| Sujet: Confidences pour Confidences | MIA & RAFAEL Ven 27 Juil 2012 - 13:10 | |
| La journée avait été longue pour Rafaël. Le jeune homme avait été réveillé par une énième dispute de ses voisins. Depuis son arrivée à Détroit, c'est-à-dire depuis deux mois, le jeune blondinet avait pris l’habitude d’entendre sa voisine se plaindre que son mari ne s’occupait pas suffisamment d’elle. Après s’être retourné plusieurs fois dans son lit pour se rendormir, Rafaël descendit de son matelas bien convaincu qu’il allait passer une journée merdique. La première chose qui confirmait son pessimisme était la machine à café qui faisait des caprices. Il l’avait acheté il y a de ça deux semaines. Et il avait compris il y a trois jours son fonctionnement. Et voilà que maintenant, elle ne marchait plus. Au lieu de s’acharner sur ce foutu produit défectueux, Rafaël se prépara un chocolat chaud qu’il but en regardant Pokémon à la télé. Et comme à son habitude, le gamin qu’il était, répéta mots pour mots les phrases cultes de la Team Rocket.
Après s’être sentit honteux de regarder les dessins animés, et d’avoir cassé sa tasse en faisant la vaisselle, Rafaël reçu un coup de téléphone. C’était un représentant qui voulait lui vendre une machine à laver. Après lui avoir lancé ” Je ne sais déjà pas me servir d’une cafetière alors m’imaginer un instant avec une machine à laver me fait bien rire ’’ Rafaël raccrocha. En trainant les pieds jusqu’à sa chambre, Rafaël se prit la porte dans l’épaule. Ce n’était décidément pas sa journée. En ouvrant son placard, Rafaël se fit la remarque qu’il se faisait tous les jours : il faut que je range ce bordel. Le jeune homme prit des vêtements au hasard, car son apparence lui importait peu. Mais bon, Rafaël était toujours bien habillé et avait toujours la classe, quoiqu’il porte.
Ce jour là, Rafaël avait rendez vous avec un éditeur pour parler un peu de ses nouveautés. Bien qu’il soit à son propre compte, c'est-à-dire, qu’il était son propre éditeur, Rafaël avait besoin de l’avis de plusieurs personnes avant de se lancer. L’avantage quand vos parents sont riches et célèbres, c’est que vous connaissez les bonnes personnes pour mieux avancer. Ainsi, il passa sa matinée à peaufiner ses croquis et ses dialogues. Le jeune homme avait mis la télé en fond pour avoir de l’inspiration. Il s’était mis la chaîne de musique car certaines chansons l’inspirent pour la création de personnage. Le blondinet travaillait plutôt rapidement, et son rendez vous se passa relativement bien, ce qui réconforta Rafaël qui commençait à en avoir ras le bol de cette journée qui avait plutôt mal débuté.
Suite à une journée de travail intensif, Rafaël décida d’aller en boîte de nuit après s’être fait un petit restaurant tout seul (que c’est triste). Ce soir là, il avait envie de boire jusqu’à ne plus se souvenir de la soirée. Il prit donc sa deuxième carte d’identité, celle où il avait 23 ans car le pauvre jeunot, il n’avait pas encore l’âge de consommer de l’alcool dans les bars et boîte de nuit. Bon, d’accord, il devait prendre son mal en patience car dans un an, il allait avoir ses 21 ans. Il était bien content d’ailleurs car à chaque fois qu’il sortait ses faux papiers, il avait l’impression d’être un hors la loi. Une fois devant la boîte de nuit, il se rendait compte qu’il n’avait pas du tout envie de danser. Mais, Rafaël vit preuve de bonne volonté et se fit violence en entrant dans la boîte qui était déjà bien remplit. Après avoir dansé un peu avec des jeunes filles qui ne l’intéressaient pas du tout, il se rendait vers le bar pour continuer sa soirée comme il l’avait prévu. Ce mec là était un réel aimant à bimbos. Il envoyait tout le monde boulet, ne se gênant pas pour être méchant avec celle qui le collait trop. Rafaël n’était pas du genre méchant habituellement, mais lorsqu’il passait une journée pourris comme celle-ci, il n’avait pas envie d’être agréable avec tout le monde.
L’alcool commençait à le rendre mélancolique, et il était à un point où il aurait pu dansé nu sur le bar. Une jeune femme s’installa à ses côtés, et, sans savoir qui elle était, il se mit à lui parler de sa vie et de ses problèmes. N’importe qui l’aurait pris pour un fou d’ailleurs …
« Ma vie est naze. Complètement naze… Je paris que la votre est belle !
Euh … Il ne connaissait pas cette fille, elle ne le connaissait pas non plus. Pourquoi lui parlait-il alors ? Surtout qu’il avait l’air pitoyable. C’est ça avoir trop bu. Le pire était à venir. Qui sait, peut être allait-il dévoiler à cette inconnue le fait qu’il était un pauvre looser qui s’était fait tromper.
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