; padding: 15px; "><div style="float:left;"><img src="https://i.servimg.com/u/f34/15/94/31/19/testin10.png" style="height: 40px;"></div><div style="float:left; line-height:80%; margin-left: 2px;"> "My eyes were glued on life<br />and they were full of tears."</div></div><br /><div style="width:480px; background-color:white; padding: 10px; text-align:justify; margin-top: -10px; color:black; box-shadow: 0px 0px 5px #E1EDBB; font-size: 0.9em; line-height:200%;"><span style="font-family: 'BenchNine', sans-serif; color:#99A56F; font-size:16px">Laugh now, cry later.}</span> Le désespoir venait d'entrouvrir la porte du 525 Landmarks Boulevard, il avait jeté un œil ça et là, puis s'était ensuite glissé à pas feutrés – sans y être invité - à l'intérieur du logement, avant de s'installer confortablement entre les deux amants. Ce fantôme prenait tellement de place, qu'il formait même une sorte de dôme empoisonné au dessus de leur tête, prêt à frapper et à s'abattre sur eux. Un ami venait d'en remplacer un autre, au revoir chagrin, mais bienvenue tourment. Lequel des deux était le pire ? Ethan hésitait encore, lorsque Joan décrispa enfin la mâchoire, pour le sommer gentiment d'aller se faire voir avec son aide. Un peu déstabilisé, le Londonien ne s'était pas attendu à ce genre de réaction de la part de sa petite amie. Un ton froid, sans appel, presque mort, qui lui glaça les sangs en moins d'une seconde. Avait-il mal agi en se précipitant sur elle ? Guidé par la peur et la peur seule, il n'avait en aucun cas voulu la traiter telle une une personne incapable de se débrouiller par ses propres moyens. Une réponse commença à se former dans son esprit, le désespoir était sûrement bien pire que le chagrin, car si ce dernier finissait par prendre son envol de lui-même, le premier semblait quant à lui s'auto-alimenter des émois intérieur de son hôte. Un sentiment que l'on s'évertue à cacher à la face du monde, tout comme l'enfer, ce nid confortable à l'air irrespirable, d'où l'on prend un malin plaisir à s'écorcher vif ; brûler à petit feu en repensant à une action passée, remuer les cendres, faire repartir ce feu et empirer ce qui a été fait, périr des blessures infligées envers soi-même. Délire psychédélique sans queue ni tête. Pouvait-il revenir en arrière, analyser ses gestes, pour voir ce qui avait pêché ? Non, bien sûr que non, cela serait trop facile de faire un arrêt sur images, de rembobiner la bande lorsque bon le semble. Dommage. Sans doute l'avait-il blessée en agissant de la sorte, en se précipitant sur elle, comme s'il avait eu la ferme intention de retirer un bidon de soude, qu'un enfant de cinq ans aurait tenu dans ses mains. Peut-être... Dans ce cas, ils étaient quittes, car s'il avait cru bon d'agir de la sorte, Joan n'était pas forcée de se montrer blessante en affirmant par là, que jamais au grand jamais elle n'accepterait qu'il l'aide à avancer, que jamais elle ne s'appuierait sur lui. Indépendante jusqu'au bout, elle n'avait pas besoin de lui et ce ne serait certainement jamais le cas. C'est du moins de cette façon là qu'Ethan l'interpréta. Au final, ils en revenaient toujours au même point, comme un couloir sans fin, téléportant ceux qui oseraient l'emprunter toujours au même endroit, inlassablement, invariablement. Courir en cercles, jusqu'à en creuser une tranchée, jusqu'à ne plus apercevoir le ciel ; hurler, s'égosiller, courir toujours plus vite, se croire sorti d'affaire, mais retomber au point de départ. A force de courir, tout ce vent qu'il se prenait en pleine figure commençait à l'anéantir. Une nouvelle épreuve qui semblait leur rappeler que la vie n'est qu'un vulgaire enchaînement d'obstacles, le plus dur étant de ne pas s’essouffler avant la fin. Ethan préféra ne pas mettre le feu aux poudres, en essayant de remettre Joan à sa place, cela n'aurait servi à rien, le but n'étant certainement pas de se battre contre elle, mais plutôt avec elle. Ce qu'il vint à prouver inconsciemment en lui offrant ses bras, plutôt que des paroles acerbes. <br /><br />Avec le temps va, tout s'en va, c'est ce qu'il aurait voulu faire comprendre à la brunette. Elle finirait par se remettre d'aplomb, les stigmates de sa tentative de suicide ne paraîtrait alors plus. Le temps, ce grand allié, qu'elle considérait comme le pire des ennemis. Qu'entendait-elle par « <i>qui sait ce qui peut se passer pendant ce foutu temps ? </i>». Etait-il possible qu'elle projette à nouveau de... non, c'était impensable, il préféra faire taire cette satanée voix qui déraillait complètement. Tout se bousculait dans sa tête, il aurait voulu lui dire tellement, mais tout allait bien trop vite dans son esprit, c'est pourquoi son discours s'emmêla légèrement. Il voulait juste qu'elle sache qu'il avait pensé bien faire et qu'il ne désirait qu'une chose, la comprendre. Comprendre pourquoi elle réagissait aussi durement, comprendre pourquoi elle voulait à tout prix se battre contre elle-même. « <font color="seagreen">Contrairement à ce que tu sembles penser, le temps n'est pas qu'un ennemi... Je ne saurais peut-être jamais exactement par quelles épreuves tu es passée, tes tourments, tes peurs, l'affreuse sensation de changer, de vieillir, de manquer de temps, et puis celle bien pire, qui ne doit plus te quitter, depuis que ce salaud... peu importe... On a tous nous démons Andy, on doit tous un jour les combattre, même si les gens ne comprennent pas vraiment. Je crois pourtant que j'ai compris. Je veux comprendre. Je veux te comprendre. En tout cas j'essaierai de toutes mes forces et si parfois je n'y arrive pas, si jamais je me méprends sur quelque chose ou si je passe à côté, je te prie, je te supplie de me le dire, de me l'indiquer de ton mieux, et de me pardonner si, de temps en temps, je me montre stupide... Comme là tout de suite, je sais que je n'ai pas bien réagis, mais tu m'as vraiment fait peur !</font> »<br /><br />Qu'elle soit elle, à nouveau, et pas cette ombre fluette qu'elle était devenue - cette femme au dessus de la falaise, qui contemplait le vide en contrebas - c'est tout ce qu'il voulait, tout ce qu'il demandait. Pour cela, le meilleur moyen d'y parvenir était de faire déguerpir ce désespoir toujours assis entre eux, qui prenait de plus en plus de place, allant jusqu'à les pousser, dans le but de les faire – peut-être – tomber par terre. Agir, le meilleur antidote au monde contre ce fardeau. Faire éclater ce dôme, en évitant toutefois les projectiles. Pour l'instant, le seul moyen envisageable d'écarter ce poison, était d'évacuer ce maudit fauteuil, l'éloigner hors de la vue de la Londonienne. La main de Joan dans la sienne, c'est presque par réflexe qu'il crispa ses doigts, quand sa petite amie évoqua le fait qu'il aurait été préférable qu'elle ne réchappe pas de sa tentative de suicide. Comment pouvait-elle affirmer une telle absurdité ? Avait-elle la moindre idée de ce que Stiles ou lui-même avait pu endurer, lorsqu'elle avait décidé que la vie ne valait plus le coup d'être vécue ? Des paroles qu'il eût du mal à ingérer, plat insipide dont il n'appréciait vraiment pas la saveur. « <font color="seagreen">Ok... si tu ne veux pas sortir, alors on ne sortira pas. Je veux juste que tu te sentes bien, ou mieux, enfin tu m'as compris ! Au risque de me répéter et de passer pour un rabat-joie, je t'interdis de dire ça, ou bien même de penser à ça, je ne sais pas si tu réalises ce que tu dis ! Je n'ai pas de raison de te détester, parce que j'ai accepté de jouer le jeu, ce que je n'aime pas du tout par contre c'est cette façon que tu as de... de, je n'arrive même pas à trouver les mots. Tu es sortie de l'hôpital et tu n'y retourneras pas. Et pour le fauteuil, il suffisait de demander.