EDEN S. EVANS

ft. Emily Didonato

NOM COMPLET : Eden Suzanne Evans AGE : 25 ans EMPLOI : Etudiante en fac de médecine SITUATION AMOUREUSE : Célibataire ORIENTATION SEXUELLE : Bisexuelle GROUPE : How to save a life MON HISTOIRE Citation : "Dans l'enfance de tous les peuples, le sentiment a toujours précédé la réflexion et en a été le premier maître." (1992, 5 ans) « Eden ma chérie, viens donc dire au revoir à papa. » La petite fille obéit de suite à la requête de sa mère et courra dans les bras de son père, qui la souleva et lui plaqua deux baisers tendres sur les joues. Leur famille était parfaite, elle l’avait toujours été jusque là. Et c’est d’un rire terriblement doux et infantile qu’Eden remercia son père. Il la reposa sur ses deux petits pieds et s’en alla travailler, la laissant elle, Matthew, et leur mère, seuls. C’était un mercredi, les deux enfants n’avaient donc pas école. Leur mère les invita à passer à table, et très vite, la complicité sans limite de la famille vint accrocher des sourires inébranlables aux lèvres des enfants et de celle qui les avait portés. Les rires résonnaient dans la grande demeure familiale, Eden mangeait tranquillement son petit-déjeuner tandis que Matthew, comme à son habitude, faisait le clown, imitant tantôt une fille, tantôt un roi capricieux. C’est d’ailleurs pour cela qu’il demanda à sa très chère mère de changer son petit déjeuner qu’il trouvait de mauvais goût – petit déjeuner qui, bien sûr, était composé des aliments préférés de celui-ci. Une fois qu’ils eurent terminé leur repas, leur mère débarrassa la table et vint jouer avec eux. Ils étaient heureux. Terriblement heureux. Et rien ne semblait pouvoir les séparer. Rien n’allait jamais les séparer, du moins c’est avec naïveté que chacun pensait cela à ce jour. Citation : Le futur n’existe pas dans l’enfance. Il n’existe pas plus dans l’enfance que dans le sommeil ou l’amour. Il n’y a ni futur ni passé dans la vie. Il n’y a que du présent, qu’une hémorragie éternelle du présent. (1998, 10 ans) [size=10]Eden glissa ses petits yeux bleus dans l’entrebâillement de la porte de la chambre conjugale. Son père pleurait, sanglotait à chaudes larmes, les mains dans les cheveux, tête baissée. La gamine s’approche de lui, la voyant arriver, il redressa la tête et laissa de la place sur ses genoux afin de laisser celle-ci s’asseoir. Elle vint donc à la place qui lui était destinée et lâcha en toute innocence. « Pourquoi tu pleures papa ? » Il ria un peu, avant d’éclater une nouvelle fois en sanglots. Elle glissa ses bras menus autour du coup trempée de sueur de son géniteur et essaya tant bien que mal de lui offrir une étreinte réconfortante. Elle ne comprenait pas ce qui arrivait, jamais elle n’avait vu un homme pleurer, et encore moins son père. Elle commença à chanter une berceuse que sa mère lui avait apprit quelques jours plus tôt, et il glissa une main dans ses cheveux, berçant doucement sa fille. Durant de longues minutes ils restèrent ainsi, l’un réconfortant l’autre, et inversement. Eden n’avait aucunement conscience que sa famille toute entière venait d’être terrassée. Son père ne lui avait rien dit, mais, elle tourna la tête et vit les tiroirs ouverts, vides. Elle comprit rapidement. Sa mère était partie. Les avait abandonnés. Elle laissa s’échapper de ses yeux déjà bien humides une larme discrète et l’essuya un peu. « Je peux faire quelque chose pour que tu ailles mieux ? » Il redressa le regard vers la petite brune et embrassa son front innocemment, avant de lui jeter un regard rempli de désespoir. Il semblait tellement perdu, et les yeux bleus océan de son père transpercèrent la jeune fille en plein cœur. Il la fit se relever, prit sa main, et l’emmena dans sa chambre. La, il lui demanda de s’asseoir sur le lit, alla éteindre la lumière, et claqua la porte avant de venir se rasseoir auprès de sa fille. Ces claquements de portes et cette obscurité, allait devenir alors, le quotidien d’Eden. Mais ça… Elle ne le savait pas encore. Citation : Il y a un certain plaisir à pleurer. Par les larmes, la douleur s’épuise et s’exhale. (Ovide) (2003, 16 ans) « J’me casse de là, Eden. C’est terminé tu comprends ? Terminé. On va être séparé et j’préfère pas voir ça. C’est pour ça que j’pars avant toi là bas. Ils ne veulent pas nous prendre ensemble. Mais je préfère penser qu’au moins, cet au revoir nous appartient encore. Tu