**Jane Julia Wellington s’était levée en rogne ce matin-là. Bien que la soirée qu’elle avait passé au Shooters la veille avec son amie Maddison, la propriétaire n’avait pas été des plus arrosées pour une fois celle-ci avait gagné son lit plus tôt que la normale. Elle avait bien dormi, mais dès le petit matin, un vacarme immense avait dégagé de l’appartement voisin, celle de Michel et Diane, ses horribles voisins. Les trois chiens qu’ils possédaient se sont mis d’un coup sec à hurler chacun leur tour, ce qui a gonflé rapidement les nerfs du lieutenant qui n’avait certainement pas envie de se faire réveiller un matin de plus, si ça continuerait comme ça, elle irait frapper vulgairement à leur porte et leur dire ce qu’elle pensait réellement d’eux. La brune enfila une chemise et un jeans après avoir pris une bonne douche fraiche, elle s’arrêta comme à tous les matins au Cup&Cake, le petit café de Leslee, la belle rouquine qu’elle semblait vouloir sérieusement charmer. JJ avait toujours su faire avec les femmes et lorsqu’elle était attirée par l’une d’entre elle, elle sautait sur l’occasion et poussait le bouchon jusqu’au bout, ne laissant certainement pas tomber après la première faillite, mais en ce moment, tout allait bien pour Jane et Leslee, vu qu’elle acceptait ses avances. Wellington quitta donc le petit café une demi-heure plus tard et se rendit jusqu’aux bureaux où elle travaillait. Celui-ci était situé dans un gratte-ciel, en plein centre-ville. Depuis une semaine, elle était sur un cas, un cadavre qui avait été retrouvé à la marina, après plusieurs enquêtes, l’équipe médico-légal avait découvert que le cadavre avait été poussé contre son gré du haut du toit de l’immeuble qui servait de hangar à bateau. Que faisait-il là-haut, Jane ne le savait pas, mais une chose était certaine, cette enquête faisait beaucoup parler. L’homme qui avait trouvé la mort ce jour-là était un grand dirigeant d’une compagnie de disque de Detroit. Il était très connu, ce qui n’aidait pas la cause vu qu’un tas de journaliste était sur la situation. JJ n’en pouvait plus de tourner en rond. Elle interrogeait un tas de victime depuis le début et rien n’aboutissait nulle part. C’est lorsqu’elle reçut un appel de son amie et journaliste Lucy Warren que Jane crut que cette piste pourrait aider. Elle ajusta ses lunettes au bout de son nez et roula jusqu’aux bureaux de Detroit News. Elle arriva à l’accueil, en bas de l’édifice et demanda le bureau de son amie. La réceptionniste la fit appeler et Jane prit place dans la salle d’attente. Elle s’écrasa littéralement contre un siège, au moins, ici, il y avait l’air climatisé, vu qu’à l’extérieur, il s’agissait d’une grande canicule. Jane avait sans doute peu de grâce et la manière qu’elle s’était assisse pouvait s’avérer choquante, mais elle s’en fichait, elle attendait, regardant les passants en souriant de temps à autres.**

U.C

(Grosse boulette... J'ai supprimé mon texte en prenant mon code... Je le réécrirai c'est promis ! )

**Jane Julia Wellington n’en pouvait plus de cette chaleur immonde. Elle n’avait jamais vu une canicule aussi intense à cette époque de l’année, ne restant plus qu’à souhaiter un été un peu moins chaud. Elle n’avait pas réellement envie de se coltiner une chaleur tordue pour les six prochains mois. La brunette n’était pas très confortable lorsque le soleil faisait fondre les glaçons dans son verre avant même qu’elle n’aille gouttée son cocktail. La brune avait toujours su que le travail de lieutenant lui demanderait de travailler à l’extérieur et cela, peu importe la température, mais en ce moment, elle semblait surtout se plaindre. Au moins, JJ n’était surtout pas du genre à opter pour un tailleur chic ou bien une robe moulante, la plus part du temps, elle s’habillait avec des chemises, des t-shirts, des shorts et des jeans, il était évident que la brune pouvait choisir des robes de temps en autre, mais jamais au boulot, elle voulait avoir la possibilité de bien se déplacer. Lorsqu’elle enfilait ses robes, ce n’était à chaque coup que pour sortir. La jeune lieutenant attendait ainsi dans un endroit beaucoup plus confortable qu’à l’extérieur, bien qu’elle sentait tout de même la chaleur perlée sur sa nuque, étant assise près des grandes vitrines du gratte-ciel. Après quelques minutes d’attente, la secrétaire lui dit que son amie Lucy allait descendre d’une minute à l’autre. Jane la remercia et se leva, c’est alors qu’elle vit la journaliste arrivée. Elle s’avança vers elle avec le sourire, levant la main grandement en l’air pour recevoir une claque de la part de son amie, comportement peu professionnel, mais JJ était ainsi.**