</font> » Action, réaction. Il délaissa Joan quelques secondes à peine, le temps de faire rouler le fauteuil dans une autre pièce, puis il revint s'installer auprès de la jeune femme. « <font color="seagreen">Dès que tu n'auras plus besoin de cet objet de l'horreur, tu auras le droit de le brûler ou bien de le massacrer, c'est promis !</font> » Ne sachant pas vraiment comment se comporter, il essayait à peu près tout, la médiation, l'humour, la tendresse, seule la colère était à proscrire.<br /></div><br /><center></blockquote></div></blockquote></div><div class="clear"></div><div class="signature_div"></div></div><span class="gensmall"></span></td></tr></table></td></tr><tr><td class="row1 browse-arrows" align="center" valign="middle" width="150"><a href="#top"><img class="sprite-arrow_prosilver_up" src="https://2img.net/i/empty.gif" alt="Revenir en haut" loading="lazy" /></a> <a href="#bottom"><img class="sprite-arrow_prosilver_down" src="https://2img.net/i/empty.gif" alt="Aller en bas" loading="lazy" /></a></td><td class="row1 messaging gensmall" width="100%" height="28"><table border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tr><td valign="middle"> </td></tr></table></td></tr><tr class="post"><td class="row2" valign="top" width="150"><br><div class="vava2"><div class="profilentour"><br><span class="name"><a name="56963"></a><div class="vava3"><img loading="lazy" src="https://2img.net/u/1116/18/86/54/avatars/gallery/invita10.png" alt="Anonymous" style="max-width: 200px; max-height: 320px" /></div><br><div class="vava1"><div class="welcome">WELCOME TO DETROIT</div><strong>Invité </strong></span></div><span class="postdetails poster-profile"></div> <br><div class="infoentour"><br><br> </span><br /></div></div><img src="https://2img.net/i/fa/empty.gif" alt="Joan ϟ My eyes were glued on life and they were full of tears. Empty" style="width:150px;height:1px" /></td><td class="row2" <td class="row2" valign="top" width="100%" height="28" colspan="2"><div class="fleche"> </div><table width="100%" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0" class="bulle"><tr><td><span class="postdetails"><img class="sprite-icon_post_target" src="https://2img.net/i/empty.gif" alt="Message" title="Message" border="0" />Sujet: Re: Joan ϟ My eyes were glued on life and they were full of tears. <img src="https://2img.net/i/fa/empty.gif" alt="Joan ϟ My eyes were glued on life and they were full of tears. Empty" border="0" />Mer 5 Déc 2012 - 18:39</span></td><td valign="top" nowrap="nowrap" class="post-options"> </td></tr><tr><td colspan="2" class="hr"><hr /></td></tr><tr><td colspan="2"><div class="postbody"><div><blockquote><center><div style="border-left: 6px solid #B6D2CA; border-right: 6px solid #B6D2CA; background-color: #ECF8FB; -moz-border-radius: 20px; -webkit-border-radius: 20px; border-radius: 20px; width: 500px;"> <center> <br /><div style="letter-spacing: -3px; font-family: Times New Roman; font-size: 40px; color: #C6C49C;">"My eyes were glued on life and they were full of tears."</div> <br /><img src="https://2img.net/h/media.tumblr.com/tumblr_mcfcmb5p9J1rtssdu.gif" width="450"; style="-moz-border-radius: 25px; -webkit-border-radius: 25px;border-radius: 25px;"><br /><font face="Tahoma"><strong><font color="grey">FEAT. ETHAN & JOAN</font></strong></font><br /><br /><div align="justify">Il existe des milliers de façons de mourir: vous pouvez laisser votre vie vous échapper dans les mains d'une autre âme, vous pouvez tout aussi bien être à l'origine de cette erreur de jugement qui vous coûte la vie mais vous pouvez également désirer la mort comme si elle était un alter ego. De toutes les morts envisageables, la pire était bien celle-ci: laisser votre âme vagabonder, vous quitter alors que votre corps, lui, continuait d'opérer son manège, plus vivant que jamais. Joan expérimentait certainement la dernière alternative depuis quelques mois; sa raison de vivre mise hors d'état de nuire, la jeune femme avait perdu son équilibre et ce qui l'avait défini pendant dix ans. Alors que faire maintenant qu'elle avait survécu à l'improbable? Que faire lorsqu'un autre être entrait dans votre vie en espérant un partage inconditionnel? Joan avait toujours été seule, froide, distante, manipulatrice et s'adapter à sa nouvelle personnalité lui semblait bien impossible. Toujours forte certes, mais elle avait besoin d'aide, besoin d'autrui pour continuer à avancer? Cette envie d'indépendance était toujours plus forte que tout et l'amour qu'elle portait à Ethan était bien en totale contradiction avec ses pratiques d'antan en la matière. En réalité, Joan était perdue, complètement déconnectée. Un coin de son esprit était parfaitement conscient qu'elle ne devrait plus être ici, qu'elle ne méritait pas sa place et pourtant, son âme avait fini par revenir à la vie, portée par cet amour passionnel qu'elle vouait à Ethan. Il s'avérait donc que cette liberté avait un prix et cette incertitude cachait toujours un peu plus le paradoxe tranchant entre ses deux identités distinctes. Être une tueuse sanguinaire, elle avait toujours su l'être mais une femme amoureuse, que cela impliquait-il réellement? Un véritable choc des cultures, choc de son passé et son futur qui formait en cet instant une carapace de froideur autour de la jeune femme.<br />Une carapace de fer forgé, une carapace de haine, surtout envers elle même et qui finissait par atteindre violemment son entourage. Le temps que Kellers réalise le mal qu'elle continuait de perpétrer autour d'elle même, elle se concentra sur son environnement du moment. Elle était en colère: après tout, elle avait bien cherché tout ce qui lui arrivait présentement et son absurde tentative de suicide laissait des traces physiques qu'elle n'avait pas attendues. Coincée dans son propre corps pour un temps encore indéterminée, voilà la raison principale de son angoisse et sa haine. Avec cette peur affreuse de voir le temps lui glisser entre les doigts, de sentir les serres de la douleur se faire plus puissantes autour de son être, Joan n'était pas sûre que le lendemain pouvait leur être clément à tous les deux. Les yeux teintés d'une lueur glaciale jusqu'ici s'illuminèrent alors lorsqu'ils rencontrèrent ceux plein d'espoir d'Ethan. Il y croyait tellement à cet avenir qui semblait s'offrir finalement à eux que Joan ne pouvait qu'en être attendrie. L'amour de sa vie partageait cette folle conviction qu'à deux, les chagrins vécues séparément finiraient pas s'estomper naturellement. Comprendre, juste comprendre ce qu'Andy avait dans la tête en permanence, la guider vers des contrés plus colorées. Joan ne savait pas comment lui expliquer, elle ne le pourrait certainement jamais mais la jeune femme était intimement persuadée que lui plus que tout autre méritait cet effort de sa part parce que sans lui, elle n'était plus rien tout simplement.