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 Braeden ∞ « We cannot escape each other. »

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MessageSujet: Braeden ∞ « We cannot escape each other. » Braeden ∞ « We cannot escape each other. » EmptyMar 24 Juil 2012 - 12:58

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Sourire. Ce n'était plus dans ses habitudes. Une vingtaine de jours qu'il se traînait tout ce système pour qu'il évite de bouger son épaule. Ce qui par conséquence l'empêchait de bouger son bras droit au complet. Il avait de la chance d'être gaucher. Une vingtaine de jours aussi qu'il avait eu son dernier accident en scooter. De toute façon, il était condamné à marcher en ce moment. Mais aussi... Mais aussi une vingtaine de jours qu'il avait pour la première fois embrassé Braeden. Et puis bien sûr le bateau avait coulé, mais c'était une autre histoire. Downy batailla avec sa chemise encore quelques minutes. Enfiler des vêtements avec une épaule en compote. Le pied, vraiment. Depuis cette tragédie, il avait parfois eu des coups de blues, mais s'était repris. Braeden. Pour Braeden. Il finit par abandonner l'idée de mettre un noeud papillon. Il allait dans l'appartement d'en face et ça allait lui prendre environ une heure. Mauvaise idée. Il se regarda dans le miroir de sa salle de bains. Certes il avait l'arcade sourcilière qui n'avait pas du tout fini de cicatriser. Oui les stigmates de l'explosion et de la chute de son deux-roues se mêlaient. Mais il avait l'air tranquille. Reposé... Comme si il était.. Heureux. Il était ce qu'il était. Il finirait par l'assumer. Cette maladresse. Cette façon de se taire et de ne pas parler durant des heures. Ce regard où brillait une flamme indescriptible. Cette tendance à s'accuser de tout. Il était ce qu'il était. Downy Rooney Clarkson. Le prof pas forcément doué. Le grand romantique. L'irritable parfois violent quand il s'emporte. L'homme amoureux. Éperdument. Éperdument amoureux. Tout en lui faisait bondir son coeur. Son sourire. Sa voix. Ses yeux. Tout. Il était amoureux. Il était amoureux, oui, de Braeden. De son voisin. D'un autre homme. Du seul qui le comprenait. De son alter ego.

Clarkson attrapa la bouteille de vin posée sur la table de sa cuisine. Ce n'était pas son genre de boire. Il fuyait la boisson. Mais un verre de rouge ne tuait personne. Il avait quelque peu changé sur ce point. Il n'avait pas la même peur panique de revoir ses addictions revenir. Cocaïne. Vodka. Le cocktail qu'il avait expérimenté après son engagement dans l'armée l'avait détruit de l'intérieur. Il avait fini par faire une overdose. Et partir en cure de désintoxication. C'était un passé qu'il assumait mal. Une époque de sa vie qu'il aurait préféré effacer. Mais on ne peut pas effacer. Il s'était résigné. Et avait compris que les cicatrices servaient à ça. A nous rappeler ce que l'on avait fait pour ne pas recommencer. Il sortit de chez lui et referma soigneusement sa porte. De l'autre côté de son palier. De cet autre côté vivait celui pour qui il se battait chaque jour durant. Clarkson s'avança vers la porte de celui qui l'avait invité. Une petit soirée sympa. Il fallait qu'ils se changent les idées. En même temps, le monde s'acharnait sur eux. Downy appuya sur la sonnette. Heureusement qu'il était débrouillard. Avec une main en moins, ça devenait un vrai sport, quand on portait une bouteille. Il se mordit la lèvre inférieure. Il avait fait peur à Braeden, ce 4 juillet là. Il avait été un vrai connard égoïste, aussi. Et était parti déprimer dans le placard à balais avec du whisky. Ainsi, il s'était rapproché du site de l'explosion, sans le savoir. Downy secoua légèrement sa tête. Mieux valait ne pas penser à de telles choses. Il y avait Braeden. C'était tout ce qu'il demandait.
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MessageSujet: Re: Braeden ∞ « We cannot escape each other. » Braeden ∞ « We cannot escape each other. » EmptyMer 25 Juil 2012 - 6:18

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We cannot escape each other
ft. Downy


Il était en retard. Et même très en retard. Une véritable catastrophe. Braeden ouvrit le four pour la sixième fois depuis que le plat chauffait. Il voulait être sur de ne rien laisser brûler. Il voulait que tout soit parfait. Il n'avait pas invité Downy pour rien. Downy. Braeden ne pouvait s'empêcher de sourire en pensant à lui. Il lui avait sauvé la vie quelques jours avant. Depuis ils ne s'étaient pas beaucoup revu. Besoin de réfléchir, être sur de tout ça. Des le lendemain de la catastrophe il était allé dire à Gwen que c'était fini. Parce qu'il était amoureux. Downy lui avait complètement retourné la tête. Et ils s'étaient embrassés. Braeden avait fait le premier pas après avoir fait comprendre à l'autre homme ses sentiments. Puis plus tard, c'était Downy qui l'avait embrassé. Downy son ami hétéro romantique l'avait embrassé. Moment de pour joie pour l'ancien militaire qui se voyait déjà se baladant au bras de son maladroit de.. Petit copain? Un autre sourire fendit le visage de l'homme. Ils n'étaient pas ensemble, Braeden ne voulant pas précipiter l'autre homme. N'empêche qu'il aimait Downy, que Downy l'aimait, et qu'ils feraient un magnifique couple tout les deux. Mais Braeden n'avait aucune idée de quand officialiser. Il n'avait pas tellement d'expérience en matière de couple, son dernier petit ami avait explosé sur une mine juste sous ses yeux. Cela faisait déjà sept ans. Le passé en somme. Son avenir lui allait arriver et absolument rien n'était prêt. Wilde avait fait le ménage dans tout l'appartement. Depuis la séance DVD avec Clarkson il avait commencé à ouvrir ses volets. Quoi de mieux que de sentir l'homme aimé contre vous à rêver de vous pour vous faire espérer? Et l'espoir le rendait joyeux, et l'espoir lui donnait envi de voir le soleil. Soleil qui déclinait doucement derrière les vitres de la salle à manger. De grandes vitres. Il n'y avait jamais fait attention, mais son appartement était plutôt lumineux. Et chaleureux. Et grand. De quoi être heureux à deux. Mais bon, il avait essayé de ne pas s'emballer. Il allait déjà plutôt vite. Au premier rendez vous on n'embrassait pas. Ils s'étaient déjà embrassé plusieurs fois. C'était pas la mort.

Braeden soupira et quitta la cuisine. La table n'était pas mise. Il était fichtrement en retard. Il se dépêcha de dresser une table sobre mais classe, que Downy se sente comme au resto. Il l'aurait bien invité au resto, mais avec le bras du jeune homme c'était plutôt compliqué. Braeden lui avait d'ailleurs déjà proposé de l'aide, en vain. Downy était maladroit, et assez têtu. Wilde hésita un moment pour les verres. il en avait récupéré de très beau chez ses parents. C'était d'ailleurs un des rares choses qu'il y avait récupéré. Mais mettre ces verres la à Downy était une très mauvaise idée. Qu'il les casse encore, rien à foutre. Mais cet idiot aurait été capable de se blesser en plus. Non des verres normaux iraient très bien. Il regarda la table un moment. Il manquait quelque chose. Il avait tout fait pour ne pas tomber dans le pathos, les clichés de comédies à l'eau de rose. Pas de bougies, en aucun cas. Mais la table faisait quand même.. Trop strict. Braeden regarda un peu partout, hésitant. Quand soudain son regard se posa sur un prospectus qu'il avait gardé sous le coude. Un fleuriste qui livrait. Bonne idée? mauvaise idée? Wilde attrapa le téléphone, fit le numéro et demanda à ce qu'on lui ramène deux roses. Elles iraient parfaitement sur la table. Puis il alla se changer en attendant le livreur. Que mettre? Un truc simple? Un truc chic? compliqué tout ça. Il enfila un jean plutôt proche du corps et une chemise noir. plaire. C'était le mon d'ordre. Un tour dans la cuisine vérifier que tout ne cramait pas. Puis on sonna. Braeden pria pour que ce ne soit pas Downy, et il ouvrit la porte sur.. Le livreur. Un soupir de soulagement et quelques billets plus tard la table était prête. Le repas aussi. Et lui de même. Il regarda l'heure. Bon, il était peu être un peu en avance.

Dix minutes plus tard la porte sonnait. Downy était à l'heure. Braeden tout sourire alla ouvrir et tomba sur un Clarkson souriant, magnifique en chemise, le bras bien bloqué et une bouteille à la main. Tout bonnement adorable aux yeux de Wilde qui se retint de l'embrasser. Pas au premier rendez vous. "Salut... Tu es très beau" Un sourire niais, puis deux joues assez rouge. "Eum.. rentres rentres je.. merci pour la bouteille" il attrapa l'objet et fit rentrer son ami avant de fermer la porte. Pas de veste à lui retirer. Tant mieux, parce qu'avec tout l'attirail pour son épaule... "Tu n'as pas eu trop de mal avec ton épaule? tu ne veux toujours pas que je vienne t'aider? Je sais que j'insiste mais faut que tu fasses attention à toi... Enfin bon, j’espère que tu aimes la cuisine italienne. Je sais ça fait horriblement cliché mais je ne sais cuisiner bien que les spaghettis.. Si tu n'aimes pas ça dis le hein. Je fais autre chose. C'est juste qu'en dix ans j'me suis fait que des boites de haricots quoi..." il rougit. Vraiment trop nul. Vraiment trop maladroit. Vraiment très amoureux.