« Hey Sucre d’orge ! Merci pour le compliment, je te le retourne, parce que dans ce tailleur, tu es vachement canon, enfin, je vais très bien, malgré la putain de chaleur qui nous fait crever dehors… ouf ! »

**Envoya-t-elle en serrant les dents. Elle rejoint la femme jusqu’à son secteur et s’écrasa contre le sofa situé dans son bureau. Elle tourna la tête vers la table de chevet où elle agrippa un petit biblot qu’elle lançait en l’air tel une balle. Elle regarda son amie et dit en souriant.**

« Ouais, je veux bien que tu augmentes un peu la clim, ça va faire du bien.. parce que là, je suis morte ! Sinon, quoi de neuf pour toi, la journaliste ? »

**Évidemment, Jane n’avait pas une attitude, ni un vocabulaire très professionnel, mais elle savait quand même se coller aux exigences lorsque le temps le demandait. Elle regardait Lucy, comme si elle l’aurait toujours connu, après tout, elles étaient bonnes copines, pourtant ne pas se comporter avec ses copines et même si elles étaient au boulot.**

« Une piste solide ? »

Cela ne faisait aucun doutes, Jane ne changerait jamais. Ce côté je suis comme chez moi partout faisait partie intégrante de la jeune lieutenant et en ce qui concerne Lucy, cela ne la dérange pas du tout que du contraire c'était plus agréable que les membres hautains et "Je ne m'assois que sur du cuir pur" l'irritait un temps soi peu. Elle remarqua également que sa question était légèrement stupide car la jeune fille semblait ne plus pouvoir supporter une seconde de plus un temps soit peu de chaleur solaire. Et en effet, Jane lui demanda d'accomplir sa proposition ce que Lucy fit bien entendu bien qu'elle trouvait que la température de son bureau pourtant tout vitré était agréable mais comme elle voulait que tout ce passe pour le mieux elle ne voyait pas le problème de rajouter une fine couche sur elle si jamais elle sent sa gorge se nouer.


Et bien je te remercie de ce compliment, c'est vrai que je l'aime beaucoup. Pour ce qui est des nouveautés, je n'ai plus de vie à moi ces derniers temps... Mise à part une petite soirée organisée avec Hester fin de semaine, le reste du temps je le passe au travail. Que ce soit pour boucler mes article ou... Lucy prit un temps de répit dans son élan et sa mauvaise habitude de parler trop vite et reprit. Essayer d'avancer sur cette histoire pour laquelle tu es ici je suppose et pour laquelle tu te doutes bien, j'ai besoin de ton aide.

Elle jeta un bref coup d'oeil dans ses mails afin de savoir si la personne qui lui avait sonné avait envoyé la lettre qu'il avait reçu par chance et qu'il lui avait promis de lui faire part. Lucy était un peu tête en l'air avec la fatigue et oublia complètement la jeune fille en fasse d'elle et continue a de lire les divers envois qu'elle avait reçu. Jusqu'au moment où la secrétaire entra dans la pièce et apporte ce qu'on lui avait demandé. Elle s'en excusa dès lors et lui fit remarquer qu'elles avaient du pain sur la planche devant elle car Lucy n'abandonnerait en si bon chemin surtout qu'il en allait de son honneur et de sa notoriété ici même à Detroit News. Mais avant cela elle prit également de ses nouvelles en lui tendant ce qui lui était du et la gratifia de sa présence. Lucy se fit plus aimable et plus attentive à son amie et prit soin de la mettre en confiance avant de lui demander ce qu'elle avait à lui demander en échange. Elle avait peur de la réaction de son amie mais elle se devait de le savoir pour continuer à être sur de ce qu'elle était...

