**«Et merde ! » Cria, Juliette. Encore une fois elle avait laissé cramer son repas. Une omelette, une simple omelette, même ça elle n'était pas foutue de la réussir. C'était définitif la blondinette n'était pas faite pour la cuisine. Elle se força tout de même à manger son sinistre repas. Mais à la vue de la chose Juliette explosa de rire, s'en était tellement pitoyable !. La totalité de la nourriture se trouvant dans son assiette était noire et couverte de cratère. Tout en mangeant, Juliette laissa son regard vagabonder, il fut vite retenu par la note écrite sur un tableau noir à craies. Il était accroché sur le coté de son frigo. Et elle disait ; « Appeler Braeden ». Oh oui il le fallait, voilà deux semaine qu'ils ne s'étaient pas vu et la blondinette ne le supportait pas. Ne pas le voir lui faisait trop penser à ces dix années. Ces deux mois de comma, quand la vie allait-elle leur laisse du répit ? Quand elle l'avait retrouvé, il y a quatre mois, Juliette pensait que plus jamais ils ne seraient séparé. Mensonges ! Quelque temps plus tard Braeden avait subit la prise d'otages d'un bus et s'était fait tiré dessus. Ce qui lui avait valut deux mois de comma. Et maintenant la jeune femme n'espérait qu'aucun autre événement ne la sépare de la seule personne qui comptait réellement le plus à ses yeux. Le bruit de son téléphone la tira de ses pensées. Elle se leva, et traversa la grande pièce qui lui servait de salon / salle à manger et décrocha le combiné.
« Allô ? » Comme à chaque fois Juliette joua avec le fil du téléphone elle faisait cela depuis qu'elle était toute petite.
« Salut Ju'» Quant on parle du loup... « Je voulais savoir t'es libre cette après midi ?, parce que je bosse pas alors je me disais que se serait la bonne occasion pour se voir non ? » La voix rassurante de Braeden la fit sourire, bien qu'elle ait nullement besoin d'être rassurée Juliette adorait l'entendre.
«Hey ! Je suis contente de t'avoir au tel Braed' et je suis par miracle, libre cette après midi,on dit quelle heure ? » C'est vrai qu'en se moment avoir une journée pour elle relevait du miracle, l’hôpital la sollicitaient de plus en plus.
« Hum il est quelle heure là ? » La jeune femme jeta un coup d’œil à sa montre, 13h57. Elle ne dit rien sachant qu'il avait déjà la réponse.
« Bon alors, on dit 15 heures ? A Detroit River, Ça te vas ? » Juliette l'entendait mal, il devait se trouver dans la rue près du Mus'off le magasin dont il était le patron, sur Woodward Avenue, ou le bruit était horrible pendant les heures de pointes. Elle parvint tout de même à comprendre l'heure et le lieu du rendez vous.
« Ça me va ! » Dit elle joyeusement.


Au bord de l'eau, le vent était bien plus fort que dans les rues de Detroit, et le ciel se teintait d'une légère couleur grise. Bien qu'il soit de dos Juliette repéra très vite Braeden, il était habillé très simplement, jean et tee-shirt noir. Elle ne se trouvait pas très loin de son meilleur et la jeune femme s'approcha sans bruit, arrivée à sa hauteur elle lui couvrit les yeux.

Parce qu'avoir un meilleur ami c'est l'une des meilleure chose qui puisse nous arriver