Spoiler:


Dernière édition par Braeden K. Wilde le Jeu 26 Juil 2012 - 4:00, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Braeden ∞ « We cannot escape each other. » Braeden ∞ « We cannot escape each other. » EmptyMer 25 Juil 2012 - 7:04

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La porte s'ouvrit. Sur une de ces images qui restent gravées dans un esprit. Braeden. L'homme athlétique, rayonnait avec sa chemise sombre. "Salut... Tu es très beau" Sourire gêné. Les compliments. Il fallait que Downy se réhabitue. Tout cela était presque surréaliste. En tout cas, ils semblaient aussi à l'aise l'un que l'autre. Le fard que Wilde venait de piquer était une bonne preuve. "Merci.. Tu.. Tu es pas mal non plus" Downy se mordit la lèvre. Complimenter cet homme qu'il croisait à peu près chaque jour en temps normal. "Eum.. rentres rentres je.. merci pour la bouteille" "Euh.. Oui ! J'ai pensé que ça te plairait." Sur l'invitation de son voisin, Downy rentra alors qu'il lui donnait la bouteille. Il s'arrêta un instant alors que Braeden lui parlait. "Tu n'as pas eu trop de mal avec ton épaule? tu ne veux toujours pas que je vienne t'aider? Je sais que j'insiste mais faut que tu fasses attention à toi... Enfin bon, j’espère que tu aimes la cuisine italienne. Je sais ça fait horriblement cliché mais je ne sais cuisiner bien que les spaghettis.. Si tu n'aimes pas ça dis le hein. Je fais autre chose. C'est juste qu'en dix ans j'me suis fait que des boites de haricots quoi..." Il tourna son regard vers Wilde. Eu un petit sourire. Son visage rayonnait, oui. Comme le soleil couchant qui baignait l'appartement dans sa lumière chaleureuse. "Oh.. Oui oui ! Je mange des chips depuis deux semaines avec mon bras handicapé, je suis encore plus incapable de cuisiner que d'habitude !" Downy se mordilla la lèvre en souriant. De la cuisine italienne. Braeden mettait les bouchées double. Downy laissa son regard dériver à travers la pièce. De la lumière. Depuis quand avait-il rouvert ses volets, avait recommencé, finalement, à vivre ? Et puis ses yeux chocolats se posèrent sur la table. Et sur ces deux roses. L'espace d'un instant, Downy eu une boule dans l'estomac face à ce petit quelque chose, cette petite fleur. Qui voulait tout dire. Ce n'était pas pour de faux. Ce n'était pas un début d'histoire qui allait tomber à l'eau. Downy se retourna vers Braeden. Répondre. Répondre. Il ne fallait pas laisser de blancs en plus. "Tinquiète pas, je me débrouille ! Je dis pas pour cuisiner mais j'arrive à faire quelques trucs quand même !"

Un petit rire. Downy, pas doué fini. Et qui commençait à assumer sa maladresse. Quand Braeden retourna en cuisine pour vérifier que rien ne brûlait, Clarkson le suivit sur quelques mêtres avant de s'arrêter et de lui lancer : "Tu veux de l'aide ?" Un nouveau sourire. Downy était content. Heureux. Les malheurs étaient certes là. Les coups de blues aussi. Mais il essayait de les cacher. Et Keelan, chez qui il allait souvent à cause de son épaule, était un peu devenu psy contre son gré. Mais le monde continuait de marcher. Et il fallait avancer. Downy se glissa dans la cuisine, retrouver Braeden. Pas de cliché. Sombrer dans le cliché, fallait surtout pas ça. Mais il rêvait de poser sa tête sur son épaule, par derrière lui, et de l'entourer de ses bras. Où était donc passé Downy l'hétéro ? Quelque part sans doute. Mais Wilde était tout ce qui l'intéressait. Exactement tout. Downy s'appuya contre le mur le plus proche et regarda Braeden. Braeden Keith Wilde. Oui, il y avait de quoi se demander où était passé Downy l'hétéro. Mais la réponse était simple. Clarkson était amoureux, complètement.
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MessageSujet: Re: Braeden ∞ « We cannot escape each other. » Braeden ∞ « We cannot escape each other. » EmptyJeu 26 Juil 2012 - 4:35

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We cannot escape each other
ft. Downy


Il avait parlé sans même réfléchir. La prochaine fois il calmerait ses ardeurs. Un vrai gosse. Bien sur il trouvait Downy beau, et depuis longtemps. Mais lui dire comme ça c'était assez bizarre. Mais bon, il sourit à Downy tout en prenant la bouteille et en l'emmenant dans la cuisine. Lieu où Clarkson le suivit. "Oh.. Oui oui ! Je mange des chips depuis deux semaines avec mon bras handicapé, je suis encore plus incapable de cuisiner que d'habitude ! Tinquiète pas, je me débrouille ! Je dis pas pour cuisiner mais j'arrive à faire quelques trucs quand même !" Bien sur que si il s’inquiétait. Il s’inquiétait tout le temps pour l'homme qui était chez lui. Il s’inquiétait pour tout. Il n'y pouvait rien, il l'aimait. Braeden vérifia son plat. Manquez plus qu'il foire. Non, il ne devait rien raté. C'était leur soirée ce soir. Après tant de temps d'absence Braeden allait enfin pouvoir parler à Downy de son attachement pour lui. Mais pour l'instant la seule chose dont il avait envie c'était d'embrasser l'autre homme. Il n'avait goûté que trois fois à ces lèvres et elles lui manquaient déjà. Il était accro. Il sentait le regard de Clarkson sur lui. Douce caresse apaisante. Downy, le seul qui arrivait à l'apaiser. Il était heureux depuis qu'ils avaient franchit le pas. Soulagé. libéré. Amoureux. Braeden s'essuya les mains et répondit pour ne pas laisser trop de blanc. "Je te l'avais dit de venir, je t'aurais fait des trucs moi... tête de mule" Et Braeden fit un sourire à Downy. Un grand sourire; un peu niais, très sincère.

"Tu veux de l'aide ?" Braeden se tourna vers Downy, appuyé contre le mur; il le contempla un moment et se mordit la lèvre, tentant de réprimer un trop gros sourire. "Downy tu.. Tu as boutonné ta chemise comme un manche." Et Braeden regarda le vêtement tout décalé. C'était ça, de ne pas vouloir d'aide. Wilde s'approcha de lui, son visage près de celui de l'autre homme. Il préférait regarder les yeux de sa désormais fréquentation plutôt que ce qu'il allait faire. "Attend je vais t’arranger ça..." Il avait parlé d'une voix toute douce; il fit un sourire à Clarkson et déboutonna les boutons au fur et à mesure qu'il les refermait. Ne pas regarder, ne pas toucher. Sinon il risquait de faire des bêtises. Et Braeden regardait les yeux de son ami. Et sa main frôla accidentellement la peau de son aimé. Et la tentation fut trop forte. Et il déposa doucement un baisé au coin des lèvres de l'autre homme. Un court baisé, doux et tendre. Qui voulait tout dire. Puis il se recula et regarda la chemise. "Et voilà le travail.. Non t'en fais pas je gère, vas donc t'asseoir.. Tu veux quelque chose à boire? " Il faudrait un moment avant de mettre les discutions en route et de se sentir parfaitement à l'aise. Mais ils y parviendraient. Parce qu'ils s'aimaient trop pour ne rien tenter. Ils parleraient peu être de la pluie et du beau temps, ou bien de leur passé, ou peu être de leur avenir. Un avenir ensemble. Braeden le voyait déjà. Un bonheur sans tache, des enfants, une vie paisible à deux. Parce que pour lui "je" n’existerait bientôt plus; et que le "nous" deviendrait parti intégrante de son vocabulaire. En attendant il se dirigea vers le salon. La lumière ambiante était apaisante, et romantique. Peu être un peu trop. Braeden avait un peu peur de la réaction de Downy. Il ne fallait surtout pas l’effrayer. Peu être que Clarkson n'était tout simplement pas près pour une relation; peu être qu'il n'en avait pas envie. Wilde lui en avait très envie. Alors il devait parler. Parler et détendre l’atmosphère. "Hum... Tes vacances se passent bien? Tu vois du monde? Je.. je regarda parfois dans le couloir quand j'entend du bruit, mais ça ne va jamais jusqu'à ta porte.. Enfin je ne suis pas en train de dire que je t'espionne hein! non c'est juste que.. Je m'inquiète beaucoup pour toi." Bon bah ça, il l'avait dit. Il flippait beaucoup. Ne pas être à la hauteur, être rejeté, que Downy souffre, qu'il aille mal, qu'il lui arrive encore un malheur. en parlant de malheur, Wilde décida qu'il brûlerait le scooter. Le laisser à Clarkson, c'était comme donner un couteau très tranchant à un enfant de trois ans. Inconscient. Si il le fallait, Wilde se lèverai au beau milieu de la nuit, quitterait des choses importantes, rien que pour emmener Downy et l’empêcher de remonter la dessus. il était même près à le porter tout le reste de sa vie. Tant que celui ci ne reprenait pas de risque. Oh oui, il était près à l’emmener partout, à la vue de tous.
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MessageSujet: Re: Braeden ∞ « We cannot escape each other. » Braeden ∞ « We cannot escape each other. » EmptyJeu 26 Juil 2012 - 11:02