Dis moi, je veux tout savoir. De plus, je me suis laissée entendre que tu n'étais plus vraiment seule ces derniers temps... Est-ce vrai ? Et elle regarda son amie les jambes croisées élégamment et les coudes appuyés sur son bureau la tête posée au creux de ses mains laissant voir à peine son décolleté comme elle le préférait. Le boulot n'était pas les soirées comme elle en avait l'habitude, la bonne tenue à la fois correcte et relax était précieuse.

(HJ: Merdouille, c'est nul :/)

**Tant de questions parcouraient la tête de la lieutenante de police qui n’arrivait pas à décrocher le moindre indice supplémentaire sur cette enquête qui l’avait jusqu’à présent perturbé à tel point qu’elle avait passé deux nuits blanches par cette faute. La brunette savait très bien que ce n’était pas une bonne chose d’amener le travail à la maison, bien qu’à la fin, elle n’était presque jamais chez elle. Lorsqu’elle avait du temps de libre, elle sortait en boîte et s’amusait, c’était beaucoup plus intéressant que de regarder la télévision seule dans son appartement ou de faire face à ses deux voisins énervants ; Diane et Michel, sans compter leurs horribles cabots qui jappaient constamment. Jane Julia Wellington n’avait jamais été réellement servante des animaux, de son coté, elle n’avait jamais eu la force d’avoir un animal de compagnie à s’occuper. Elle se rappelait à l’âge de dix ans avoir désiré un poisson rouge, mais celui-ci n’avait guère fait long feu, deux jours plus tard, elle l’avait tué en ajoutant beaucoup trop de nourriture dans le but qu’elle ne puisse pas être dans l’obligation de le nourrir pour le reste de la semaine. Enfin, cette expérience avait sa raison d’être. Cela avait permis à la brune de savoir que ce n’était pas fait pour elle. Enfin, aujourd’hui, elle devait alimenter ses recherches sur ce meurtre étrange, selon ce qu’elle avait pu entendre, son amie pourrait l’aider. Un inconnu avait délivré quelque chose d’important sur l’enquête, préférant alerter les journalistes plutôt que la police, ce qui choquait à chaque coup la policière qui ne comprenait pas cette manière d’agir. Malgré cela, elle était bien heureuse de revoir son amie. Elle était installée sur son sofa, le sourire au lèvre et l’envie de rire un peu s’était installée.**

« Super ça et sinon, Hesther se porte bien ? Je l’ai vu l’autre jour à la plage, tu ne croiras jamais ce que je vais te dire ! »

**Jane s’approcha, affichant un grand sourire, prête à raconter sa petite péripétie.**

« J’avais décidé de faire baignade après avoir enquêté sur cette putain d’enquête qui n’aboutit nulle part, il faisait chaud comme d’habitude et j’en pouvais plus, j’ai donc sauté dans l’eau avec mon maillot de bain et le haut s’est détaché, j’ai rien vu moi et puis j’ai croisé Hesther… je ne te cacherais certainement pas qu’elle s’est complètement rincée l’œil, dire qu’à la base, elle ne voulait pas de mon charme … des conneries ! »

**Wellington éclata de rire après avoir usé d’un clin d’œil moqueur. Évidemment, elle connaissait amplement les sentiments de la belle blonde à son égard, bien qu’elle avait essayé un long moment il y avait six ans de la séduire, leur relation s’était conclu par une banale amitié. La lieutenant n’était pas non plus venue pour cela. Elle regardait son amie et dit.**

« Sinon, ce témoin, il a donné quelque chose de plausible ? J’espère qu’on va pouvoir trouver le coupable, parce que j’en ai franchement marre de ses foutus emmerdes.. c’est pas d’la tarte cette histoire et ne plus, il fait une chaleur étouffante depuis quelques temps… je déteste devoir brûler au soleil comme une foutu tranche de bacon ! »

**Elle grogna légèrement, mais gagna un léger sourire au finale. La conversation dévia un peu vers sa relation avec Leslee, ce qui lui fit lever les sourcils aussitôt la question abordée. Elle s’étala sur le sofa, passa ses bras vers le haut autour de son cou et dit.**