comprends ? Et, j’t’aime tu sais ? » Elle lui sourit, un peu. C’était la seule chose qu’elle était capable de lui offrir maintenant, un brin de sourire. Et là, il partit aux côtés de ce qui semblait être une assistante sociale. Aussi vite qu’il était revenu. Personne ne devait savoir ce qui était réellement arrivé la semaine passée. Personne ne le saurait jamais. Elle glissa son index sur sa joue comme si ce dernier baiser était une effraction à la règle, un mauvais comportement. Depuis les derniers incidents c’était la seule chose à laquelle elle pensait lorsqu’un homme effleurait sa peau. Mais après tout, avec lui c’était différent. Elle ne ressentait pas du dégoût en sentant ses lèvres gercées se plaquer contre sa joue, mais plutôt de la tristesse. Elle le voyait partir, et savait pertinemment que c’était pour longtemps. Plusieurs années. Plusieurs décennies peut-être ? Non. Elle mourrait bien avant, se sentant délaissée et abandonnée par le frère qu’elle avait tant aimé, et haïssait aujourd’hui de tout son être. Chaque parcelle de son corps souhaitait à ce moment précis le rattraper, et le frapper. Une fois. Pour qu’il comprenne qu’elle n’était pas d’accord. Pour porter quelqu’un responsable de ce tragique accident de voiture. Accident qui n’en était pas un. Accident ayant tué son père. Accident ayant ruiné sa vie. Mais elle ne put bouger un seul membre, paralysée par la douleur. En repensant à tout cela, Eden du s’accrocher au bâti de la porte d’entrée pour ne pas s’effondrer de peine. Elle se sentait souillée. Salie par son propre père, salie par son nom, salie par ces actes que personne ne souhaitait voir à l’époque. Personne sauf Matt. Lui avait réagi. Quelques années après cependant, en sabotant la voiture de cet homme qui devait être leur dernier model. Dieu seul sait comment, mais visiblement son jumeau était doué en mécanique. Et il avait tout comprit, même s’il avait mit du temps à ouvrir les yeux devant le massacre quotidien qu’effectuait chaque jour leur père. Eden ne savait plus se regarder. Elle ne pouvait plus se regarder, sans voir ces mains se glisser sur sa poitrine, sur son corps nu tout entier, parcourant chaque centimètre carré de sa peau, mains d’un homme jetant sa frustration sexuelle sur le corps de sa propre fille. Celle qu’il avait tant chérie durant son enfance, celle qu’il avait couverte de cadeaux et de bonheur superficiel. Celle qu’il avait aimée. Peut-être un peu trop lorsque la petite fille devint petite femme, voyant son épouse partir, avant de disparaître complètement de la surface du globe. À croire qu’elle n’avait jamais existé. Là, Eden s’effondra sur le seuil de la porte, et éclata en sanglot, alertant une armée de tantes et cousines affolées par ces bruits indicateurs de tristesse, refusant d’abandonner la jeune brune seule face à ces larmes. Citation : La sève du feuillage ne s’élucide qu’au secret des racines. (Patrick Chamoiseau) (2008, 21 ans) Eden s’assit sur le rebord de son appui de fenêtre, observant les milles couleurs de Détroit la nuit venue. Grâce aux petits boulots qu’elle avait enchaîné jusque là et à l’héritage qu’elle venait de toucher ayant atteint la majorité, elle avait pu s’offrir un loft convenable dans un quartier plutôt sympa. Elle glissa ses doigts autour d’une tasse de café chaud qu’elle venait de se préparer et pensa à Matthew. Le souvenir de leurs multiples chamailleries étant enfants la fit sourire durant quelques secondes, puis elle se rappela la cause de leur éloignement, et sa mine redevint triste. L’assassinat de leur père. Cet acte avait fait naître à l’époque en l’adolescente un tumulte de sentiments et d’émotions tous plus contradictoires les uns que les autres. Elle était reconnaissante envers son frère pour avoir mit fin à ce supplice, mais à la fois elle ne pouvait que lui en vouloir. Car il n’avait pas réglé cela de la bonne manière, il l’avait fait sous le coup de la colère, sans réfléchir. La jeune femme aurait préféré que son père prenne une peine, face à un tribunal. Cette option aurait été nettement plus adéquate pour elle, bien qu’elle se sente plutôt soulagée de savoir ce monstre réellement mort. Un frisson parcourut son corps entier et elle lâcha sa tasse brûlante, laissant celle ci et tout son contenu s'exploser sur le sol en parquet de son nouvel appartement. Eden n'y arrivait toujours pas, non. À être en paix avec son être, à