    « We cannot escape each other » - SIGN BY © ASAP



"Je te l'avais dit de venir, je t'aurais fait des trucs moi... tête de mule" Finalement, c'est ce qu'ils étaient, tout deux. Des têtes de mules. Obstinés. Mais.. Mais tellement touchant. Comme Braeden avec cet immense sourire. "Downy tu.. Tu as boutonné ta chemise comme un manche." Braeden qui parlait de nouveau arracha Downy à ses rêveries. Sa chemise ? il arqua un sourcil et baissa les yeux. Ah.. Ah ben merde. "Je suis douééééééé !" Lança-t-il avec un sourire. Mais Braeden s'était déjà approché de lui. Leurs visages étaient proches. Peut-être trop proches pour résister à n'importe quoi. Yeux dans les yeux. Et ces derniers mois, Wilde avait évité son regard. Mais plus maintenant. Downy déglutit. "Attend je vais t’arranger ça..." Un ton calme, doux. Downy se mordit la lèvre alors que Braeden faisait attention à reboutonner avec minutie sa chemise. Mais, rien qu'un instant, la main de son ami frôla sa peau. Downy fut parcouru d'un long frisson. Pourquoi est-ce que ça pouvait lui faire autant d'effet ? Braeden approcha son visage du sien. Et déposa un baiser au coin de ses lèvres. Si il n'avait pas été handicapé et qu'il avait ses pulsions, Downy aurait prolongé ce court baiser. Cette envie, ça brûlait en lui. Comme c'était ridicule d'imaginer qu'avant que Braeden ne pose ses lèvres contre les siennes pour la première fois, Downy était complètement hétéro, surtout quand on le voyait maintenant, avec cette flamme d'envie qui brillait dans ses prunelles couleur chocolat.

"Et voilà le travail.. Non t'en fais pas je gère, vas donc t'asseoir.. Tu veux quelque chose à Il boire? " Il s'était reculé et admirait sa chemise. Clarkson, lui ne pouvait pas le quitter des yeux. Braeden. Oh putain, qu'est-ce qu'il lui avait fait pour qu'il devienne comme ça ? Il y eut un moment de silence. Avant que Downy ne reprenne ses esprit et balbutie : "Merci.. N.. non non, c'est bon. " Il suivit Wilde dans le salon. Le fait que la lumière rentre à nouveau dans l'appartement de Braeden sidérait totalement Downy. Mais qu'elle soit si douce, si intimiste.. Stop, il ne fallait pas penser ainsi. Il déglutit et reposa son regard sur Braeden qui s'adressait à lui. "Hum... Tes vacances se passent bien? Tu vois du monde? Je.. je regarde parfois dans le couloir quand j'entend du bruit, mais ça ne va jamais jusqu'à ta porte.. Enfin je ne suis pas en train de dire que je t'espionne hein! non c'est juste que.. Je m'inquiète beaucoup pour toi." Downy regarda autre part, un instant. Il allait bien. Il n'y avait pas de quoi s'inquiéter. Il allait bien, et si il n'allait pas, il irait mieux. " Oui oui.. Je.. Je reçois pas trop chez moi mais ça va, ça se passe bien. " Ils étaient vraiment bien partis si la conversation ressemblait à ça. Downy releva les yeux vers Wilde. Et son sourire. Et ses fossettes. Et ses yeux. Et.. Il prit une grande aspiration et se détourna de l'homme pour s'avancer vers la table. Oui, ils étaient vraiment bien partis... Ils allaient sûrement balancer tout ce qu'ils avaient sur le coeur au lieu de savourer les spaghettis, mais ça irait. Il se retourna. Il avait toujours l'impression que les quelques millimètres de peau qui avait été en contact avec celle de l'ancien militaire brûlait. " Tout va bien... Et puis.. Et puis il y a toi. " Pas un habitué des discours et des déclarations. Maladroit. Clarkson passa sa main sur son crâne et se gratta la barbe. Il était un boulet fini. Et il était raide dingue de Braeden.
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MessageSujet: Re: Braeden ∞ « We cannot escape each other. » Braeden ∞ « We cannot escape each other. » EmptyVen 27 Juil 2012 - 6:07

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We cannot escape each other
ft. Downy


Downy rougissait. Braeden le regardait, amoureux et attendrit. Puis il l'embrassa. Et remarqua que Downy était loin d'être insensible au baisé. Ce qui en somme était une bonne chose. Si Downy aimait quand il l'embrassait, alors il passerait sa vie à l'embrasser. Sa vie collé à ces lèvres. À caresser sa peau fraîche comme il venait de le faire accidentellement. Ou peu être pas si accidentellement. Magnifique programme. Programme auquel on rajoutait de la tendresse, des caresses, des étreintes, des engueulades et peu être même des réconciliations sur le canapé. Enfin si tout jamais Downy ressentait un jour du désir pour lui. Parce que bon, passer de jolies filles à un mec, ça pouvait dégoûter un peu. Dégoûter. il n'y avait pas pensé à ça. Pas du tout. Pourtant c'était logique. Un homme ne pouvait pas ressentir du désir comme ça du jour au lendemain. .. Pourquoi diable pensait-il à sa? L'autre homme l'avait totalement envoûté, ce n'était pas possible autrement. Puis Downy se dirigea vers la table. Tant mieux si ils se mettaient vite à manger, Braeden ne savait pas quoi dire. Il n'avait aucune idée de comment s'y prendre. Il c'était pourtant un peu documenté. Oh oui, il en avait honte mais il avait loué quelques films romantiques histoire de voir un peu. Sa culture pour ce genre de chose était vraiment très maigre. Son dernier petit ami avait mal fini. Il avait encore une des plaques de celui ci autour du cou. Un jour il s'en débarrasserait. Un jour, mais pas encore. Elles étaient la, avec les siennes. Trois plaques autour du cou, des symboles. Symboles qui tomberaient rapidement, par amour. Braeden était conscient qu'ils parleraient, de chose pas toujours joyeuse. Mais cette soirée était décisive.

" Oui oui.. Je.. Je reçois pas trop chez moi mais ça va, ça se passe bien. Tout va bien... Et puis.. Et puis il y a toi. " Braeden ne pu retenir son sourire. Dieu comme il se sentait vivant, heureux et aimé. L'amour donnait des ailes. Et avec Downy il voltigeait dans le fin fond des cieux. "Et je serais toujours la Downy, si tu veux bien de moi. Je sais que je suis parfois un peu lent, ou au contraire trop rapide. Mais j'ai eu si peur de te perdre que je sais désormais que je ne veux plus être séparé de toi. J'y croyais plus, je m'étais fait à l'idée que je ne serais pas avec toi. Quand tu ne m'as pas repoussé.. J'ai explosé à l'intérieur, c'était magique. Et je veux que ça soit comme ça toute notre vie.." Sur ce, il fit un faible sourire à Downy puis lui tira la chaise doucement. Autant passer à table. On était mieux devant un bon repas. Il attendit que Downy se soit assit pour se mettre face à lui, les coudes sur la table et un peu penché en avant "Je n'ai fait qu'une salade tomate mozza pour l'entrée... je savais pas trop quoi te faire avec ton bras, mais si tu veux j'ai d'autres trucs hein" Il avait remplit son frigo à rabord pour être sur de trouver un truc qui plaise à Downy. Il voulait que tout aille pour le mieux et que son ami passe une bonne soirée en sa présence. Une soirée inoubliable. Mais il avait un peu peur. Un peu peur d'en faire trop et de faire fuir l'homme. Il l'aimait et avait du mal à s'en cacher. Mais il avait peur que tout aille trop vite pour Clarkson qui prendrait ses jambes à on cou et partirait sans demander son reste.
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MessageSujet: Re: Braeden ∞ « We cannot escape each other. » Braeden ∞ « We cannot escape each other. » EmptyVen 27 Juil 2012 - 12:28

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"Et je serais toujours la Downy, si tu veux bien de moi. Je sais que je suis parfois un peu lent, ou au contraire trop rapide. Mais j'ai eu si peur de te perdre que je sais désormais que je ne veux plus être séparé de toi. J'y croyais plus, je m'étais fait à l'idée que je ne serais pas avec toi. Quand tu ne m'as pas repoussé.. J'ai explosé à l'intérieur, c'était magique. Et je veux que ça soit comme ça toute notre vie.."  Downy, comme un zombie, s'assit sur sa chaise en regardant Braeden. Pourquoi fallait-il que chacun de ses mots le touchent au plus profond de lui-même ? « Toute notre vie ». Peut-être que Downy n'était pas complètement prêt à s'engager, encore moins avec un homme. Mais le cœur avait ses raisons que la raison ne connaissait pas. Et, du plus profond de son être, il aimait Wilde. A en brûler, à se consumer sur place, comme une torche. Il l'aimait. Il était devenu une raison de vivre. Sa seule raison de vivre. Comment expliquer autrement ce qu'il avait ressenti quand Braeden était tombé dans le coma ? "Je n'ai fait qu'une salade tomate mozza pour l'entrée... je savais pas trop quoi te faire avec ton bras, mais si tu veux j'ai d'autres trucs hein"  Braeden s'était assis face à lui. Downy aurait pu manger n'importe quoi. Tant qu'il y avait Braeden. Mais il se reprit, tritura sa serviette et répondit : « C'est très bien ! Je t'ai dis, ça va me changer du paquet de chips ! » Petit rire nerveux. Downy ne savait pas quoi faire, comment s'y prendre. Il déglutit et se gratta le sourcil en regardant autre part. Le bateau, cet épisode qu'il n’effacerait sûrement jamais de son esprit, l'avait laissé bien amoché. Son arcade sourcilière entaillée, un traumatisme crânien, une clavicule brisée, rajoutez à cela qu'il avait eu un accident de scooter juste avant de monter sur le bateau... La totale. Mais c'était Wilde qui l'avait sauvé. Remonté à la surface. Après, son sens militaire qui ne l'avait jamais quitté l'avait presque obligé à se relever, malgré son crâne qui lui semblait dans un étau, pour essayer d'aider. L'idée de rester inactif alors qu'un drame se jouait lui était insupportable.