ft. Juliette

Tourner en rond, encore et encore. S'asseoir, se relever, allumer la télé, se rasseoir, changer de chaîne, s'abrutir, éteindre, se lever, prendre un livre, le refermer, retourner dans le salon. Et recommencer. Encore et encore et encore. Braeden n'avait pas envie d'aller bosser. Il risquait de tomber sur les flics, ou encore pire: Gwen. Revoir le gars avec qui il avait flirter avant de se mettre avec Downy était une mauvaise idée. Downy qui avait reprit le boulot malgré son épaule en compote. Braeden l'avait pourtant supplié. Il lui avait proposé une balade, un pique-nique, un film, un resto, tout ce qui lui passait par la tête. Et Clarkson avait dit non, un sourire amusé au coin des lèvres. Saleté de prof trop honnête. Wilde s'ennuyait à mourir. Il devait attendre dix sept heure trente. Downy avait enfin accepté de se faire ramener. Wilde serait donc à l'heure devant le lycée, attendant son petit ami. Petit ami... Ça sonnait foutrement bien dans sa tête. Rien que cette pensé fit pousser un grand sourire sur son visage. Il était devenu un vrai gamin. Il était heureux, enfin, depuis tant de temps. Tant de temps sans ses proches..; Mais oui! Voilà une idée, une idée superbe. Il attrapa son téléphone et composa le numéro de Juliette. Sa meilleure amie elle ne pouvait rien lui refuser. Elle décrocha rapidement "Allo?" Il sourit. entendre sa voix faisait du bien. Il se souvenait, étant petit il passait son temps à l'appeler, lui racontant des âneries, se moquant gentiment en tentant de deviner ce qu'elle faisait. La réponse était souvent "Tu te dandines comme un éléphant tout en torturant le fil" Et ils riaient. Ils avaient toujours rit ensemble. "Salut Ju', je voulais savoir t'es libre cette après midi?, parce que je bosse pas alors je me disais que se serait la bonne occasion pour se voir non?" Sielle disait non, il venait l'enlever chez elle ou au boulot. Il connaissait du monde à l'hôpital, dont Stiles et Zane avec qui il avait couché peu après son coma. Mais ça Juliette ne le savait pas et elle ne devait pas l'apprendre. Ils ne devaient pas perdre leurs emplois pour ça. Ils le laisseraient enlever la jolie blonde et les deux amis partiraient faire un tour en riant, comme au bon vieux temps. "Hey ! Je suis contente de t'avoir au tel Braed' et je suis par miracle, libre cette après midi,on dit quelle heure ?" Pas besoin de l'enlever. Tant mieux il n'avait pas envie de lui faire mal en l'accrochant à la voiture. Il regarda l'heure distraitement et lui donna rendez vous. Puis il se dépêcha de se préparer, avant de rejoindre le point de rendez vous. Il avait tant à raconter à sa princesse. Le bateau, Downy, son passé, son futur.

Braeden attendait en regardant l'eau. C'était la que le bateau avait coulé. Il était dessus à ce moment la. Il avait faillit mourir encore une fois. Il y avait eu des morts, des blessés, des traumatisés. Lui n'avait pas eu grand chose, simple noyade. Downy c'était brisé l'épaule. Oui ça avait été l'enfer. Mais en regardant l'eau il ne pouvait s'empêcher de sourire, d'être heureux. Parce que sur ce bateau il avait embrassé Downy, que Downy l'avait embrassé, et qu'ils s'étaient avouer leurs amours mutuels. Et quelques jours après Downy était venu dîner, lui avait dit son premier vrai je t'aime, et ils s'étaient embrassés et avaient passé une soirée formidable. Un pur bonheur. Il fallait qu'il en parle à sa chérie. Elle savait qu'il l'aimait, mais elle était arrêté à "Downy est hétéro et juste un ami". quel choc allait-elle avoir. Et Braeden regardait l'eau. Et son horizon devint noir. Deux mains fraîches, douces. Un parfum sucré. Une bonne aura. Sa Juliette. Sa princesse. un immense sourire prit place sur son visage. Il attrapa les mains de la jeune femme et les descendit sur ses lèvres, et y déposa un doux baisé avant de se lever et de la prendre dans ses bras. "Juliette! Tu m'as tant manqué ma princesse si tu savais... J'ai tant de truc à te dire! Si tu savais comme je me sens bien! Je revis Juliette je revis, tout ça grâce à lui... Oh si tu savais comme il est formidable Ju...." Un grand sourire. Des étoiles dans les yeux. Le bonheur plein la tête. Il n'en dit pas plus, voulant la faire baver de curiosité, et tenta de reprendre contenance. "Enfin bon.. hum.. tu vas bien toi blondinette?" un grand sourire. Il allait finir par se faire taper mais c'était ça le bonheur. Chamailler sa meilleure amie.