<br /><br /><font color="black">Je pourrais passer des années entières à t'expliquer que tu ne comprendrais pas. Il n'y a rien à en dire Thany, je t'assure. La seule chose que je sais aujourd'hui, c'est que j'ai passé dix ans à détruire les autres alors c'est à mon tour de payer. Tu n'as pas à remettre en cause ton comportement, d'aucune façon. Tu fais de ton mieux et c'est plus que suffisant. C'est mon cerveau qui déraille, il déraille autant que mon corps dans le cas présent et je me sens juste impuissante... C'est rien, ça passera!</font><br /><br />Des ombres, des visions, toutes ces images que Joan voulait effacer; elles finissaient toujours par revenir au grand galop, comme en cet instant. Son attitude en devenait exécrable, son discours en devenait violent et la tueuse ne ressemblait en rien à la promesse muette faite à l'éducateur quelques jours plus tôt sur son lit d'hôpital. Elle devait se reprendre et surtout n'agresser que la principale responsable de cette situation chaotique, elle même. Pour le moment, Kellers se rattachait à la vie, elle se rattachait à Ethan parce qu'il constituait tous ses espoirs, tout ce qu'elle chérissait même si elle était bien loin de lui montrer.<br />Une grimace de désespoir lui échappa lorsqu'Ethan répondit à sa froideur avant de la quitter momentanément pour faire disparaître l'objet de discorde. En revenant à ses côtés, il tenta même un brin d'humour pour détendre l'atmosphère mais Joan ne réagit pas. En vérité, elle culpabilisait de ce qu'elle lui faisait subir au quotidien depuis qu'ils s'étaient retrouvés: elle causerait sa perte, Joan le savait et pourtant, elle pouvait pas envisager de le quitter. A la place, lorsqu'elle réalisé ce simple constat, elle se raccrocha à lui avec plus de force. Joan revint dans ses bras, rattacha sa main à la sienne et lui caressa même le bras, apaisant de la sorte la tension qui subsistait dans la pièce. Après un léger silence, Joan releva son regard vers lui, son masque de froideur désormais disparu.<br /><br /><font color="black">Je suis désolée Thany. Je ne devrais pas me comporter comme cela avec toi. Tu essayes juste de m'aider et on dirait juste que je suis en guerre contre toi, et contre moi même évidemment. Je vais faire attention, je ne voudrais pas te perdre au moment où j'ai le plus besoin de toi. Je suis vraiment désolée de te laisser de côté et te faire ressentir que je te hais alors que c'est tout le contraire en réalité. Je vais tenter de faire abstraction du fauteuil et me concentrer sur toi, ce sera mieux pour tout le monde!</font><br /><br />Puis, la jeune miraculée lui fit un léger sourire plus qu'affectueux. Oui, Joan Kellers pouvait s'améliorer, elle était capable d'aimer à la folie et elle comptait bien ne pas laisser partir cette agréable sensation au creux de son ventre, pas pour le moment en tout cas...<br /><br /></div></center><blockquote> <font color="grey"><div align="right"><span style="font-size: 8px; line-height: normal">La fiche a été entièrement crée par Holliday (ou Phoenix)</font></div></span></blockquote></div></center></blockquote></div><div class="clear"></div><div class="signature_div"></div></div><span class="gensmall"></span></td></tr></table></td></tr><tr><td class="row2 browse-arrows" align="center" valign="middle" width="150"><a href="#top"><img class="sprite-arrow_prosilver_up" src="https://2img.net/i/empty.gif" alt="Revenir en haut" loading="lazy" /></a> <a href="#bottom"><img class="sprite-arrow_prosilver_down" src="https://2img.net/i/empty.gif" alt="Aller en bas" loading="lazy" /></a></td><td class="row2 messaging gensmall" width="100%" height="28"><table border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tr><td valign="middle"> </td></tr></table></td></tr><tr class="post"><td class="row1" valign="top" width="150"><br><div class="vava2"><div class="profilentour"><br><span class="name"><a name="57534"></a><div class="vava3"><img loading="lazy" src="https://2img.net/u/1116/18/86/54/avatars/gallery/invita10.png" alt="Anonymous" style="max-width: 200px; max-height: 320px" /></div><br><div class="vava1"><div class="welcome">WELCOME TO DETROIT</div><strong>Invité </strong></span></div><span class="postdetails poster-profile"></div> <br><div class="infoentour"><br><br> </span><br /></div></div><img src="https://2img.net/i/fa/empty.gif" alt="Joan ϟ My eyes were glued on life and they were full of tears. Empty" style="width:150px;height:1px" /></td><td class="row1" <td class="row1" valign="top" width="100%" height="28" colspan="2"><div class="fleche"> </div><table width="100%" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0" class="bulle"><tr><td><span class="postdetails"><img class="sprite-icon_post_target" src="https://2img.net/i/empty.gif" alt="Message" title="Message" border="0" />Sujet: Re: Joan ϟ My eyes were glued on life and they were full of tears. <img src="https://2img.net/i/fa/empty.gif" alt="Joan ϟ My eyes were glued on life and they were full of tears. Empty" border="0" />Mar 11 Déc 2012 - 18:56</span></td><td valign="top" nowrap="nowrap" class="post-options"> </td></tr><tr><td colspan="2" class="hr"><hr /></td></tr><tr><td colspan="2"><div class="postbody"><div><blockquote><link href='http://fonts.googleapis.com/css?family=BenchNine' rel='stylesheet' type='text/css'><blockquote><br /><center><div style="width:540px; background-color:#D3E1A8; box-shadow: 0px 0px 4px #88906D"><br /><br /><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/cEplGZ_M7s8?fs=1&hl=fr_FR" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="500" height="25"></embed></object><div style="width:500px; height:250px; background-image:url(http://25.media.tumblr.com/tumblr_m95ojkww4S1qensyao5_500.gif);"><div class="notes"></div></div><div style="width:470px; height: 40px; font-family: 'BenchNine', sans-serif; font-size:24px; color: white; text-align: left; background-color: black; padding: 15px; "><div style="float:left;"><img src="https://i.servimg.com/u/f34/15/94/31/19/testin10.png" style="height: 40px;"></div><div style="float:left; line-height:80%; margin-left: 2px;"> "My eyes were glued on life<br />and they were full of tears."</div></div><br /><div style="width:480px; background-color:white; padding: 10px; text-align:justify; margin-top: -10px; color:black; box-shadow: 0px 0px 5px #E1EDBB; font-size: 0.9em; line-height:200%;"><span style="font-family: 'BenchNine', sans-serif; color:#99A56F; font-size:16px">Laugh now, cry later.