Il se rendit compte qu'il laissait un blanc. Manqua de rougir. Ils formaient une paire assez pittoresque, tout les deux. «  Hum.. Tu.. Tu veux que je t'aide à porter les plats ou... Je sais que c'est risqué vu mon état, hein.. Mais si t'as besoin d'aide.. » Le visage de Downy se fendit d'un petit sourire. Comment s'avouer que ce qui le torturait, c'était d'embrasser à nouveau Braeden ? Il en rêvait tout en fuyant ce moment où il échangerait avec lui un baiser, un vrai. Comme au cinéma, dans les films romantiques. Comme dans Titanic... La dernière fois qu'il avait vu Braeden avait cette désastreuse et pourtant merveilleuse soirée du 4 juillet, ils regardaient Titanic. Ou plus exactement Clarkson s'endormait contre Braeden.

Downy ne savait pas vraiment où se mettre, oui. La discussion ne démarrerait jamais avec deux empotés comme eux. Ils ne se targueraient même pas de s'embrasser si ça se trouve, et il se voyait assez mal dîner comme si de rien n'était. Bonjour la situation. Braeden s'était levé pour aller chercher cette salade tomate mozzarella. Downy aurait dû rester cloué sur sa chaise, l'attendre et quand il reviendrait, lui offrir un beau sourire. Mais Downy, lui, ne tint qu'un instant. Un instant avant de se lever de sa chaise, de rejoindre Braeden dans la cuisine, de s'approcher de lui. Du bout des doigts, il effleura le long de sa mâchoire, fixant ses lèvres. Downy était tiraillé de tout côté, raison, sentiments... Il tendit le cou et ses lèvres se joignirent à celles de Braeden. Quelques secondes, liés l'un à l'autre. Il ne se recula que peu, les yeux baissés, quand leurs lèvres se quittèrent. "Désolé. Mais.. Je crois bien que je t'aime"
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MessageSujet: Re: Braeden ∞ « We cannot escape each other. » Braeden ∞ « We cannot escape each other. » EmptyDim 29 Juil 2012 - 10:30

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We cannot escape each other
ft. Downy


C'était une catastrophe. Ils étaient tout les deux assez gênés, coincés. Aucun ne savait ce que voulait l'autre. Et tant qu'ils ne sauraient pas ils seraient bloqués. Comme deux gamins. Sauf qu'ils étaient des adultes maintenant. Vingt huit ans, le bon age pour construire quelque chose. Ni trop tôt, ni trop tard. Braeden était même assez pressé. Parce qu'il avait bien trop frôlé la mort, et qu'il était tant de vivre avant de trépasser. qu'il avait tant à vivre. Tant de choses à faire. Tant à voir, à ressentir, à goûter, à découvrir. L'amour, avec un grand A. L'amour avec Downy. L'aimer à la vue de tous. L'embrasser dans la rue, le serrer contre lui, le caresser avec tendresse, lui faire des cadeaux, l'emmener en voyage, le faire sortir, le rendre heureux. Sa principale priorité. "C'est très bien ! Je t'ai dis, ça va me changer du paquet de chips !" Braeden sourit. Son ami faisait tout pour le rassurer. Braeden était vraiment mal à l'aise, il ne savait pas s'y prendre, pas le moins du monde. Ce qu'il savait en revanche, c'est que la sincérité était une chose importante. Alors il serait sincère. Il fallait bien qu'il le soit de toute façon. alors tout dire ce soir paraissait logique. Que Downy ai tout les info avant de se lancer la dedans avec lui. Dans cette folle histoire qu'était l'amour. Braeden ouvrit la bouche puis se ravisa. Ce n'était pas le bon moment. Il trouverait bien un autre instant pour parler.

Braeden préféra se diriger dans la cuisine. Il ouvrit le frigo et attrapa le plat. "Hum.. Tu.. Tu veux que je t'aide à porter les plats ou... Je sais que c'est risqué vu mon état, hein.. Mais si t'as besoin d'aide.. " Il posa le plat non loin de luit, ferma le frigo et regarda l'autre homme. Son bras était coincé dans un gros truc bleu qui ne semblait pas du tout agréable. Ses manches étaient rabattu sur ses cicatrices, mais Braeden les connaissaient toute par coeur. Il les avaient souvent regardé à l'hôpital. Il avait parcouru du bous des doigts les bras de son frère d'arme, et regardé son visage des milliers de fois, tentant d'imprimer chaque parcelle de celui ci dans son esprit. Il le connaissait par coeur et pourtant il le trouvait tout les jours un peu plus beau. Beau et radieux. "T'en fais pas je me débrouille. Et puis tu es la, tu me supportes, tu as accepté mon invitation, c'est le mieux que tu ailles pu faire." Un autre sourire, tout aussi niais. Il finirait par attraper une crampe à ce rythme. Il n'y pouvait rien ça venait tout seul. Il allait reprendre le plat quand Downy s’avança. Braeden le regarda faire, un peu intrigué, un peu anxieux. Il savait ce qu'allait faire l'autre homme. Son regard disait tout. Mais étaient-ils prêts? Et puis Braeden avait peur. D'être déçu ou de décevoir. Depuis son coma ses lèvres avaient rencontré celles de quatre autres hommes, mais quand bien même ses amants étaient beau et attentionné, jamais son coeur n'avait bat aussi vite, jamais son corps n'avait été aussi léger, jamais son esprit n'avait été aussi euphorique que lorsqu'il avait embrassé Clarkson. Et si l'alcool lui avait joué des tours? Et si ça n'avait pas plus à Downy? Braeden cessa de se poser des questions lorsque la main de Clarkson passa sur sa mâchoire. Contact doux et frais qui fit frissonner Wilde. Wilde qui ferma les yeux, éveillant ses autres sens. Le toucher. Le gout. Il n'eut pas à attendre longtemps. Et alors que son coeur s'emballait, Downy l'embrassa.

Les lèvres douces et chaudes entrèrent en contact avec ses lèvres. Une pression tendre. Un gout de.. Downy. Le meilleur de tous pour celui qui recevait le baisé tant attendu. Il en avait longuement rêvé de cet instant où Clarkson et lui s'embrasseraient à nouveau. Et son coeur s'était emballé. Et son corps s'était mis à frémir. Et son esprit s'était brouillé. Il posa ses mains sur les hanches fines de Downy. Ils restèrent un instant qui lui sembla durer des années et pourtant un si court moment. Il ne lâcha pas l'autre homme, le regardant. Lui qui baissait les yeux. Braeden respirait de grandes bouffés, tentant de calmer son coeur. Et Downy regardait ses pieds, ratant le spectacle des yeux de Braeden qui brillaient de bonheur. Il avait embrassé Downy, et il voulait le faire tout les jours du reste de sa vie. Sentir ses lèvres douces, son odeur musquée, son corps chaud. Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes, il le savait. Rien ne viendrait gâcher ce moment. "Désolé. Mais.. Je crois bien que je t'aime" Braeden le regarda. La pour le coup il était sur le cul. Downy, qui ne lui avait jamais menti, qui était romantique et patient. Des leur premier rendez vous. Une déclaration. LA déclaration. Braeden avait tant rêvé de ce moment. Il n'arrivait pas à y croire; Ses yeux restés fixé sur l'homme. Il était silencieux, la lèvre inférieur bougeant d'un mouvement infime. Il cherchait quoi dire. Downy l'avait pris par surprise. Mais après tout, c'était peu être sa, le bon moment pour parler. Alors il reprit son souffle qu'il ne se souvenait pourtant pas avoir stoppé. Il posa son index sous le menton de Clarkson et releva son visage, le regardant droit dans les yeux. "Downy... Je sais que je ne suis pas doué. Que je m'y prend mal pour tout. Cette soirée est une catastrophe mais tout vas bien se passer. Il faut que tu saches que je t'aime, moi aussi. J'suis amoureux de toi Downy... Amoureux fou. Mais je t'en prie ne m'en veux pas, je ne suis pas doué du tout. Je ne sait pas m'y prendre pour faire la conversation, pour flirter, pour sortir, je ne sais pas faire. la dernière fois que j'ai été amoureux il a explosé en marchant sur une mine, juste devant moi. J'crois bien que c'est pour sa que je suis si protecteur avec toi d'ailleurs. Enfin tout ça pour te dire que je n'ai eu personne de sérieux depuis plus de six ans, alors juste ne m'en veux pas si je suis maladroit..." Et il se remit à sourire. Il l'avait dit. Il avait dit je t'aime. Il pouvait vivre en paix désormais. Il lui avait dit, et le plus important. C'était réciproque.
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MessageSujet: Re: Braeden ∞ « We cannot escape each other. » Braeden ∞ « We cannot escape each other. » EmptyDim 29 Juil 2012 - 12:32