« Je pourrais pas te dire que j’ai quelqu’un dans ma vie, mais disons que cette rouquine, elle me fait vachement de l’effet, j’essaie de l’amener dans mes filets, mais ça, tu devrais t’en douter hein ! »

**Dit-elle en souriant. Jane et Lucy passaient beaucoup de temps ensemble lorsque le temps était à la rigolade. Elles sortaient en boîte, ce qui amenait JJ a faire beaucoup de flirt auprès de la population féminine.**

« Une piste solide ? »

Chacun a, dans son entourage, des "types de personnes" en particulier qu'il est facile de distinguer par rapport à d'autres. C'est vrai, qui ne connais pas un don juan, une marie couche toi là, une personne qui sert de poubelle à table ou presque, une personne tellement coincée qu'elle n'ose parler ou son contraire qui serait prête à faire n'importe quoi n'importe quand. Puis il y a cette fille ou ce garçon qui on ne sait pourquoi se prend pour Dieu, celui ou celle qui s'est plongé(e) dans ses études parce que la vie ne lui a passé laisser d'autre choix, celui ou celle qui se cherche encore et passer par tous les cours, les formations et les boulots possibles pour se rendre compte au final que sa vie ne lui a fait part d'aucun don et puis il y a cette personne tellement dynamique que ses bêtises qui choquerait en temps normal sont tournées au dérisoire et aux éclats de rire. Cette dernière personne, dans l'entourage de Lucy, il s'agissait de Jane. Que ce soit lors de leurs soirées arrosées où elles se retrouvent toutes deux sur le bar ou debout sur les tables d'inconnus ou comme elle venait de le prouver ici avec sa péripétie sur la plage. Toutefois cela lui donnait un côté attachant surtout quand on connait ce qui se cache en dessous de cette carapace bien affirmée. C'est pourquoi Lucy eu un pincement au coeur car pour elle, son amie avait du avoir un tantinet mal au coeur même si elle semble d'apparence avoir oublié Hester depuis quelque temps maintenant. Mais Lucy ne laissa rien apparaître et répondit à la question de son amie délicatement sans évoquer les quelques ragots qui sont montés jusqu'à elle.

Et bien elle va plutôt bien, je suis allée au casino avec elle dernièrement et elle m'a même plutôt étonné. Tu sais, Jane, je pense qu'on pourrait faire une soirée ensemble un de ces quatre tu trouveras ça surement étrange mais peut être qu'Hes y a pris goût et que votre amitié pourrait se raffermir par ce biais qui sait ? Surtout après la merveilleuse vue qu'elle a du avoir.

Et Lucy ne put s'empêcher de partir dans un fou rire incontrôlable. Elle n'avait jamais compris pourquoi ni comment Jane faisait pour avoir ce côté irrésistible qui faisait craqué tout le monde y compris elle de temps à autre. Un peu comme aujourd'hui avec ce côté à la fois à bout de souffle, désespérée mais pas prête à se laisser abattre pour quoique ce soit.

En ce qui concerne la jolie rousse, je l'ai déjà vue ? Tu l'as rencontré lors d'une de nos soirées ? Ou c'est encore un de ces coups de foudre à l'eau de rose comme je déteste ? Tu sais que ce n'est pas contre toi mais personnellement je trouve ça... Pathétique.

Ce n'était pas totalement vrai mais en ce qui concerne les vrais histoires d'amour, comme dans toutes les vies clichées, depuis qu'elle eut cette relation avec Alexander Crown. Un garçon remarquable elle n'a toujours pas oublié mais avec qui elle ne peut être depuis qu'il a succombé au charme purement physique de cette fille et qu'il ne parvient et ne parviendra sans doute jamais à se sauver de son dévolu. Histoire inconnue de tous qu'elle laissait bien de côté.

En ce qui concerne l'inconnu qui m'a gentiment téléphoné a révélé quelque chose de suspect mais de totalement plausible à compter qu'il soit marié et qu'il ai eu de fameux problèmes dans son couple le pauvre... Mais n'oublie pas, chaque détail mérite récompense. Il fait chaud le bureau est fermé si cela peut te rassurer et j'en envie de m'amuser un peu. Après tout ce pauvre homme est où il est, il ne nous en voudra pas étant donné qu'il est fautif...