Ce geste, pour la plus part des personnes sur terre le trouveraient insignifiant mais pour les deux meilleurs amis, pour Juliette et Braeden ce geste voulais tout dire. Les mains toujours posées sur les yeux de son ami Juliette était sur la pointe des pieds, Braeden avait toujours été plus grand qu'elle. Il baissa les mains de la jeune femme et les embrassa. Quelques secondes plus tard elle se retrouvait dans ses bras. Juliette s'y sentait tellement bien. Il la serait fort, fort, mais cela ne la dérangeait pas elle voudrait faire de même, le serrer si fort qu'ils ne pourraient plus jamais se séparer.
« Juliette! Tu m'as tant manqué ma princesse si tu savais... J'ai tant de truc à te dire! Si tu savais comme je me sens bien! Je revis Juliette je revis, tout ça grâce à lui... Oh si tu savais comme il est formidable Ju.... »
Il disait cela d'une surexcitée, presque enfantine. Juliette souriait. Braeden lui avait aussi, terriblement manqué . Mais son bonheur était de loin le plus important. Weaver savait déjà de qui il voulait parler quand il disait qu'il revivait grâce à un quelqu'un. Downy. Les deux hommes étaient fait pour être ensemble ça sautait aux yeux. Mais ils avaient quand même mis plusieurs mois pour s'en rendre compte !. Juliette leva les yeux vers Braeden il était beau. Et son sourire..., était le seul qui rendait heureuse Juliette même dans les moments les plus tristes. Et aujourd'hui son sourire était vraiment le plus beau. Puis il repris d'une voix beaucoup plus calme qui trahissait son envie de paraître plus mystérieux. « Enfin bon.. hum.. tu vas bien toi blondinette? ».
«Hé ! » Juliette fit mine de lui donner un coup de point. « Jt'ai déjà dis de pas m’appeler comme ça ! » Répondit Juliette d'une voix boudeuse. « Et puis en ce qui me concerne je suis désolée de t'apprendre que je n'ai pas une vie aussi palpitante que la tienne, enfin je veux dire que pendant que tu draguait ton Unique raison de vivre, moi je soignait des patients, comme d'hab' quoi » Elle ne lui faisait pas réellement la gueule mais en temps que « Princesse » elle considèrait avoir le droit de faire ce genre caprices. En plus Braeden savais très bien qu'elle rigolait. Mais il y avait une part de vrai dans la phrase de la jeune médecin. A part son boulot, et quelques aventures sans lendemain il ne se passait strictement rien dans sa vie.

Parce qu'avoir un meilleur ami c'est l'une des meilleures chose qui puisse nous arriver.

Elle était la, à sourire joyeusement alors que lui trépignait à l'idée de tout lui raconter. Un véritable gosse. Il n'avait pas vraiment eu l'occasion de passer de l'adolescence à l'âge adulte. Il n'était qu'un gosse quand on l'avait armé d'un fusil et qu'il était parti tuer les ennemis de la patrie. Alors il fallait bien rattraper le temps perdu. Et depuis qu'avec Downy tout allait bien Braeden se sentait rajeunir. Même si par le passé il avait fait du mal à Clarkson. Il avait désormais l'impression de ne rien être d'autre qu'un gamin fou d'amour. Qui tentait tant bien que mal de cacher son bonheur. Juliette allait être surprise. Elle qui l'avait plus d'une fois réconforté après qu'il lui ai annoncé qu'il aimait un hétéro. Elle qui l'avait engueulé dans leur adolescence, à chaque fois qu'il menait la vie dur à cette crevette intello du fond de la classe. Crevette intello qui était devenu l'amour de sa vie. Parce qu'il n'était pas question de le laisser filer. Braeden avait vingt huit ans, il était fou d'amour et il voulait fonder une famille. Il était temps. Et Braeden était pressé.

Et voilà qu'elle faisait la tête. Comme toujours, elle faisait l'andouille. Sa Juju, sa meilleure amie. Il savait bien quand elle faisait la tête ou non, et en l’occurrence elle ne faisait que le taquiner. Alors il garda son sourire, regardant la petite blonde qui parlait. Elle avait tant changé. Et pourtant c'était la même, c'était sa princesse. "Jt'ai déjà dis de pas m’appeler comme ça ! Et puis en ce qui me concerne je suis désolée de t'apprendre que je n'ai pas une vie aussi palpitante que la tienne, enfin je veux dire que pendant que tu draguait ton Unique raison de vivre, moi je soignait des patients, comme d'hab' quoi" "Saches que je t'appelle comme je veux parce que c'est moi le chef Weaver. Je suis sur que ta vie est palpitante et que tu caches un tas d'amant dans ta botte. Et puis..." Il se mit à rougir et balbutier quand elle parla de Downy. Son unique raison de vivre. C'était à peu près ça. Il se mit à sourire, sais vraiment savoir pourquoi. Sourire niais qui ne voulait partir. " Figures toi que je suis passé à l'attaque Juju..." Son sourire disparu, totalement. Il se mordit la lèvre et regarda ailleurs, l'air triste, coupable. "Je l'ai embrassé, lors de la fête du 4 juillet.. Je l'ai embrassé Juliette et... Et je suis officiellement en couple" un immense sourire. Il savait jouer la comédie mais la il ne tenait plus. "Il m'a embrassé comme jamais personne ne l'avait fait avant, c'était magique! Oh Juliette il embrasse comme un dieu!" Une moue adorable, des étoiles pleins les yeux. Un véritable gamin. Qui pour une fois voulait partager sa joie, se sentir un peu égoïste. Il s'occuperait d'elle, il le faisait toujours. Mais d'abord, il expliquerait à quel point il était heureux. À quel point un petit intello coincé était devenu la chose la plus importante dans sa vie. À quel point il était amoureux.