❝WE CANNOT ESCAPE EACH OTHER❞


    Braeden. Son nom tourbillonnait dans son esprit. Cette sensation douce et chaleureuse à son contact, alors qu'il posait ses mains sur ses hanches pendant leur baiser. Ses lèvres. C'était un baiser comme un papillon. Léger et pourtant si symbolique, que l'on ne croisait pas souvent dans une vie. Finalement, c'était leur premier baiser sans un gramme d'alcool dans le sang. Mais Downy l'appréciait autant que ceux échangés sur le bateau, ce quatre juillet là. Mais quand cette étreinte fût rompue et que, gêné, incapable de savoir ce qu'il devait faire, les yeux rivés sur ses pieds, il avait parlé, quelques images lui étaient revenus. Et notamment celle-là... Se retrouver enfermé dans un casier par Braeden.. Enfin non, pas exactement. Braeden et Chuck. Aussitôt, son cerveau rejeta toute la faute sur Chuck. Braeden n'était pas comme cela, maintenant. Clarkson avait par contre l'impression que Davis n'avait pas changé ; Du moins c'est ce qu'il avait ressenti ce soir-là sur le bateau.

    "Downy... Je sais que je ne suis pas doué. Que je m'y prend mal pour tout. Cette soirée est une catastrophe mais tout vas bien se passer. Il faut que tu saches que je t'aime, moi aussi. J'suis amoureux de toi Downy... Amoureux fou. Mais je t'en prie ne m'en veux pas, je ne suis pas doué du tout. Je ne sait pas m'y prendre pour faire la conversation, pour flirter, pour sortir, je ne sais pas faire. la dernière fois que j'ai été amoureux il a explosé en marchant sur une mine, juste devant moi. J'crois bien que c'est pour sa que je suis si protecteur avec toi d'ailleurs. Enfin tout ça pour te dire que je n'ai eu personne de sérieux depuis plus de six ans, alors juste ne m'en veux pas si je suis maladroit..." Downy releva les yeux. Adolescent ou adulte, il était resté le même. Le large sourire de Braeden fit bondir son coeur. Ses mots étaient sincères. Vrais. Ils s'étaient dit la vérité jusque là. Ils ne dérogeraient pas à la règle. Et puis ils l'avaient tout dit, ces trois mots fatidiques. Et après on disait que les hommes étaient frileux et disaient peu "Je t'aime". "Braed... J'ai pas été en couple depuis trois ans.. Et par exploser sur une mine, je vois un peu trop bien ce que tu veux dire.. C'est dur de perdre un homme, je n'ose pas imaginer quelqu'un auquel on s'était vraiment attaché.." Clarkson déglutit. Il avait relevé les yeux, mais après avoir répondu, il détourna le regard. Parce qu'il entrevoyait une chose assez difficile à accepter. Et même plus d'une chose. Deux. Le Bonheur. Et.. Et surtout, ça. L'Amour. Deux choses qui, finalement, leurs avaient toujours été refusées.

    "Je.. Je sais plus si je l'ai vraiment dit à Hesther, j'étais si saoul.. Mais.. Mais j'ai fais un souhait le jour où ton coma a été annoncé. De pouvoir voir ça, ce sourire, chaque matin, au réveil, jusqu'au bout de ma vie.." Ce sujet serait peut-être délicat à aborder. Mais c'était à la suite de ces évènements que Downy avait commencé à douter de ce qu'il éprouvait vraiment pour son frère d'armes. Il avait surtout été habité par une peur. Une peur phobique. Celle de ne plus croiser le regard de Wilde. De ne plus le voir sourire. Tout ça lui avait été insupportable. Il avait cru revivre à son réveil, et il lui avait fallu que Hesther le traîne en boîte et qu'il enfile les shots de vodka pour fêter ce réveil pour qu'il comprenne ce qu'il ressentait vraiment. Downy se mordit la lèvre inférieure. Il n'avait plus très faim. C'était autre chose qui grondait au creux de son ventre. L''envie de rester là, près de Braeden. De le sentir contre lui, à ses côtés. Il se gratta l'arrière du crâne, jetant un coup d'oeil à Wilde. Deux enfants.. Adolescents. Incapable de savoir ce qu'ils feraient vraiment, après tout ça. Et qu'on ne lui parle pas de salade tomate mozza'.

    "Hum... Je sais pas si tu crèves de faim.. Après.. Après tout ça." Downy esquissa un sourire maladroit. Parfois, il avait la terrible envie de se cacher quand il s'écoutait, tout incertain. Clarkson croisa ses mains derrière la nuque de son.. ami, et l'attira vers lui. Mais pas pour l'embrasser, même si il aurait été tenté. Ils se retrouvèrent vite front contre front, les yeux dans les yeux, leurs corps se frôlant. "Je veux plus jamais te voir partir, que ce soit sur les routes ou quelque part dans ton crâne. J'ai eu trop peur pendant deux mois.."
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MessageSujet: Re: Braeden ∞ « We cannot escape each other. » Braeden ∞ « We cannot escape each other. » EmptyLun 30 Juil 2012 - 14:12

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We cannot escape each other
ft. Downy


"Braed... J'ai pas été en couple depuis trois ans.. Et par exploser sur une mine, je vois un peu trop bien ce que tu veux dire.. C'est dur de perdre un homme, je n'ose pas imaginer quelqu'un auquel on s'était vraiment attaché.." La vérité, rien que la vérité et toujours la vérité. Celle qui faisait du bien, celle qui libérait. Celle qui rendait heureux. bon peu être pas cette phrase. Celle qui rappelait à Braeden de mauvais souvenirs. Délia, l'ex super sexy de Downy, qui lui courrait après et contre qui il ne pouvait rien. Mais aussi et surtout la mort de Tommy, son ex petit ami. Leur histoire avait duré un an. Un an d'un bonheur sans tâche. Et puis un jour Boum, disparu envolé. Une pluie fine de chair et de sang. Plus rien d'autre qu'une plaque tordu, l'autre étant totalement carbonisé. Plaque qu'avait gardé Braeden. Plaque qui avait rejoint les deux siennes autour de son cou. Pour ne plus jamais le quitter. Il l'avait regardé disparaître. Sans une larme. Sans un mot. Des mots, ils n'en avait dit aucun. Pendant de longs mois. Ses premiers mots furent pour Clarkson, ce jour de février où ils firent vraiment connaissance. Il avait fait comme si de rien n'était. Son unité n'avait rien dit, par respect. Et le monde s'était mit à tourner à nouveau. Jamais il n'avait encore parlé de cette relation, sauf à Chuck, une fois. Une courte discussion. Rien de plus. "J'ai perdu beaucoup d'homme, mais là... Tu sais, j'ai fait beaucoup de cauchemars. Mais dans ces cauchemars c'était toi qui explosait... Je ne supporterais pas de te perdre.." Un mince sourire. Sujet assez compliqué. Et Downy qui regardait ailleurs.

"Je.. Je sais plus si je l'ai vraiment dit à Hesther, j'étais si saoul.. Mais.. Mais j'ai fais un souhait le jour où ton coma a été annoncé. De pouvoir voir ça, ce sourire, chaque matin, au réveil, jusqu'au bout de ma vie.." Wilde regarda Clarkson. Clarkson ivre. Ce devait être un superbe spectacle. Plutôt marrant. Peu être était ce une bonne idée pour le faire dire n'importe quoi. Lui faire réciter des poèmes d'amour. Braeden garda l'idée au coin de son esprit, amusé. "tu as sérieusement dis ça? Moi je ne suis pas contre passer mes nuits avec toi, c'est même un très jolie projet, mais tu as sérieusement dit que tu étais ivre? Toi? Mon dieu j'aurais voulu voir ça" Et il rigola. Il avait le droit de se foutre de sa gueule. Après tout ils étaient heureux d'être ensemble, alors c'était la joie qui devait régner et rien d'autre. Parce que oui, ils étaient ensemble. Dans l'esprit de Braeden en tout cas. Et c'était fichtrement bon de se dire ça. "Je suis en couple. Je suis avec Downy. Downy et moi sommes ensemble. Nous formons un couple. Nous sommes heureux ensemble." Bon, peu être qu'il allait un peu trop vite. Mais merde quoi, ils se faisaient des déclarations, s'embrassaient, ils étaient accro l'un à l'autre, alors pourquoi ne pas rêver? Et puis Downy ne s'était pas échappé de son étreinte. Au contraire il s'était rapproché. Et ils étaient la, l'un contre l'autre. Le corps de Braeden contre celui de Downy. Braeden avait souvent rêvé à ce moment. Ils n'avaient jamais été aussi prêt, et il ne pensait pas que cela arriverait. Pourtant il en avait rêvé. Et même certaines fois un petit peu trop. Il repensa à cette journée où Downy avait fini torse nu. Wilde n'avait pu fermer l'oeil de la nuit. Il avait gardé le t-shirt de son ami contre lui, respirant son odeur. Un vrai drogué. Mais c'était de la bonne drogue.