**Jane J. Wellington était toujours assise avec aise dans le fauteuil en face du bureau de son amie Lucy. La jeune femme avait toujours été présente pour elle depuis qu’elle l’a connaissait et disons que cette grande amie, JJ l’appréciait beaucoup, elle n’en avait pas une tone, sachant combien elle pouvait faire fuir les gens à l’occasion, mais lorsqu’on était amie avec la belle Wellington, c’est qu’on était une personne sympathique. Lucy et Jane ne faisaient pas seulement faire la tournée des bars et s’entre-aider au boulot, lorsqu’elles se voyaient, les deux femmes passaient beaucoup de temps à discuter, à parler de leur vie et à raconter un amas de péripétie qui leur arrivait à tous les jours. Leur métier amenait les deux femmes à vivre des situations parfois très louche et étrange, mais à tous les coups, Jane prenait les choses avec une pointe d’humour, ce qui permettait toujours de bonnes discussions. La lieutenante de police se sentait très à l’aise, bien qu’ils discutèrent de Hesther et amenèrent le sujet sur son coup de foudre d’il y avait plusieurs années, Jane n’éprouvait pas un quelconque malaise pour l’instant. Elle avait appris à vivre avec cela et à la fin, elle ne l’intéressait plus, c’était Leslee qu’elle désirait, pas cette femme. Son amitié avec McFadden était parfaite comme elle l’était, mais évidemment, JJ ne laisserait pas de côté le fait qu’elle l’a trouvait terriblement belle et attirante. La jeune femme avait beaucoup de goût en matière de femme et personne ne pourrait changer cela. Même si elle était en couple, elle regardait la marchandise et ce n’était pas pour autant qu’elle allait goûter. Jane était une femme de principe malgré tout, elle souhaitait se donner corps et âme à sa dulcinée, mais elle ne voulait surtout pas être étouffée non plus.**

« Je suis partante pour une soirée entres filles.. tu sais que les années ont passés et je suis amplement capable de vivre sans elle.. Hesther, c’est une amie et je l’ai acceptée maintenant… alors laisse-moi un message lorsque tu veux faire cette p’tite soirée et je serais de la partie ma vieille ! Sinon, pour la belle Leslee, je ne sais pas si tu l’as connais, elle a ouvert une pâtisserie sur Woodward à quelques pas de mon appart.. c’est là que je l’ai rencontré et tu passeras, elle fait vraiment des merveilles. Je ne peux plus m’en passer putain .. »

**Avoua t-elle, levant les sourcils avec insistance. Elle faisait cela que pour rire, mais quand même. Après avoir rit quelque peu sur sa mésaventure à la plage, Warren fit une remarque sur Hesther, ce qui plaisait bien à Jane d’avoir quelqu’un de son côté, malgré tout, même si elle devait sans doute dire cela pour rigoler. Ensuite, la discussion prit tranquillement sur le sujet de base, celle qui expliquait sa visite. Elle nota les quelques informations qu’elle put lui donner avec le sourire.**

« C’est déjà un bon début, parce que j’en ai foutrement marre de tourner en rond avec cette foutu enquête.. j’ai les nerfs à bloc depuis … et si tu veux m’amener passer une fin de soirée sympa, je suis totalement partante, tu veux te rendre où Warren ? »

« Une piste solide ? »

[justify][list]Cela rassurait un peu Lucy de voir à quel point son amie semblait être allégée et détendue depuis quelques temps et la connaissant, la jeune Leslee devait être une personne fort aimable et attachante pour que JJ soit aussi accro. Woodward dis tu ? Et bien la prochaine fois que je pars travailler un peu plus tard ou que je passé par chez toi j’irai faire un tour histoire de m’engraisser un peu. Mon corps en a besoin et ce sera pour une bonne cause : je rencontrerai celle qui rend mon amie aussi joyeuse et ample ces derniers temps ! Et Lucy s’appuya dans son siège de bureau confortablement en rêvassant un instant à ce qu’elle pourrait ressentir si elle avait un jour un vrai coup de foudre pour un garçon. Bien entendu qu’elle n’en voulait plus, mais ce n’est pas pour autant que le rêve et la sensation de plaire autrement que pour son physique faisait toujours plaisir que vous ayez envie de relation stable ou de trouver le prince charmant…