Porkii

Downy, Juliette se trahit en souriant. « Braeden et Downy », se dit-elle. Weaver avait beau savoir comment les deux hommes se comportaient depuis quelques temps l'un envers l'autre, elle ne pouvait pas s'empêcher de repenser à son meilleur ami qui prenait Downy pour un punching-ball pendant presque tout leur jeunesse. Ce que les gens pouvaient changer. Mais changer était une bonne chose, parce qu'en y réfléchissant bien bien, Juliette et Braeden étaient de vrai enfoirés. Et puis elle adorait Clarkson, la médecin était si heureuse pour son Braeden ! Il méritait sincèrement le bonheur. Après ce qu'il avait subit à la guerre, d'ailleurs elle disait cela mais ne savait pas vraiment ce qui s'était passé pendants ses dix longues années, il faudrait quelle en touche deux mots à Braeden mais plus tard parce là il heureux pas besoin de remuer le coteau dans la plaie.
De plus la blonde en avait vu passer des « amours » à Braeden, elle se souvenait d'une fois ou Braeden était sortit avec une certaine Kate, une petite conne mais Braeden ne s'en était pas rendu compte suffisamment vite, il était tombé amoureux d'elle et quand ils s'étaient séparés Braeden était si triste qu'il avait passé trois jours chez Juliette. Car sous ses airs de mecs super confiant, Braeden est une personne super sensible et très possessif. Mais c'est en voyant l'état de Wilde que Juliette compris, que ça devait être la première fois qu'il tombait réellement amoureux.

"Saches que je t'appelle comme je veux parce que c'est moi le chef Weaver. Je suis sur que ta vie est palpitante et que tu caches un tas d'amant dans ta botte. Et puis..."  Eh oh, fait gaffe à comment tu me parle Wilde ! Répondit Juliette sur le même ton. "Bien sur..., je ne t'avais pas dis que j'avais des amants cachés dans tous les placards de ma maison ?." Lui lança simplement Juliette. La jeune femme essayait tant bien que mal de paraître encore fâchée, mais devant le visage de Braeden qui devenait rouge et son sourire de gamin elle ne pu s'empêcher rire. Mais vite le visage de son ami changea, il regardait ailleurs et lui dit d'une voix triste et mélancolique, "Je l'ai embrassé, lors de la fête du 4 juillet.. Je l'ai embrassé Juliette et... Et je suis officiellement en couple" En milieu de phrase son timbre de voix avait complètement changé, il souriait une fois de plus, fier de sa blague. "Il m'a embrassé comme jamais personne ne l'avait fait avant, c'était magique! Oh Juliette il embrasse comme un dieu!" Elle le regardait, à elle de se venger. Après cette annonce elle ne dit rien et ce contenta de regarder son meilleur ami, qui complètement fou, fou d'amour rien qu'a parler de Downy avait les yeux qui pétillait. A l’intérieure Juliette n'avait qu'une envie c'était le prendre dans ses bras le serrer fort, et lui dire qu'elle était heureuse, pour lui. Sincèrement heureuse. Elle lui dirait... , mais pas maintenant elle avait envie de le faire languir. Weaver savait que Braeden désirait, tout lui expliquer de long en large, mais il ne le ferait pas avant qu'elle réagisse à cette annonce. Et soyons clair si elle ne répondait pas ce n'était pas parce que ne voulais pas en savoir d'avantage, au contraire mais plutôt parce qu'elle voulais s’amuser. Et rien que le visage de Braeden en se moment valait toutes les blagues du monde. Le garçon trépignait d’impatience. Juliette attendit encore quelque minutes. Et se décida. Elle ne parla pas mais elle lui souri. La blonde lui servi le genre de sourire sincère vous savez celui ou vous n'avez pas besoin de parler pour dire ce que vous pensez. Celui qui veut tout dire.

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