"Hum... Je sais pas si tu crèves de faim.. Après.. Après tout ça." "Pas vraiment en faite... enfin si, j'ai faim de tes lèvres. J'ai très envie de me nourrir depuis vingt jours, je suis en pleine hypoglycémie la, donc...." Un sourire franc. Il flirtait. avec Downy. Il n'avait pas fait ça depuis.. Bon depuis Gwen. Mais quand même. Il avait plutôt été dragué, pas ce genre de jeu de regard et de phrase. Il flirtait avec Downy. Et il aimait ça. Il posa son front contre celui de son homme. Le sien, et rien qu'à lui. Joie. Bonheur. Ivresse à l'état pur. "Je veux plus jamais te voir partir, que ce soit sur les routes ou quelque part dans ton crâne. J'ai eu trop peur pendant deux mois.." "Je ne partirais plus, j'te le promet. Je serais la.. Je t'aime Downy, je t'aime, je t'aime je t'aime je t'aime.." une litanie si simple et si belle. Braeden resserra son étreinte sur l'autre homme, le gardant un peu plus contre lui. Les spaghettis allaient cramé. Mais bon dieu qu'il s'en foutait.
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MessageSujet: Re: Braeden ∞ « We cannot escape each other. » Braeden ∞ « We cannot escape each other. » EmptyJeu 2 Aoû 2012 - 5:28

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"Je ne partirais plus, j'te le promet. Je serais la.. Je t'aime Downy, je t'aime, je t'aime je t'aime je t'aime.." Chaque mot sonnait comme une musique à part entière aux oreilles de Downy. Savoir que Braeden cauchemardait en le voyant sauter sur une mine l'avait sûrement touché plus que de nécessaire. Sa petite pic sur sa soirée à se saouler lui avait arraché un sourire. Si la vie pouvait ressembler à ça. Vivre avec un ami, un confident, un frère, un mari, un amant, une épaule sur laquelle se reposer. Et ce début de flirt. Downy n'avait jamais réellement su s'y prendre, flirter. C'était surtout sa maladresse qui faisait son charme. Downy aurait pu rester ainsi jusqu'à la fin. La fin de sa vie, la fin du monde. Il avança les lèvres. Elles rencontrèrent celles de Braeden. L'aimer, de tout son corps, de tout son coeur, de tout son être, de toute son âme. Ne jamais rompre cette étreinte. Ne jamais se séparer de Wilde. La douceur chaude des lèvres de Braeden. Leur goût indéfinissable. Son odeur, son souffle... Il voulait graver chaque détail en lui. Downy était fou. Fou de Braeden. Fou d'un homme. Il avait fallu du temps, des pleurs, de l'alcool et des pleurs pour en prendre pleinement conscience. Mais c'était la vérité. Leur baiser se termina. Downy avait plongé ses yeux bruns dans ceux de Braeden.

"You said I'd killed you... Haunt me then... Be with me always... Take any form, drive me mad but don't leave me. In this abyss where I cannot find you... I cannot live without my life, I cannot live without my soul... C'est du Brontë. Les Hauts de Hurlevent.. Enfin.." Downy se mordit la lèvre inférieure. Le prof' était ressorti de sa tanière. Mais il avait cité le roman qui l'avait sûrement le plus marqué. L'histoire d'amour la plus destructrice, la plus passionnelle et passionnée. Il avait beau être prof d'histoire, il ressortait souvent ça à ses élèves, pour situer aussi les courants littéraires tant qu'on y était. Mais là n'était pas le truc. A ses yeux, tout pouvait être dit à travers ces mots. Être une part d'un être et vice vers. Dowy en aurait crevé, de la mort de Braeden. Pendant deux mois, il avait passé sa vie en apnée, en attente. Entre l'espoir et la résignation. Et si Braeden avait pu périr, il n'avait aucune consolation. A part celle, un peu folle, qu'il le hante. Comme Steve, l'homme qu'il aurait pu sauver. Comme chacun de ses compatriotes qu'il avait vu tomber. Oh oui, il connaissait la douleur de perdre un homme. Même si Wilde ne lui avait jamais tout dit, il le savait, il le comprenait plus que tout. Ils se complétaient. Ils étaient si semblables... Les douleurs de l'un étaient celles de l'autre. Et comme il l'avait raconté, sous l'emprise de l'alcool, à Hesther ; Si Braeden était Heureux, il l'était. Si il était Malheureux, il l'était. Comme un lien invisible qui les unissait. Un lien qu'ils ne pouvaient plus lutter contre. Ils ne pouvaient pas s'échapper. L'amour qu'ils portaient à l'autre résumait tant de choses. Leur attachement. Leurs besoins. Leurs sentiments. Leur haine. Leur désespoir. Ce souffle de la vie, cette flamme qui brûlait en eux, tantôt les consumons à petit feu, tantôt réchauffant leur pauvre petit coeur.

"Enfin, hum.. Braeden, j'ai l'impression d'être Catherine et que tu sois Heathcliff, c'est ridicule, mais.. Je ferais sans aucun doute jamais la même connerie qu'elle... Abandonner, aux vues des principes, de tout, pour me morfondre dans les bras d'une autre personne. Je sais que normalement je suis pas homo. Et j'vais le rester. Mais toi, c'est différent. T'es pas un homme. T'es l'homme. Celui avec qui je veux rêver un peu d'un monde meilleur... Enfin, hum.." Le discours, totalement honnête, sonnait bien. Très bien, même. Mais Downy finissait toujours par s'emmêler les pinceaux. Comme si c'était obligé, qu'il y avait un manuel de fonctionnement et que le modèle Clarkson se grippait à coup sûr. Mais c'était son charme. Ce qui faisait fondre les autres. Sa maladresse. Ou comment, emporté par un sujet, il finissait par se prendre les pieds dans le tapis et tomber. Pour parler, et ne pas trop la fermer, comme il le faisait souvent, il n'y avait que sa salle de classe où il était doué. Il se souvenait, en même temps, à chaque cours qu'il donnait, pourquoi il avait choisi cette voix. Pour se plonger dans la Grande Histoire plutôt que dans la sienne.
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MessageSujet: Re: Braeden ∞ « We cannot escape each other. » Braeden ∞ « We cannot escape each other. » EmptyJeu 2 Aoû 2012 - 7:45



We cannot escape each other.

Braeden se sentait enfin complet. Une envie de sourire pour rien. Un bonheur sans nom. Ou bien si. Celui de Downy. Le maladroit timide et rêveur Downy. Un peu plus petit que lui, un peu plus vieux, un peu plus fin, un peu plus raisonnable et un peu plus timide. Bien plus parfait. Bien plus cultivé, intéressant et attachant. Il citait de beaux romans. Braeden n'avait jamais lu pour son propre plaisir. Il avait de la culture niveau musique, mais à coté de son petit ami il faisait bien pale figure. Dix ans loin de tout et on perdait toute notion de culture. Aucune idée de qui et quoi était en vogue. Et puis ce n'était pas comme si il s'était intéressé à quoi que ce soit étant jeune. Petit point amusant dans tout ce foutoir. Sa matière préféré au lycée avait toujours était l’histoire. Elle l'avait passionné bien longtemps et le rendait toujours aussi curieux. Et voilà qu'il se mettait avec un prof. Prof, il ne savait quasiment rien du boulot de Downy. Celui ci ne parlait que rarement de lui. Ils n'avaient eu que bien rarement des discussions normales. Mais cela arriverait. Quand la routine s'installera. La routine, qui pour certains voulait dire ennui mais qui pour lui signifiait durée, bonheur et amour. Et puis de toute façon pour des gens comme eux la routine n'était jamais vraiment pareil. Ils seraient heureux dans leur petit monde. Dans leur petite bulle. Ailleurs, loin de tout. Un voyage qu'il sauraient faire, il en était certain. Qu'ils feraient.