Lucy ne savait pas ce qui lui prenait mais savait une chose : travailler en s’amusant est bien plus productif que de partir dans des discutions qui n’en finissent pas de manière plate et délicate sans même prendre le temps de se reposer juste parce qu’il s’agit de l’affaire du siècle. Non la belle Lucy aimait voir les choses en grand, travailler à sa façon comme elle en avait envie sur le moment et pas autrement et si par malheur cela ne plaisait pas c’était très simple, elle se lançait seule dans ses dossiers telle une aventurière ne reculant devant rien. Par des temps de canicule qu’est-ce qui pouvait être plus plaisant (outre une piscine bien fraîche à la place de la climatisation) que d’être à l’aise pour travailler ?

Et bien je te propose de rester ici mais de travailler d’une façon un peu plus décontractée. Je sais que ce que je vais te demander va te paraître déplacé, complètement sorti de nulle part venant de moi et tu as totalement le droit de refuser mais j’ai envie de voir ce que je pourrais ressentir avec une femme. Je t’arrête tout de suite, loin de moi l’idée d’une relation quelle soit amoureuse ou sexuelle, je veux juste avoir l’autorisation de pouvoir t’enlever un vêtement par partie d’information donnée et de pouvoir embrasser une partie de ton corps autre que les endroits qui pourraient définitivement ruiner notre amitié.

A la fois déconcertée par ses propres propos et anxieuse de la réaction ou de la réponse que pouvait avoir son amie après lui avoir parlé de la petite de Woodward, Lucy tourna son siège et resta face à la fenêtre, au teint plus rouge que jamais et attendait, attendait avec une lourdeur sur l’estomac et une gêne dans la gorge qui n’en finissait pas. Comment pouvait-elle jouer ainsi de son amie ? Comment pouvait elle bafouer une amitié juste pour être sur de son attirance sexuelle ? Mais surtout pourquoi avait-elle choisi son amie Jane et pas une de ses minettes qu’on rencontre dans des soirées tellement alcoolisée qu’elles ne savent pas dans le lit de qui elles sont ? Jane risquait d’être bien déçue quand elle saurait qu’elle aurait accepté ou refusé selon sa réponse juste pour savoir qu’il s’agissait d’un amas de filles enragées contre un pauvre homme pas si pauvre que ça et plus malhonnête que quiconque dans cette ville…

(HS: désolée de la taille de la réponse... C'est une honte... Surtout au vu de sa qualité !)

**Jane Julia Wellington continuait à sourire à son amie de longue date. Elle avait toujours eu une bonne complicité avec la journaliste, sachant qu’elle s’amusait beaucoup lorsqu’elle sortait en boîte. Depuis quelques temps, la jeune brunette sentait son attirance envers les autres femmes complètement disparus, oui, JJ ne changeait pas, elle était toujours la même, dès qu’une femme était sexy et belle, elle ne laissait jamais de côté les compliments, mais cela n’expliquait certainement pas qu’elle souhaitait s’envoyer en l’air ou avoir une relation amoureuse avec elle, elle était du genre directe et se plaisait à complimenter les gens, pourquoi aller plus loin, surtout que Wellington était complètement entichée de sa rouquine en ce moment. Elle souhaitait réellement pouvoir faire avancer les choses, sachant qu’elle l’avait invité en boîte ce vendredi prochain, ce qui était une très bonne chose. Leslee avait acceptée et Jane était terriblement hâtive. Elle regardait son amie qui venait tout juste de lui complimenter sa petite rousse dans l’espoir qu’elle lui plaise. Elle ne présentait pas souvent ses copines à ses amies, vu que ses relations ne s’étalaient pas très longtemps, mais cette fois-ci, Jane souhaitait réellement faire des efforts pour que ça dure réellement. **

« J’espère bien que tu l’as rencontreras aussi Lucy, c’est vraiment une fille vachement canon et en plus, elle est plus que super, je sors avec elle ce vendredi, disons que j’ai bien hâte de voir ce que ça va donner, cette soirée, je l’attends avec impatience putain ! »