}</span> L'amour plus fort que tout, l'amour qui triomphe toujours. Ce sentiment puissant capable de ramener à la vie n'importe quel corps mort, qui donne des ailes et confère la force d'anéantir toutes les barrières rencontrées sur le long chemin de la vie. Celui-là même, qui lui faisait accepter la situation sans broncher, agissant au mieux pour que sa petite amie se sente bien malgré l'état – physique et moral - dans lequel elle se trouvait. L'amour encore et toujours qui avait balayé en une fraction de seconde – emportant cet asile avec une facilité déconcertante, fabriqué à la va vite, à l'aide des corps de ses victimes, censé la protéger de cette pluie torrentielle d'hémoglobine – les agissements passés de Joan. Une preuve qu'aucun secret n'est assez dangereux pour être livré. Une preuve que l'amour peut tout réparer, songea-t-il avec douceur. Un signe qu'il faut juste accepter les chaînes nous entravant. Et au lieu de s'arracher la peau contre elles en essayant de fuir, attendre que le temps nous amaigrisse, nous affaiblisse. Et qu'un jour les chaînes ne nous aillent plus et que, tout naturellement, elles glissent et nous libèrent... enfin ! Contrairement à ce qu'il cherchait à faire au sujet de son grand amour, le sentiment qu'il éprouvait à son égard lui ne cherchait pas être compris, seulement ressenti et partagé. En silence tout d'abord, il opina du chef, écoutant toujours attentivement les paroles que débitait à un rythme effréné Joan. Ces dernières ne le blessèrent pas, bien au contraire, mais il se sentit tout aussi impuissant que la jeune femme. Les mots lui manquèrent cruellement. Comment rassurer quelqu'un en ne sachant pas vraiment soi-même ce que l'autre endure ? Faire de son mieux, d'accord, mais de quoi était fait le mieux en cet instant ? Comment faire partir ces cumulus s'amassant au dessus de la tête de la brunette ? Souffler dessus, ou bien attendre qu'une énorme tempête les emmènent au loin - souvenir alors vague, les suivre du regard durant un instant, puis passer à autre chose – comme le temps qui emporte tout, même les cris de rage, ne plus rien voir alors que des mirages ; se dire que cela passera, que cette image montée de toute part par son propre esprit disparaîtra bientôt, irradiée par les profondeurs de son moi intérieur. «<font color="seagreen"> Tu racontes n'importe quoi, ton cerveau se porte parfaitement bien ! Faire de mon mieux, je ne trouve pas que ce soit suffisant, je voudrais faire tellement plus. Je voudrais être capable de te sortir de ta prison, de pouvoir te rendre en un claquement de doigt ton autonomie, mais surtout te permettre d'oublier tout ça, faire en sorte que ce voyage en enfer ne soit plus qu'un souvenir lointain ! </font>» Le chemin de la rédemption et de l'oubli serait encore long, très long, mais à deux, main dans la main ils y parviendrait. Image réconfortante que de les voir s'avancer d'un pas assuré, dans le clair obscur du présent, attendant qu'un jour nouveau se lève, un nouvel hiver avec ses flocons tombant doucement au sol, trois claques pour une revanche, un renouveau, le salut ultime. L'abandon à jamais des fautes passées, se laver de tous péchés, ouvrir les bras en direction de ce nouveau destin. Nouveau destin qui portait un nom, gravé dans sa chair à l'encre indélébile – mais pourtant invisible – à jamais. <br /><br />Après son retour et après s'être occupé d'évacuer de la pièce l'objet de la discorde, Ethan avait bien vite retrouvé sa place auprès de Joan. Place qu'il n'avait plus envie de quitter et à laquelle il se sentait bien, comme lorsque l'on rentre chez soi après un long périple, que l'on regarde autour de soi en lâchant un soupir d'aise. La douceur du foyer ; là où il aurait dû être depuis bien longtemps, l'endroit qu'il ne quitterait pas, sauf si Joan le lui demandait. Un frisson de plaisir lui parcouru le bras, sous l'effet de la caresse de Joan. Elle s'excusa pour son comportement, comment pouvait-il lui en vouloir ? D'accord elle n'avait pas été très tendre, mais qui pouvait l'en blâmer au final ? Se retrouver coincée entre ces quatre murs, pas franchement l'éclate la plus totale. Un sourire se dessina au coin des lèvres d'Ethan, touché par les paroles de sa petite amie. Des excuses, un changement notoire dans le comportement de la jeune femme. Passer l'éponge, effacer ce léger incident du revers de la manche pour se concentrer sur autre chose, comme l'instant présent par exemple. «<font color="seagreen"> Je comprend en un sens, que tu sois révoltée, il y a sûrement plus drôle que d'être bloquée ici. Si ça te fais du bien de te défouler sur moi, fais toi plaisir... </font>», ajouta-t-il avec un large sourire avant de lui voler un baiser avec toute la tendresse dont il était capable. « <font color="seagreen">… trêve de plaisanteries, je ne vais pas partir, je ne vais pas t'abandonner si c'est ce qui te fais peur, même si tu venais à te comporter comme la pire des garces, je prendrais sur moi le temps qu'il faudra, le temps que tu ailles mieux ! Je sais que c'est la colère qui parle pour toi, mais j'apprécie quand même tes excuses et l'effort que ça t'as demandé ! </font>» Un nouveau geste tendre pour accompagner ses paroles, un geste de plus, tandis qu'il la dévorait du regard et lui caressait les cheveux en silence. Ethan espérait qu'une légère dispute de ce genre ne se reproduirait pas de si tôt, mais surtout que Joan prendrait son mal en patience, même si cette partie là n'était pas gagnée d'avance, voire pas du tout. Dompter un tigre s'avérerait certainement un exercice d'une facilité déconcertante à côté de ce qui devait les attendre. <br /></div><br /><center></blockquote></div></blockquote></div><div class="clear"></div><div class="signature_div"></div></div><span class="gensmall"></span></td></tr></table></td></tr><tr><td class="row1 browse-arrows" align="center" valign="middle" width="150"><a href="#top"><img class="sprite-arrow_prosilver_up" src="https://2img.net/i/empty.gif" alt="Revenir en haut" loading="lazy" /></a> <a href="#bottom"><img class="sprite-arrow_prosilver_down" src="https://2img.net/i/empty.gif" alt="Aller en bas" loading="lazy" /></a></td><td class="row1 messaging gensmall" width="100%" height="28"><table border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tr><td valign="middle"> </td></tr></table></td></tr><tr class="post"><td class="row2" valign="top" width="150"><br><div class="vava2"><div class="profilentour"><br><span class="name"><a name="58264"></a><div class="vava3"><img loading="lazy" src="https://2img.net/u/1116/18/86/54/avatars/gallery/invita10.png" alt="Anonymous" style="max-width: 200px; max-height: 320px" /></div><br><div class="vava1"><div class="welcome">WELCOME TO DETROIT</div><strong>Invité </strong></span></div><span class="postdetails poster-profile"></div> <br><div class="infoentour"><br><br> </span><br /></div></div><img src="https://2img.net/i/fa/empty.gif" alt="Joan ϟ My eyes were glued on life