"You said I'd killed you... Haunt me then... Be with me always... Take any form, drive me mad but don't leave me. In this abyss where I cannot find you... I cannot live without my life, I cannot live without my soul... C'est du Brontë. Les Hauts de Hurlevent.. Enfin.." Braeden ne pu retenir son sourire. Downy était exceptionnel. Et en plus de sa il était intelligent, et cultivé. Un vrai rêve pour Braeden. Les hommes qui en aimaient d'autres étaient souvent trop efféminé pour lui.. C'était bête à dire, mais il avait beau être gay il tenait à sa virilité et refusait de se balader au bras d'un garçon en mini short qui ne lisait rien d'autre que les magasines people. Autant sortir avec une femme. Et ça c'était très peu pour lui. Il préférait son Clarkson, mal rasé, et bien homme. Très homme. Et pourtant super romantique, un vrai rêve. "I'll be with you for ever, I promise... Brontë c'est pas les chocolat avec de la noix coco ça?" Un grand sourire. Il était nul, et il aimait en jouer. Ses bras toujours autour de l'autre homme. De son amoureux. Ils avaient l'air de véritables ado. Ils l'étaient resté dans leurs esprits. Ils avaient une jeunesse à rattraper, et s'aimer comme des ado en faisait parti. Un moment. Puis ils s'aimeraient comme deux hommes, pour que cela dure pour toujours."Enfin, hum.. Braeden, j'ai l'impression d'être Catherine et que tu sois Heathcliff, c'est ridicule, mais.. Je ferais sans aucun doute jamais la même connerie qu'elle... Abandonner, aux vues des principes, de tout, pour me morfondre dans les bras d'une autre personne. Je sais que normalement je suis pas homo. Et j'vais le rester. Mais toi, c'est différent. T'es pas un homme. T'es l'homme. Celui avec qui je veux rêver un peu d'un monde meilleur... Enfin, hum.." "Je te rassure Downy je ne te laisserais pas te laisser pousser les cheveux, ils sont très bien court, pas de longue chevelure blonde. Et puis t'es sympa merci Heathcliff est bien trop méchant pour moi. Et puis tu sais.. T'es pas homo, mais je suis sur que tu vas bien vite t'y faire. Tu sais j'ai lâché un super amant parce que je suis fou de toi, et j'ai bien prévu de te transformer en parfait petit homme... J'te promet que je vais te le faire ton monde meilleur. Mais.. Tu sais je comprendrais que tu veuilles tout garder secret. Après tout c'est normal, comme tu l'as dis, tu n'es pas homo." Un grand sourire amusé qui se transformait petit à petit en un faible sourire. Ils s'aimaient, mais tout n'était pas encore jouer. Braeden voulait une personne qui assumait. Lui tenir la main en pleine rue, accepter de danser devant d'autres, s'embrasser... Il ne voulait pas se montrer non, c'était ridicule de chercher la merde comme ça. Mais il n'avait pas envie de se retenir, pas envie de présenter Downy comme un simple ami. S'assumer, tout simplement. Et il était bien conscient que se serait compliqué. Une question lui vint à l'esprit. un peu débile, mais bon, ça ne coûtait rien de demander. "Tu préférerais que je sois une femme? Genre... Des longs cheveux et des gros seins? Stu veux je me laisse pousser les cheveux hein, bon par contre niveau corps chuis désolé je ne peux pas faire grand chose" Une fausse grimace désolé puis un sourire moqueur. Raconter des conneries, qu'est ce qu'il aimait ça.

Porkii



Dernière édition par Braeden K. Wilde le Ven 3 Aoû 2012 - 5:15, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Braeden ∞ « We cannot escape each other. » Braeden ∞ « We cannot escape each other. » EmptyJeu 2 Aoû 2012 - 9:57

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"I'll be with you for ever, I promise... Brontë c'est pas les chocolat avec de la noix coco ça?" Downy esquissa un sourire. C'était ce qu'il aimait chez Braeden. Dix années hors du temps l'avaient déconnecté. Mais il continuait de rire. Sans rires, la vie ne valait plus le coup. Et ce qu'il dit ensuite sur ces deux amoureux maudits, il le pensait. Enfin, pas comme si la cruauté vengeresse de Heathcliff était une part de Braeden. Tout au contraire. C'était l'homme qui se sacrifiait pour ceux qu'il aimait. Il sacrifiait tout le temps tout pour le bonheur des autres. Jusqu'à son propre bonheur. "Je te rassure Downy je ne te laisserais pas te laisser pousser les cheveux, ils sont très bien court, pas de longue chevelure blonde. Et puis t'es sympa merci Heathcliff est bien trop méchant pour moi. Et puis tu sais.. T'es pas homo, mais je suis sur que tu vas bien vite t'y faire. Tu sais j'ai lâché un super amant parce que je suis fou de toi, et j'ai bien prévu de te transformer en parfait petit homme... J'te promet que je vais te le faire ton monde meilleur. Mais.. Tu sais je comprendrais que tu veuilles tout garder secret. Après tout c'est normal, comme tu l'as dis, tu n'es pas homo." Downy arqua un sourcil en regardant le visage de cet homme qu'il aimait plus que tout. Garder secret... Clarkson n'y avait même pas pensé. Pour une fois que Braeden ne sacrifierait pas son bonheur mais le partagerait, il serait préférable de taire la vérité ? Downy avait bien souvent évolué en dehors des sentiers battus. "Braeden... J'ai pas forcément assumé certains passages de ma vie. Mais celui là.. C'est bien autre chose. Pourquoi tu voudrais qu'on cache le fait d'être heureux ?" Il eut un petit rire. qui se terminait par une pointe d'amertume. L'époque militaire, il avait fini par faire avec. C'était l'année qui avait suivi son retour qu'il assumait assez mal. Drogue et alcool. Un cocktail détonant pour rendre un zombie encore plus éthéré. Certes, la police, en cherchant un peu, pourrait retrouver ce passé, et son overdose, et la cure de désintoxication. Mais c'était révolu. Il ne buvait à peu près que du soda et de l'eau et du café, et c'était beaucoup mieux comme ça. Certes, il s'était trouvé une autre addiction, avec le paquet de cigarette qu'il avait dans la poche arrière de son pantalon. Mais c'était une autre histoire. "Tu préférerais que je sois une femme? Genre... Des longs cheveux et des gros seins? Stu veux je me laisse pousser les cheveux hein, bon par contre niveau corps chuis désolé je ne peux pas faire grand chose" Downy s'était perdu un instant dans les méandres de son esprit. La question de Braeden le surpris. Il le regarda de haut en bas une ou deux fois et reposa ses yeux sur son visage. "Mais.. Mais ça va pas ?! C'est toi que j'aime. Comme tu es. Tu l'as déjà remarqué, je fuis totalement les quelques folles qui me courent après !" Il esquissa un petit sourire. Braeden était parfait. Avec ses cheveux ni trop longs, ni trop courts. Sa petite barbe qu'il laissait parfois pousser. Ses grands yeux sombres. Ses deux maigres centimètres de plus que lui. Son corps taillé à la dure, comme le sien. Ses mains qui savaient voler sur les touches d'un piano comme sur les cordes d'une guitare. Et son sourire. Foutu sourire qui vous envoûtait et ne vous lâchait plus. Peut-être que Clarkson avait trouvé une nouvelle drogue. Encore plus addictive que celles auxquelles il avait goûté. Braeden Keith Wilde.

"T'es parfait comme tu es. Et, franchement, tu connais beaucoup de filles qui pourraient se faire des marathons super-héros avec deux ou trois cannettes en réserve ?" Oui, il n'aurait échangé Braeden pour rien au monde. Il chercha dans ses yeux une once de confiance. Il pouvait le croire. Devait le croire. Downy était toujours honnête. Parfois un peu trop. Mais il était ainsi. "Et puis, si j'avais écouté tes critères de beauté, je serais pas vraiment l'homme idéal.." Il n'était pas blond, baraqué et tout ça. Tout le contraire. Brun presque corbeau, fin mais athlétique. Il n'avait pas forcément grand chose de l'homme idéal. Du moins, pas aux yeux de tous.
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MessageSujet: Re: Braeden ∞ « We cannot escape each other. » Braeden ∞ « We cannot escape each other. » EmptyVen 3 Aoû 2012 - 5:58



We cannot escape each other.

Et Downy souriait, de son beau sourire un peu enfantin. Braeden était tout à fait d'accord sur ce point: un homme qui souriait était bien plus beau qu'un homme qui faisait la tête. Non, rectification. Son homme. Le sien, à lui tout seul. Ça lui faisait très étrange de penser ça. Comme si tous ça n'était qu'un rêve et qu'il ne fallait pas s'y accrocher, car le réveil serait dur après. Mais il le tenait contre lui. Son Downy était la, il le sentait. Ce n'était pas un rêve non, c'était beaucoup mieux. "Braeden... J'ai pas forcément assumé certains passages de ma vie. Mais celui là.. C'est bien autre chose. Pourquoi tu voudrais qu'on cache le fait d'être heureux ?" Un soupire de soulagement et un grand sourire. "Un instant j'ai eu peur que tu me dises que tu préférerais. Tu sais les...." Il hésita un instant, amusé. Fallait-il le dire comme ça? assurément. Aussi il exagéra le mot en souriant. " Les "hétéros" dans ton genre n'aiment pas se montrer.. Et désolé pour toi mais je suis du genre câlin... assez démonstratif, mais bon j'ai le droit, tu es mon petit-ami alors.." Il se stoppa net. Et rougit considérablement. Il venait de le dire. Petit-ami. Alors qu'ils ne s'étaient embrassé qu'une dizaine de fois. Il fallait vraiment qu'il calme le rythme. "Enfin je veux dire.. on se fréquente, on commence à se voir et à s'apprécier... enfin je... roh et puis zut. Downy, tu veux bien être mon petit ami?" Il avait fini sa phrase par un sourire charmeur et une petite bouille mignonne qui avait tant servi par le passé avec sa mère. Plus qu'à attendre la réponse tout en le gardant contre lui. Ne jamais le lâcher. Et puis Downy lui parlait de son passé, pas très glorieux. Et Braeden ne le comprenait que trop bien, il en avait tellement vu des gars comme ça. Sauf que beaucoup ne s'en rechapaient pas. Downy était un miraculé. En attendant Wilde parla d'un changement de corps et ne pu retenir un rire devant l'air scandalisé de son homme. "Mais.. Mais ça va pas ?! C'est toi que j'aime. Comme tu es. Tu l'as déjà remarqué, je fuis totalement les quelques folles qui me courent après !" C'est toi que j'aime, comme tu es. Braeden se sentit fondre totalement. C'en était trop, Clarkson était trop mignon pour sa propre sécurité. Et Braeden s'autorisa un sourire, avant de baisser la tête, et de mettre ses lèvres à hauteur du cou de Clarkson. Et sans plus de cérémonie, il laissa son nez effleurer la peau douce avant de déposer quelques doux baisé. Doux et tendre, avec un parfum d'interdit et de nouveauté. Il bécotait Downy sans aucune pudeur, un simple geste d'amour, et il adorait ça.