**Elle conservait son immense sourire sur ses lèvres. Elle avait complètement oublié son enquête, de toute manière, elle avait déjà récoltée quelques informations, ce qui était déjà bien, mais soudainement, Lucy Warren se mit à se comporter de manière étrange. Jane arqua un sourcil de surprise, attendant ce qu’elle allait sortir, mais elle resta bouche-bée par la proposition de son amie. Jane éclata de rire d’un bond, mais s’arrêta sec aussitôt, elle comprenait que Lucy était sérieuse, ce qui n’était pas très bon signe. La lesbienne avait toujours été attirée par ce genre de scène, mais là, elle ne pouvait pas. Elle fit un petit sourire à nouveau, sentent son coeur battre à tout rompre, elle se sentait attirer par la situation, mais ce leva d’un coup.**

« Putain Lucy, je sais vraiment pas ce que tu essaies de me faire là, je vais te de dire que je suis complètement folle dingue de cette nana et tu veux t’amuser à des jeux qui sont complètement trop lourd pour ta p’tite personne... Tu es vraiment cinglée, j’arrive pas à croire que tu ailles le culot de me faire ça... Putain de merde d’enfant de chienne, ça rime à quoi cette histoire Lucy ! On est amies, putain ! »

**Elle ramassa le dossier qu’elle avait laissé sur le bureau à son amie en entrant et se dirigea vers la sortie. L’air rouge et insultée. Jane ne pensait vraiment pas qu’elle vivrait ce genre de situation à ce moment de sa vie. Jane claqua la porte et prit fuite.**

« Une piste solide ? »

Lucy n’eut la force et le courage de se retourner pour voir son amie partir. De rage évidement. Comment avait elle pu faire ça ? La jeune fille ne se reconnaissait même plus. Comment pouvait-elle aller aussi loin avec une personne qui pourtant lui tient tellement à cœur ? Allait-elle encore oser se regarder dans une glace après ces avances ? La folie l’emportait-elle sur sa raison ou était-ce simplement « de passage ». Est-ce que cette double personnalité allait encore durer longtemps ? Ca ne le pouvait plus en tout cas et après un accident de telle envergure, Lucy ne pouvait plus se permettre de mettre en danger toutes ces relations juste parce que ses pulsions prennent le dessus sur sa raison. Plus facile à dire qu’à faire ? L’avenir nous le dira. Là n’était pas le sujet pour le moment, son amie était au pas de la porte prête à partir et Lucy ne fit rien pour arranger les choses, ne tenta pas de faire passer l’histoire à la rigolade ni même de s’excuser. Non elle laissa son amie prendre la route sans même exprimer un soufflement. Elle lui sonnerait sans doute plus tard. Quoique l’idée n’était pas excellente, il vallait mieux laisser passer quelques jours avant de reprendre contacte quoique l'histoire serait encore fraîche ce soir et Jane accepterait peut être mieux ses excuses...

Cela faisait maintenant une heure et demi que son amie était partie et elle n'avait toujours rien fait. Elle n'avançait pas dans ses sujets bateaux, elle n'écrivait pas l'avancée de son enquête qui devait être publié ce vendredi, et n'avait toujours pas ouvert sa pile de courrier qui contenait surement ces énièmes photos scandales des mondaines montant, ces énièmes plaintes sur l'inégalité en société ou tous ces sujets gastronomiques, régimes minceurs révolutionnaires,... Rien ne pouvant motiver ou rendre Lucy de bonne humeur. Non Lucy préférait fixer son écran d'ordi sur lequel passait en boucle ses albums photos des plus beaux moments. Des moments de simplicité, de bonheur authentique où il faisait bon de vivre. Larmes aux yeux et petit sourire de tristesse, elle ne voulait voir ni entendre quiconque pouvant venir dans son bureau et n'était pas prête à devoir surmonter d'autres problèmes. Elle devait prendre le temps, le temps de se retrouver, de se redéfinir. Pourtant quand vous vous retrouvez face à un problème, une ribambelle s'y ajoute histoire de vous assommer une bonne fois pour toute...