and they were full of tears. Empty" style="width:150px;height:1px" /></td><td class="row2" <td class="row2" valign="top" width="100%" height="28" colspan="2"><div class="fleche"> </div><table width="100%" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0" class="bulle"><tr><td><span class="postdetails"><img class="sprite-icon_post_target" src="https://2img.net/i/empty.gif" alt="Message" title="Message" border="0" />Sujet: Re: Joan ϟ My eyes were glued on life and they were full of tears. <img src="https://2img.net/i/fa/empty.gif" alt="Joan ϟ My eyes were glued on life and they were full of tears. Empty" border="0" />Ven 21 Déc 2012 - 15:12</span></td><td valign="top" nowrap="nowrap" class="post-options"> </td></tr><tr><td colspan="2" class="hr"><hr /></td></tr><tr><td colspan="2"><div class="postbody"><div><blockquote><center><div style="border-left: 6px solid #B6D2CA; border-right: 6px solid #B6D2CA; background-color: #ECF8FB; -moz-border-radius: 20px; -webkit-border-radius: 20px; border-radius: 20px; width: 500px;"> <center> <br /><div style="letter-spacing: -3px; font-family: Times New Roman; font-size: 40px; color: #C6C49C;">"My eyes were glued on life and they were full of tears."</div> <br /><img src="https://2img.net/h/media.tumblr.com/tumblr_mcfcmb5p9J1rtssdu.gif" width="450"; style="-moz-border-radius: 25px; -webkit-border-radius: 25px;border-radius: 25px;"><br /><font face="Tahoma"><strong><font color="grey">FEAT. ETHAN & JOAN</font></strong></font><br /><br /><div align="justify">Dix années de misère, dix années à s'enfoncer toujours un peu plus chaque jour dans le labyrinthe souterrain qu'était la vie. La souffrance, Joan l'avait toujours en elle, compagnon silencieux qui l'empêchait d'ouvrir complètement les yeux sur ce que ce monde pouvait lui apporter. La beauté d'un matin, le bien être d'un moment partagé avec une personne qui vous aimait, toutes ces petites choses que le commun des mortels expérimentait et qui leur permettait de se lever un matin de plus sans vouloir en finir avec eux mêmes. Le bout du tunnel, Kellers avait fini par le voir: pas aussi sombre qu'elle ne le pensait, la lueur d'espoir brillant d'un éclat sincère pour finalement la faire remonter à la surface de la Terre. La souffrance était toujours présente oui, mais elle était amplement atténuée par l'amour profond qu'elle vouait à son ami d'antan. Elle nageait dans un nouveau brouillard, respirait un nouvel air et même si elle se perdait encore dans les volutes nuageuses, Joan savait qu'elle retrouvait toujours sa route, son point d'ancrage, son Ethan. Rien ne durait toujours pourtant et elle était extrêmement bien placée pour le savoir mais espérer était suffisant aujourd'hui pour lui voler un sourire. Andy avait détruit la vie de trop d'individus pour s'en sortir si facilement et cette fatalité, la jeune femme en avait pleinement conscience. Elle attendait seulement qu'on vienne chercher le prix qu'elle devait payer pour réparer ses erreurs, avec l'infime espoir que sa mort ne serait pas trop douloureuse. Cette mort qu'elle avait attendu les bras ouverts seulement quelques semaines auparavant, elle la redoutait plus que tout désormais. <br /><br />Tout ce que Joan pouvait opérer pour éviter d'être submergée par cette nouvelle peur qui la transperçait, était de se plonger dans le regard enivrant de son petit ami. Pendant des années, elle avait rejeté toute idée de penser à lui. Ne plus l'aimer, détruire toutes les belles images qu'elle avait de lui lorsqu'ils étaient des adolescents paumés et plein d'espoir pour l'avenir. Aujourd'hui, elle n'avait que lui pour l'empêcher de couler dans les abysses d'un océan qu'elle ne connaissait que trop bien: la dépression, l'angoisse et le regret. Ethan représentait son monde, un monde de joie et de sourires, un monde où l'amour triomphait de tous les sacrifices. Un monde où ils pourraient être ensemble éternellement, lavés de tous démons, lavés de toutes les douleurs qui les séparaient inéluctablement. Joan se doutait qu'elle perdrait Ethan un jour, qu'il était trop bon pour subsister aux côtés d'une femme aussi violente et aguerrie par la haine de tout ce qu'elle croisait sur cette Terre. Pourtant, cette femme n'avait l'impression que de vivre à travers son sourire, son regard, ses baisers et ses caresses. Elle ne s'était jamais sentie aussi vivante que dans ses bras, qu'en voyant son reflet dans ses yeux. Joan chérissait ses sensations plus que tout le reste même si en apparence, elle conservait toujours cette attitude froide pour se protéger des douleurs amenés par le partage de ses écarts les plus fous. <br />Avec conviction, la jeune tueuse écouta Ethan se diminuer encore une fois. C'est fou ce qu'il n'avait plus confiance en lui, les choses avaient finalement terriblement changé en une décennie: elle avait un tableau de meurtres à son actif et l'arrogance du jeune Sanders avait disparu derrière une montagne de doutes et de sentiments d'infériorité flagrants. En vérité, il en faisait plus qu'elle n'attendait de lui, Joan avait toujours compté sur elle même et le soutien remarquable qu'il lui apportait était amplement suffisant pour qu'Andy se rende compte de la chance qu'elle avait. <br /><br /><font color="black">Arrête de te torturer s'il te plait... J'ai choisi ce qui m'arrive et tu le sais. Tu ne peux rien faire de plus, tu es là et cela me suffit amplement. Je sais que je suis encore loin d'être celle que tu aimes mais j'espère que mon cerveau se remettra sur les rails et que tout cela s'arrangera. Ce sera bientôt un souvenir, j'en suis certain!</font><br /><br />Ne plus rien dire, laisser le silence arranger les pots cassés, les recoller dans l'espoir que la colle soit assez forte pour que les pièces maitresses ne se séparent plus. Joan se sentait apaisée subitement, il n'y avait rien d'autre qui comptait, rien d'autre que le contact d'Ethan, cette chose qui lui avait tant manqué dans le glauque hôpital de Detroit. D'un geste lent, elle alla caresser son visage alors que l'éducateur lui assurait qu'il n'avait pas l'intention de la quitter de sitôt. Il préférait même qu'elle s'acharne sur lui plutôt qu'elle ne se fasse du mal à nouveau, Joan laissa échapper un léger rire. Elle avait certainement un des caractères les plus difficiles à supporter et pourtant, Ethan ne s'en préoccupait pas du tout. A la place, il l'embrassa avec tendresse et Joan sentit une nouvelle fois les papillons faire une bataille au creux de son ventre. Jamais, elle ne pourrait se lasser de tous ces sentiments qui pouvaient l'envahir lorsqu'elle était en compagnie d'Ethan et même si elle devait apprendre à devenir quelqu'un d'autre, quelqu'un d'infiniment meilleure, elle ferait tous les efforts du monde pour devenir cette personne, parce qu'il n'y avait que lui dans son coeur, que lui dans ses yeux en permanence. Et rien ne pourrait la libérer de ce sentiment, rien excepté la mort et la folie. Un sourire resta sur son visage alors qu'elle conserva son visage très proche de celui de son petit ami. Espoir infini que les choses ne changent jamais, rien sauf ce maudit fauteuil évidemment. <br /><br /><font color="black">L'effort que ça m'a demandé... Tu peux le dire oui! Mais bon, je ferais tous les efforts du monde pour toi. C'est pas en restant une furie que je risque de te garder à mes côtés alors je vais tenter de calmer mes nerfs avant qu'on ne m'interne définitivement! Alors, si jamais je continue à me comporter comme une garce, n'hésite pas à balancer mon fauteuil par la fenêtre, ça m'apprendra à me comporter de manière plus civilisée. Enfin, espérons...