redevenir joyeuse et oublier tout cela. Toute cette histoire. Oublier, comment ? Elle sentait encore aujourd'hui ces caresses non consentantes parcourir son corps, ces baisers rêches se glisser dans sa nuque. D'un coup, elle laissa ses larmes couler, sanglotant un peu, puis se dirigea brutalement vers les WC, rejetant son repas du soir. Après s'être rapidement nettoyé le visage, elle se dirigea vers la douche et se fit couler un bain brûlant avant de retirer ses vêtements et de se glisser dans l'eau. Eden était venue à Détroit dans le but de s'éloigner le plus possible de son Angleterre natale et de ce qu'elle avait pu endurer là bas. Elle voulait recommencer sa vie, et partir sur des bases saines, mais s'était vite rendue compte que la ville ne changeait en rien son mal-être. Elle glissa son visage dans l’eau bouillante. Elle ne souhaitait à personne de vivre cela aujourd’hui. C’est pourquoi depuis sa sortie du lycée elle étudiait la médecine en faculté, en espérant pouvoir un jour devenir psychiatre. Tel était son rêve, s'occuper des autres. S'occuper des autres avant elle même. Elle ne s'était jamais considérée comme importante. Se soucier de l’état des autres lui semblait beaucoup plus important, et lui permettait sans doute de, parfois, penser que tout ce qui lui était arrivé n’était pas si grave. Elle tentait tant bien que mal de minimiser ces soucis, comparant son état à ceux des cas qu’elle observait, même si elle savait pertinemment que cette comparaison n’était pas judicieuse. CHOSES À SAVOIR calme ϟ sociable ϟ lunatique ϟ souriante ϟ sarcastique ϟ positive ϟ discrète ϟ " trop gentille " ϟ dépendante de ses amis ϟ fragile ϟ compréhensive ϟ tête en l'air ϟ maladroite sauf en médecine ϟ excelle à la fac ϟ sérieuse dans son travail ϟ engagée ϟ a du mal à s'attacher à la gente masculine ϟ peureuse ϟ prudente ϟ est de bon conseil ϟ objective ϟ mature ϟ ne parle jamais d'elle ϟ mystérieuse ϟ soucieuse ϟ curieuse ϟ attachante ϟ a les cheveux longs ϟ yeux bleus ϟ 1m78 ϟ fine ϟ fumeuse occasionnelle ϟ protectrice bien que plus souvent protégée ϟ têtue ϟ obstinée ϟ douce ϟ tendre ϟ distante et froide avec les inconnus ϟ rit à des blagues qui ne sont pas drôles pour faire plaisir à son interlocuteur ϟ généreuse ϟ patiente ϟ passe ses soirées seule chez elle avec son chat devant la télé ϟ apprécie particulièrement le silence et la solitude ϟ casanière ϟ va se baigner chaque fois qu'elle en a l'occasion ϟ d'origine Anglaise ϟ passionnée par la psychiatrie et les maladies mentales ϟ souhaiterait retrouver son frère jumeau ϟ blessée ϟ naïve ϟ préfère la pluie au soleil ϟ friande de fruits rouges ϟ ne mange pas beaucoup ϟ lit énormément ϟ obtient presque toujours ce qu'elle souhaite même si elle n'est pas égoïste ϟ réfléchie ϟ posée ϟ connaît énormément de monde bien qu'elle ne possède que quelques amis ϟ aime essayer de comprendre le comportement humain ϟ culpabilise souvent ϟ fait toujours tout pour se faire pardonner auprès de ses amis et y arrive bien souvent ϟ AUTRES INFORMATIONS Citation : " Il faut parfois que l'être qui nous est le plus cher nous trahisse et s'enfuie pour que nous réalisions tout ce qui nous attachait à lui. Curieux cette impossibilité de se détacher tout à fait des êtres que l'on a aimés, ce besoin de les retenir, de retarder désespérément le moment où ils ne seront plus rien pour nous. Si l'amour est un art difficile, la rupture l'est bien davantage. " (inconnu) DERRIÈRE LE PERSONNAGE NOM : Cassounoursador. (caper+bisounours+darkvador) Sinon moi c’Manon. AGE : 14 ans. PAYS : France CE QUE VOUS AIMEZ : tous mes coupains tous fous de la cb, mes cats, dessiner, écrire, faire la fête, philosopher pour rien, le sarcasme, l’ironie, les blagues de mauvais goût, l’humour noir. CE QUE VOUS DÉTESTEZ : rien, je suis un bisounours. SÉRIES PRÉFÉRÉS : pll, tvd, gg, SKINS, tb, grey’s anatomy, private practice CÉLÉBRITÉS PRÉFÉRÉS : Behati Prinsloo, Abbey Lee Kershaw, Lyndsay Ellingson OÙ AVEZ-VOUS DÉCOUVERT LE FORUM ? Ben… ici même en fait. CE QUI VOUS A POUSSÉ À VOUS INSCRIRE ? Les fous sur la cb… non j’rigoule. Le joli design et l’activité. CE QUE VOUS PENSEZ DU FORUM ? Il est trop biiiiiiien. VOTRE PRÉSENCE : x/7, tout dépend de la semaine. AUTRES CHOSES À SAVOIR SUR VOUS : Je suis une réincarnation. J’ai déjà existé auparavant. Mais ça c’est mon petit secret… PRÉSENTATION TERMINÉE : OUI [ x ] NON [ ]