*DRIIIIING* Il va falloir que la secrétaire comprenne ce que veux dire l'expression " Ne pas être dérangé " Oui j'écoute, que ce passe-t-il que tu n'écoutes pas une fois de plus mes recommandations ? Un homme du nom de... Quel est votre nom déjà ?A oui c'est celà, Monsieur Hurringhton est là et voudrais vous déposer quelque chose d'important semble-t-il. Peut-il rentrer ? Je n'ai en aucun cas envie de voir quiconque de la ville aujourd'hui alors chargez-vous de prendre ce qu'il a à me donner et apportez les moi avec un café serré s'il vous plait.

Cette voiture sur les photos, Lucy la connaissait bien et en regardant les autres, elle se rendit compte qu'il s'agissait de Jane. Il ne manquait plus que ça... Elle n'avait plus le choix. Elle devait sonner tout d'abord avant qu'un autre journal ou magazine people ne se retrouve avec ses photos entre les mains mais aussi avant qu'elle elle ne les voit et sache que Lucu les avait sans rien dire... Elle composa donc le numéro de téléphone une première fois, elle eu le répondeur. La seconde fois, Jane répondit mais ne dit aucun mot et raccrocha d'aussitôt. Ce n'est qu'à la troisième fois que Jane accepta de l'écouter. Ecoute c'est délicat. Je, je viens de recevoir quelque chose qui t'implique. Il faut absolument que tu viennes pour savoir ce que l'on fait si tu tiens à ton travail... Si son amie n'avait l'air de vouloir la croire, elle espérait tout de même que celle-ci pointe le bout de son nez. Est-ce que ça allait pouvoir les remettre sur le bon chemin ? Reste à voir...

En quittant le bureau de Lucy Warren il y avait quelques minutes, Jane savait très bien qu’elle n’y remettrait pas les pieds. Son amie avait été présente pour elle depuis un moment autant pour le boulot que pour l’amusement, jamais elle n’avait abordé la situation sous un angle purement sexuel et qu’elle décide de se montrer ainsi aussitôt ses sentiments à l’égard de Leslee dévoilés, cela l’avait mis complètement en rogne, ce n’était pas d’être la lesbienne pétasse qu’elle voulait, loin de là. Jane adorait le party et l’amusement, mais présentement, elle aimait Leslee et ne voulait pas jouer à divers jeux sexuelles entre temps avec n’importe qui. Elle était lieutenant et avait sa dose de fierté. Enfin, après avoir sorti du bureau, la jeune femme prit une petite marche jusqu’à son véhicule. Elle activa le démarreur à distance et ouvrit la porte de son véhicule, la rage montait à son esprit, elle semblait même bouillonner à croire que Lucy avait fait cette proposition, c’était impossible. Jane lança le dossier qu’elle avait pris pour la petite conversation boulot avec son « amie » et le lança sur le côté passager. La lieutenant retira le freint, mais aussitôt son téléphone portable sonna. Elle fronça les sourcils, répondit et raccrocha et elle rappela. Jane soupira et hurla dans sa voiture. « Putain de merde Lucy, lâche moi ! » Wellington ne savait pas ce qu’elle pourrait faire de cette situation, elle ne l’appelle certainement pas vendredi prochain pour sortir. JJ réactiva le contact pour finalement partir, mais son portable retentit une troisième fois. « Enfoirée ... » Elle s’arrêta à nouveau, ouvrit le portable et lança. « Quoi ? » C’est ensuite que Lucy lui balança qu’elle était impliquée dans quelque chose, mais la femme ne comprenait totalement pas la raison de son coup de fils.

« Écoute Warren, si c’est pour m’amener dans ton lit, arrête de t’inventer des excuses... » Balança la lesbienne en rogne. Elle n’arrivait pas à croire que Lucy était aussi insistante malgré le rejet qu’elle venait d’avoir de la part de Jane.

Bonjour,
Le topic suivant n'a pas reçu de réponse depuis un bon moment. Nous vous laissons jusqu'au 23 août 2012 pour y répondre, sinon celui-ci sera déplacé à la corbeille. Merci de votre compréhension et si nous pouvons l'archiver, prévenez nous tout comme si l'un des membres est absent. Ü

VERROUILLÉ