</font><br /><br />Son sourire sur le visage, Andy entreprit de caresser les cheveux de son amour avant de finir par poser sa tête au creux de son cou. L'aimer infiniment, l'aimer éternellement, jusqu'à ce que la fin du monde ne les sépare...<br /><br /><br /></div></center><blockquote> <font color="grey"><div align="right"><span style="font-size: 8px; line-height: normal">La fiche a été entièrement crée par Holliday (ou Phoenix)</font></div></span></blockquote></div></center></blockquote></div><div class="clear"></div><div class="signature_div"></div></div><span class="gensmall"></span></td></tr></table></td></tr><tr><td class="row2 browse-arrows" align="center" valign="middle" width="150"><a href="#top"><img class="sprite-arrow_prosilver_up" src="https://2img.net/i/empty.gif" alt="Revenir en haut" loading="lazy" /></a> <a href="#bottom"><img class="sprite-arrow_prosilver_down" src="https://2img.net/i/empty.gif" alt="Aller en bas" loading="lazy" /></a></td><td class="row2 messaging gensmall" width="100%" height="28"><table border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tr><td valign="middle"> </td></tr></table></td></tr><tr class="post"><td class="row1" valign="top" width="150"><br><div class="vava2"><div class="profilentour"><br><span class="name"><a name="58501"></a><div class="vava3"><img loading="lazy" src="https://2img.net/u/1116/18/86/54/avatars/gallery/invita10.png" alt="Anonymous" style="max-width: 200px; max-height: 320px" /></div><br><div class="vava1"><div class="welcome">WELCOME TO DETROIT</div><strong>Invité </strong></span></div><span class="postdetails poster-profile"></div> <br><div class="infoentour"><br><br> </span><br /></div></div><img src="https://2img.net/i/fa/empty.gif" alt="Joan ϟ My eyes were glued on life and they were full of tears. Empty" style="width:150px;height:1px" /></td><td class="row1" <td class="row1" valign="top" width="100%" height="28" colspan="2"><div class="fleche"> </div><table width="100%" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0" class="bulle"><tr><td><span class="postdetails"><img class="sprite-icon_post_target" src="https://2img.net/i/empty.gif" alt="Message" title="Message" border="0" />Sujet: Re: Joan ϟ My eyes were glued on life and they were full of tears. <img src="https://2img.net/i/fa/empty.gif" alt="Joan ϟ My eyes were glued on life and they were full of tears. Empty" border="0" />Mer 26 Déc 2012 - 12:03</span></td><td valign="top" nowrap="nowrap" class="post-options"> </td></tr><tr><td colspan="2" class="hr"><hr /></td></tr><tr><td colspan="2"><div class="postbody"><div><blockquote><link href='http://fonts.googleapis.com/css?family=BenchNine' rel='stylesheet' type='text/css'><blockquote><br /><center><div style="width:540px; background-color:#D3E1A8; box-shadow: 0px 0px 4px #88906D"><br /><br /><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/08DjMT-qR9g?fs=1&hl=fr_FR" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="500" height="25"></embed></object><div style="width:500px; height:250px; background-image:url(http://25.media.tumblr.com/tumblr_m95ojkww4S1qensyao5_500.gif);"><div class="notes"></div></div><div style="width:470px; height: 40px; font-family: 'BenchNine', sans-serif; font-size:24px; color: white; text-align: left; background-color: black; padding: 15px; "><div style="float:left;"><img src="https://i.servimg.com/u/f34/15/94/31/19/testin10.png" style="height: 40px;"></div><div style="float:left; line-height:80%; margin-left: 2px;"> "My eyes were glued on life<br />and they were full of tears."</div></div><br /><div style="width:480px; background-color:white; padding: 10px; text-align:justify; margin-top: -10px; color:black; box-shadow: 0px 0px 5px #E1EDBB; font-size: 0.9em; line-height:200%;"><span style="font-family: 'BenchNine', sans-serif; color:#99A56F; font-size:16px">Laugh now, cry later.}</span> Un souvenir... que tout cela soit au plus vite derrière eux. Que cette épreuve ne soit plus qu'un semblant de cauchemar, comme le petit matin au réveil, lorsque l'on ouvre les yeux après une nuit agitée, en ne se rappelant que de certaines bribes, de certains passages, mais en éprouvant tout de même ce léger frisson devant des images apparaissant ça et là au fur et à mesure que les minutes s'écoulent. On ne se souvient alors plus bien de ce qui a pu nous effrayer, mais l'on garde en mémoire ce sentiment éprouvé. Souvenir nébuleux effrayant, conférant cette sensation de tachycardie mentale. Ethan aurait troqué son âme pour qu'il en soit ainsi en ce moment même. Ne plus se rappeler de tout, garder uniquement en tête la dureté de l'épreuve placée en travers de leur chemin. Comme Joan venait de le dire elle-même, tout ce qui arrivait aujourd'hui, elle en était l'investigatrice, mais il y avait tellement d'éléments qui entraient en ligne de compte, tellement de facteurs, qu'on ne pouvait décemment pas lui jeter la pierre. Comme à son habitude, elle semblait être persuadée qu'elle était responsable de tout ce qui lui était arrivé, qu'elle l'avait probablement mérité. Tant qu'elle n'aurait pas effacé ce schéma de sa tête, il se produirait sans doute des scènes de ce genre. Des paroles acides, des regards meurtriers... Pourtant le but de son petit ami n'était pas de se transformer en ennemi à abattre, mais bel et bien en épaule salvatrice. Prendre son mal en patience, voilà tout ce qu'il restait à faire. Attendre qu'elle arrête de pratiquer l'auto-flagellation et que tout s'arrange enfin. Peut-être qu'il en demandait trop, peut-être que tout cela était purement utopique, car les blessures de Joan étaient bien plus profondes qu'elles paraissaient être. Il savait que ce mal insondable remontait bien avant sa tentative de suicide. Ethan s'en voulait tellement et se sentait tellement responsable, qu'il jugeait que ce qu'il pouvait faire aujourd'hui n'était pas suffisant et ne le serait jamais, pour réparer le mal qui avait été fait. Il avait beau se dire que cela passerait, qu'il finirait par oublier et peut-être se pardonner vis à vis de cette fameuse soirée qui avait eu lieu il y a maintenant une décennie, mais il n'y parvenait pas vraiment. Alors il faisait semblant de ne pas s'en vouloir, et cela fonctionnait plutôt bien. Joan n'aurait pas tolérée le fait qu'il puisse s'en vouloir, le Londonien garda donc tout ceci pour lui, une fois de plus. « <font color="seagreen">Je ne vais pas te contredire là-dessus, tu l'as choisi, mais à t'entendre parler, on a l'impression que tu dérailles complètement et que tu sors d'un hôpital psychiatrique... Quand est-ce que tu cesseras de te dénigrer de la sorte ? Quoique tu puisses penser, tu es celle que j'aime et cela ne changera pas, alors fais moi plaisir et arrête de penser que tu es devenue Mister Hyde, parce que ce n'est pas le cas... enfin quoique, j'ai failli manger ton fauteuil pas plus tard que tout à l'heure, je vais finir par me poser des questions ! Quand au fait de me torturer, tu dois faire erreur sur la personne, parce que jusqu'à preuve du contraire, ce n'est vraiment pas mon genre !