Charlie *viens de détruire le secret* !!!!!
Heureux de te retrouver finalement avec ce nouveau personnage (: J'espère que tu t'amuseras un peu plus qu'avec Charlie ^^ Si tu as des questions, ne te gène pas hein Sinon j'attends la suite de ta fiche avec impatience ! Have fun encore une fois

Merci Jaaaaaaaaaane ! Oui en effet tu viens de détruire mon secret, ça me brise le coeur. Merci, et t'en fais pas pour ça.

Mais de rien ! XD

Re bienvenue le chat Oo
(T'as vu je sors même Seven pour l'occas ! )

Re bienvenue parmi nous Cha', j'espère que ce nouveau personnage te colleras plus à la peau que ta défunte Charlie. Tu blaguais pas au passage en disant que ta fiche était longue et c'est même pas fini. J'ai hâte de voir la suite

Haha, merci Hes' et Seven (eight)

Cassoumirsador... Cassounouravador... Manon ce sera plus simple !

Perso intéressant !

Rebienvenue ma CHA d'amourrrrrrrrrrrrrrrrrrrr <3 Va falloir que je me fasse à Eden maintenant, olala, mon pauvre cerveau <3 J'espère que tu te sentiras mieux avec ce perso!

Casperounoursador Kevin ! Oui Manon c'plus simple en effet. Merci. Oui Joan, ton cerveau risque d'en prendre un coup, effectivement, c'est difficile d'imaginer ma personnalité sur une autre tête. Je t'en tiendrais pas rigueur, va...

Hoooooooo (a)
coucou de nouveau toiii !
J'espère que tu te plairas avec ce nouveau personnage en tout cas (:
si tu as la moindre question, comme toujours, ne te gênes pas car on est là justement pour ça !
Bonne chance pour la suite de ta fiche, j'ai bien hâte de lire tout ça !!

EEEEEEEEEEEEEEEEEEDDD 8D Bon moi j'avais déjà lu donc je sais que c'est bien :3 Bonnes chance pour la fin, hâte de te voir à l'oeuvre Chaton :3

Raaah vous êtes vraiment trop gentils même pour les faux-nouveaux

Mais on est toujours gentil, même avec les faux nouveaux ! :q27:

Re-Bienvenu sur le forum Manon

Merci beaucoup Keelan (fiche terminée)

Voilà Voilà (: Super histoire,, je te valide toute suite ma très chère ^^ J'espère que tu t'amuseras comme une folle avec ce nouveau personnage ; alors tu sais quoi faire je pense (:

Rebienvenue !

^^ très bonne histoire miss !
Je n'ai rien à redire à part amuses toi bien cette fois-ci !

CHAAAAAAAAAAA'

Re bienvenue

Re bienvenue ma belle et éclate toi avec ce perso!