</font> » Un regard espiègle, le tout accompagné d'un grand sourire, celui venant avant toute chose du cœur, le tout noyé sous une bonne rasade d'humour, afin de faire passer la pilule, mais surtout pour que sa petite amie arrête de penser qu'elle n'était qu'une espèce de timbrée, dangereuse et uniquement bonne à enfermer jusqu'à la fin de ses jours. S'il y avait bien un travail à faire à partir de maintenant, ce serait celui-ci. Mais comment faire pour que la jeune femme cesse de se rabaisser de la sorte ? Excellente question, à laquelle il faudrait trouver au plus vite une réponse, une solution. <br /><br />Un silence léger s'installa dans la pièce, poussant du coude leur nouvel ami le désespoir, pour finalement prendre sa place tout naturellement. Présence préférable à toutes les autres, tandis qu'Ethan jouait avec une mèche de cheveux de la brunette après l'avoir embrassée. La suite de la conversation lui arracha une grimace. « <font color="seagreen">Joan !</font> », maugréa-t-il en fronçant exagérément les sourcils. « <font color="seagreen">Tu le fais exprès ou quoi ? Vas-y continue à te descendre plus bas que terre, surtout ne te gênes pas, tout ce que tu dis est tellement vrai de toute façon, que tu pourrais y passer la journée entière ! T'es impossible franchement, en quelle langue il faut que je te le dises ? Arrête avec ça, arrête de te dénigrer comme ça... c'est... super chiant ! T'as raison, c'est une bonne idée, je vais te balancer avec le fauteuil non pas si tu joues encore à la furie, mais si tu continues sur ta lancée de «<i> Je suis nulle et je mérite qu'on m'interne !</i> ». Je peux comprendre que tu en veuilles à la terre entière parce que tu es bloquée ici, par contre je ne pourrais jamais comprendre cette façon que tu as de te dévaloriser...</font> » Un débat froid, vain, tant qu'elle n'aurait pas changé d'optique mais surtout d'avis sur sa propre personne. Les mots semblaient être inutiles à ce stade, aussi s'interrompit-il, pour se concentrer uniquement sur son ressenti et se perdre dans les yeux de sa petite amie. Ethan avait cette sensation d'avoir eu la vie facile avant que ne survienne le drame de leur vie, le sentiment de ne servir à rien, si ce n'est se complaire dans quelque chose de totalement inutile et futile, et puis il avait partagé la peine de son grand amour, peut-être qu'il s'était puni inconsciemment à cause de ce qui s'était produit... et puis aujourd'hui, il avait l'impression d'être devenu quelqu'un. Tout en entourant Joan de ses bras, il sût qu'il était à sa place, qu'il avait enfin trouvé son but dans la vie, quoiqu'elle puisse en dire ou bien en penser et peu importe combien de temps sa guérison prendrait. Ethan était tellement heureux de l'avoir à ses côtés.<br /></div><br /><center></blockquote></div></blockquote></div><div class="clear"></div><div class="signature_div"></div></div><span class="gensmall"></span></td></tr></table></td></tr><tr><td class="row1 browse-arrows" align="center" valign="middle" width="150"><a href="#top"><img class="sprite-arrow_prosilver_up" src="https://2img.net/i/empty.gif" alt="Revenir en haut" loading="lazy" /></a> <a href="#bottom"><img class="sprite-arrow_prosilver_down" src="https://2img.net/i/empty.gif" alt="Aller en bas" loading="lazy" /></a></td><td class="row1 messaging gensmall" width="100%" height="28"><table border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tr><td valign="middle"> </td></tr></table></td></tr><tr class="post"><td class="row2" valign="top" width="150"><br><div class="vava2"><div class="profilentour"><br><span class="name"><a name="58918"></a><div class="vava3"><img loading="lazy" src="https://2img.net/u/1116/18/86/54/avatars/gallery/invita10.png" alt="Anonymous" style="max-width: 200px; max-height: 320px" /></div><br><div class="vava1"><div class="welcome">WELCOME TO DETROIT</div><strong>Invité </strong></span></div><span class="postdetails poster-profile"></div> <br><div class="infoentour"><br><br> </span><br /></div></div><img src="https://2img.net/i/fa/empty.gif" alt="Joan ϟ My eyes were glued on life and they were full of tears. Empty" style="width:150px;height:1px" /></td><td class="row2" <td class="row2" valign="top" width="100%" height="28" colspan="2"><div class="fleche"> </div><table width="100%" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0" class="bulle"><tr><td><span class="postdetails"><img class="sprite-icon_post_target" src="https://2img.net/i/empty.gif" alt="Message" title="Message" border="0" />Sujet: Re: Joan ϟ My eyes were glued on life and they were full of tears. <img src="https://2img.net/i/fa/empty.gif" alt="Joan ϟ My eyes were glued on life and they were full of tears. Empty" border="0" />Ven 28 Déc 2012 - 21:05</span></td><td valign="top" nowrap="nowrap" class="post-options"> </td></tr><tr><td colspan="2" class="hr"><hr /></td></tr><tr><td colspan="2"><div class="postbody"><div><blockquote><div align="center"><strong>Terminé & verrouillé.</strong></div></blockquote></div><div class="clear"></div><div class="signature_div"></div></div><span class="gensmall"></span></td></tr></table></td></tr><tr><td class="row2 browse-arrows" align="center" valign="middle" width="150"><a href="#top"><img class="sprite-arrow_prosilver_up" src="https://2img.net/i/empty.gif" alt="Revenir en haut" loading="lazy" /></a> <a href="#bottom"><img class="sprite-arrow_prosilver_down" src="https://2img.net/i/empty.gif" alt="Aller en bas" loading="lazy" /></a></td><td class="row2 messaging gensmall" width="100%" height="28"><table border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tr><td valign="middle"> </td></tr></table></td></tr><tr class="post"><td class="row1" valign="top" width="150"><br><div class="vava2"><div class="profilentour"><br><span class="name"><a name="0"></a><div class="vava3"></div><br><div class="vava1"><div class="welcome">WELCOME TO DETROIT</div><strong>Contenu sponsorisé </strong></span></div><span class="postdetails poster-profile"></div> <br><div class="infoentour"><br><br> </span><br /></div></div><img src="https://2img.net/i/fa/empty.gif" alt="Joan ϟ My eyes were glued on life and they were full of tears. Empty" style="width:150px;height:1px" /></td><td class="row1" <td class="row1" valign="top" width="100%" height="28" colspan="2"><div class="fleche"> </div><table width="100%" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0" class="bulle"><tr><td><span class="postdetails"><img class="sprite-icon_post_target" src="https://2img.net/i/empty.gif" alt="Message" title="Message" border="0" />Sujet: Re: Joan ϟ My eyes were glued on life and they were full of tears. <img src="https://2img.net/i/fa/empty.gif" alt="Joan ϟ My eyes were glued on life and they were full of tears. Empty" border="0" /></span></td><td valign="top" nowrap="nowrap" class="post-options"> </td></tr><tr><td colspan="2" class="hr"><hr /></td></tr><tr><td colspan="2"><div class="postbody"><div><blockquote> <!-- BEGIN 1351392 - etoxic - fr - adblock - 600x500--> <div id="crt-4f8b1150" style="width:600px;height:500px;"></div> <script type="text/javascript"> if (isMobile){ document.getElementById("crt-4f8b1150").style.display = "none"; } else{ CriteoAdblock("crt-4f8b1150", 1351392,'criteo_1351393'); } </script> <!-- END CRITEO TAG --> <!-- BEGIN 1351393 - widget native desktop - 600x600 --> <div id="criteo_1351393"> <script type="text/javascript"> Criteo.events.push(function() { Criteo.Passback.RenderAd('criteo_1351393', function(){ var slotid = "criteo_1351393"; var div = document.getElementById(slotid); if (div) { window._taboola = window._taboola || []; _taboola.push({article:'auto'}); !function (e, f, u, i) { if (!document.getElementById(i)){ e.async = 1; e.src = u; e.id = i; f.parentNode.insertBefore(e, f); 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border-top: 0px;"><tr><td class="row2" valign="top" colspan="2" width="150"><span class="gensmall">Page <strong>1</strong> sur <strong>1</strong></span></td></tr><tr><td class="row2" colspan="2" align="right" valign="top"><span class="gensmall"></span></td></tr></table><table class="forumline" width="100%" border="0" cellpadding="1" cellspacing="0" id="ptrafic_close" style="display:none;margin: 1px 0px 1px 0px"><tr><td class="catBottom" height="28"><table width="100%" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tr><td valign="top"><h1 class="cattitle"> Sujets similaires</h1></td><td align="right" valign="middle" width="10"><span class="gensmall"><a href="javascript:ShowHideLayer('ptrafic_open','ptrafic_close');"><img class="sprite-tabs_more" src="https://2img.net/i/empty.gif" alt="+" align="middle" border="0" /></a></span></td></tr></table></td></tr></table><table class="forumline" width="100%" border="0" cellpadding="1" cellspacing="0" id="ptrafic_open" style="display:'';margin: 1px 0px 1px 0px"><tr><td class="catBottom" height="28"><table width="100%" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tr><td valign="top"><h1 class="cattitle"> Sujets similaires</h1></td><td align="right" valign="middle" width="10"><span class="gensmall"><a href="javascript:ShowHideLayer('ptrafic_open','ptrafic_close');"><img class="sprite-tabs_less" src="https://2img.net/i/empty.gif" alt="-" align="middle" border="0" /></a></span></td></tr></table></td></tr><tr><td class="row2 postbody" valign="top">» <a style="text-decoration:none" href="/t801-trembling-crawling-across-my-skin-feeling-your-cold-dead-eyes-stealing-the-life-of-mine-enya" title="Trembling, crawling across my skin. Feeling your cold dead eyes, stealing the life of mine ϟ Enya">Trembling, crawling across my skin. Feeling your cold dead eyes, stealing the life of mine ϟ Enya</a><br />» <a style="text-decoration:none" href="/t317-saoirse-k-harker-blake-one-s-real-life-is-so-often-the-life-that-one-does-not-lead" title="Saoirse K. Harker Blake - "One's real life is so often the life that one does not lead."">Saoirse K. Harker Blake - "One's real life is so often the life that one does not lead."</a><br />» <a style="text-decoration:none" href="/t1014-kevin-taylor-jones-life-is-life" title="Kevin Taylor Jones -- Life is life.">Kevin Taylor Jones -- Life is life.</a><br />» <a style="text-decoration:none" href="/t2062-winter-no-man-is-worth-your-tears" title="Winter # No man is worth your tears.">Winter # No man is worth your tears.</a><br />» <a style="text-decoration:none" href="/t2065-winter-no-man-is-worth-your-tears" title="Winter # No man is worth your tears.">Winter # No man is worth your tears.</a><br /></td></tr></table><table class="forumline noprint" width="100%" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tr><td class="row2" colspan="2" align="center" style="padding:0px"><a name="quickreply"></a><br /></td></tr><tr><td style="margin:0; padding: 0;" colspan="2"><table border="0" cellpadding="0" width="100%" cellspacing="0" id="info_open" style="display:''"><tbody><tr><td class="row2" valign="top" width="25%"><span class="gensmall"><strong>Permission de ce forum:</strong></span></td><td class="row1" valign="top" width="75%"><span class="gensmall">Vous <strong>ne pouvez pas</strong> répondre aux sujets dans ce forum<br /></span></td></tr><tr><td class="catBottom" colspan="2" height="28"><table width="100%" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tr><td valign="middle" width="100%"><span class="nav"><a class="nav" href="/">I'M NOT PERFECT</a><a class="nav" href=""></a> :: <a href="/c3-category" class="nav"><span><img src="https://2img.net/r/hpimg4/pics/449803love.png" /></span></a> :: <a href="/f27-rpg" class="nav"><span>ϟ RPG</span></a></span></td><td align="right" valign="middle"><span class="gensmall"><a href="javascript:ShowHideLayer('info_open','info_close');"><img class="sprite-tabs_less" src="https://2img.net/i/empty.gif" alt="-" align="middle" border="0" /></a></span></td></tr></table></td></tr></tbody></table></td></tr><tr><td style="margin:0; padding: 0;" colspan="2"><table border="0" cellpadding="0" cellspacing="0" width="100%" id="info_close" style="display:none;"><tbody><tr><td class="catBottom" colspan="2" height="28"><table width="100%" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tr><td valign="middle" width="100%"><span class="nav"><a class="nav" href="/">I'M NOT PERFECT</a><a class="nav" href=""></a> :: <a href="/c3-category" class="nav"><span><img src="https://2img.net/r/hpimg4/pics/449803love.png" /></span></a> :: <a href="/f27-rpg" class="nav"><span>ϟ RPG</span></a></span></td><td align="right" valign="middle"><span class="gensmall"><a href="javascript:ShowHideLayer('info_open','info_close');"><img class="sprite-tabs_more" src="https://2img.net/i/empty.gif" alt="+" align="middle" border="0" /></a></span></td></tr></table></td></tr></tbody></table></td></tr></table><form action="/viewforum" method="get" name="jumpbox" onsubmit="if(document.jumpbox.f.value == -1){return false;}"><table class="noprint" width="100%" border="0" cellspacing="2" cellpadding="0" align="center"><tr><td align="left" valign="middle" nowrap="nowrap" ><span class="nav"></span></td></tr></table></form><script src="https://illiweb.com/rs3/86/frm/addthis/addthis_widget.js" type="text/javascript"></script><div id="qa2e28b8" style="clear:both;"><div align="center"> <div style="text-align:center; 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