Downy sentait bon, sa peau était douce et fraîche. Addictive. "T'es parfait comme tu es. Et, franchement, tu connais beaucoup de filles qui pourraient se faire des marathons super-héros avec deux ou trois cannettes en réserve ?" Braeden stoppa net l'exploration de ce cou si tentant. Il n'avait même pas fait gaffe à la suite de la phrase. Il se redressa et regarda l'homme, un peu émoustillé. "Par... Parfait? 'importe quoi je suis pas... pas parfait je.. je t'aime... mais attend.. Et puis d'abord je suis sur que tu mens, tout comme je suis sur que tu n'es pas un hétéro Clarkson, on ne change pas si vite d'avis. Ou alors... Allez avoues le, t'es vraiment vraiment dingue de moi" Un sourire charmeur pour finir cette phrase qui n'était rien de plus qu'une bafouille. Il avait même levé un sourcil, amusé. Se servir de ses atouts pour plaire. Même si dans ce cas la il n'avait pas beaucoup d'effort à fournir. Et Downy qui le regardait droit dans les yeux. Ses beaux yeux bruns, chaleureux et expressifs. Les fenêtre de la belle âme de son homme. Qui sortit une phrase qui prit légèrement au dépourvu Wilde. "Et puis, si j'avais écouté tes critères de beauté, je serais pas vraiment l'homme idéal.." "Tu croyais sincèrement que j'allais te dire la vérité? Rien de mieux pour me faire repérer, depuis le temps que je bave.. Non sincèrement les gros tas de muscles très peu pour moi, je préfère une tête bien remplit, un peu comme la tienne. Je les aimes de ma taille ou un peu plus petit, pour faire des câlins c'est bien plus agréable. Et je ne saurait expliquer pourquoi les yeux marrons me font un tel effet.. Surtout les tiens. En faite, tu es tout à fait mon type Downy. Moi par contre... Je suis loin d'avoir les jambes aussi fines et le visage aussi féminin que ton "type", n'est ce pas?" Un grand sourire. Braeden se pencha pour l'embrasser, encore une fois quand une odeur retint son attention. La bouffe. "Oups" Il lâcha Downy et se dépêcha de rejoindre la cuisine. Un e légère fumée sombre qui sortait du four. Il éteignit tout rapidement, attrapa un gant et sortit le plat pour le jeter dans l'évier. Son repas était un désastre, mais une jolie sorte de désastre, qui finissait très bien.

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MessageSujet: Re: Braeden ∞ « We cannot escape each other. » Braeden ∞ « We cannot escape each other. » EmptyVen 3 Aoû 2012 - 8:54

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"Un instant j'ai eu peur que tu me dises que tu préférerais. Tu sais les... Les "hétéros" dans ton genre n'aiment pas se montrer.. Et désolé pour toi mais je suis du genre câlin... assez démonstratif, mais bon j'ai le droit, tu es mon petit-ami alors.." Et Braeden rougit. Downy cacha mal que ses joues avaient pris quelques couleurs, d'un coup. Ils étaient deux grands gamins, des adolescents. On leur avait volé leur jeunesse. Ils rattrapaient le temps perdu.. Mais dire ces mots. Petit-ami. Être le petit-ami de Braeden. Après tout, ils n'allaient pas non plus dire qu'ils étaient toujours des frères d'armes vu comment ils s'étaient déjà embrassés. "Enfin je veux dire.. on se fréquente, on commence à se voir et à s'apprécier... enfin je... roh et puis zut. Downy, tu veux bien être mon petit ami?" "De.. Je.. Hum.. B.. Bien sûr, Bra !" Bégayer, répondre, puis sourire comme un nigaud. C'était devenu l'ordre naturel des choses chez Clarkson, apparemment. Cela voudrait dire que c'était vrai. Officiel. Lui, et Braeden... Ensemble. Ils étaient ensemble. Et puis le sujet du corps de Braeden fut abordé. Avec la réponse de Downy, plus que sincère. Wilde sourit. Et puis... Downy crut que son coeur avait raté un battement. Il avait oublié tout ce qu'on pouvait éprouver ainsi. Braeden qui l'embrassait dans le cou. Et Downy qui, handicapé comme il était, se raccrocha de sa main libre à la nuque du Wilde. Et ferma les yeux. Et se mordit les lèvres. Sa joue contre les cheveux de Braeden qui le bécotait ouvertement. Mon dieu, le monde n'était pas forcément contre eux alors. Quand Downy rajouta quelques mots sur Braeden, utilisant un qualificatif qui n'était pas forcément léger, l'ancien militaire se stoppa net. e de la phrase. Il se redressa et regarda l'homme, un peu émoustillé. "Par... Parfait? 'importe quoi je suis pas... pas parfait je.. je t'aime... mais attend.. Et puis d'abord je suis sur que tu mens, tout comme je suis sur que tu n'es pas un hétéro Clarkson, on ne change pas si vite d'avis. Ou alors... Allez avoues le, t'es vraiment vraiment dingue de moi" Il avait touché au but. Et ce sourire, et ce petit air amusé.. "Tu m'as percé à jour, je crois." Un sourire en coin. Downy était dingue de Braeden. Il n'y avait pas de secret. La phrase qu'il sortit sembla mettre Braeden au dépourvu. Et il répondit : "Tu croyais sincèrement que j'allais te dire la vérité? Rien de mieux pour me faire repérer, depuis le temps que je bave.. Non sincèrement les gros tas de muscles très peu pour moi, je préfère une tête bien remplit, un peu comme la tienne. Je les aimes de ma taille ou un peu plus petit, pour faire des câlins c'est bien plus agréable. Et je ne saurait expliquer pourquoi les yeux marrons me font un tel effet.. Surtout les tiens. En faite, tu es tout à fait mon type Downy. Moi par contre... Je suis loin d'avoir les jambes aussi fines et le visage aussi féminin que ton "type", n'est ce pas?" Des câlins et le coup des yeux. Non, là c'était bon, Dow était coincé dans les filets de Braeden. Mais le coup du "type"... Downy arqua un sourcil. Au moment exact où Braeden lâchait un oups et partait vers la cuisine. Ah, il état vrai qu'avec toute cette histoire, les pâtes étaient sûrement un peu trop cuites et la bolognaise un poil cramé...

Downy lui lança, depuis le salon : "Et pour ce qui est de mon "type"... T'es très mignonne, ma chérie." Il esquissa un sourire. Blaguer. C'était une de ses seules défenses, dire des conneries. Bien sûr, en ce qui s'agissait de défense, il avait d'autres techniques sous le coude. Notamment son talent pour le combat rapproché ou à l'arme blanche... D'ailleurs, depuis quelques jours, il l'oubliait souvent, son couteau à cran d'arrêt. Lui, qui, pendant des années, l'avait trimbalé partout. Bien souvent, ce poids à l'arrière de son pantalon lui avait apporté un peu d'assurance. L'avait rassuré. Peut-être qu'il se séparait un peu de ce "lui" crispé, sur ses gardes, peu confiant et prêt à prendre des coups à tout instant.

Downy se glissa discrètement dans la salle de bains. Mais ne ferma la porte. La dernière fois qu'il était rentré dans cette pièce, il en était ressorti torse-nu. Et Braeden avait évité son regard. Ce souvenir lui arracha un sourire. Non, ce n'était pas ça, cette fois. Environ vingt jours qu'il avait son épaule maintenue. On lui avait dit 4 à 6 semaines pour qu'il puisse quitter cet engin, sa clavicule serait consolidée. Mais il faudrait six mois pour qu'il soit totalement remis. Il défit les attaches, doucement. Il savait que sous cela, et sous sa chemise, les stigmates d'un accident de scooter et d'une explosion de feux d'artifices de mêlaient. Mais il n'y avait pas touché depuis qu'on l'avait posé, n'avait pas pris le réel temps de regarder les dégâts. Il déboutonna le haut de sa chemise pour pouvoir un peu l'ouvrir, et voir cette épaule martyrisée. Il restait encore quelques plaies presque cicatrisées. Un peu comme l'entaille à son arcade sourcilière. Il avait morflé dans cet incident. Avec un traumatisme crânien par dessus le marché, tant qu'on y était. Si il avait bien calculé son coup, dans tout les cas, il ne serait libéré de son carcan que pour la rentrée. Il n'aurait plus manqué de devoir faire face aux interrogations des gamins. Mais maintenant, là, Dow se regardait dans le miroir. C'était cette soirée qui avait tout lancé. Un désastre autant qu'une réussite.
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MessageSujet: Re: Braeden ∞ « We cannot escape each other. » Braeden ∞ « We cannot escape each other. » EmptyVen 3 Aoû 2012 - 11:39



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Downy avait rougit puis c'était mis à franchement bégayer. Il était si mignon, un vrai gamin. Alors voilà, c'était dit, ils étaient ensemble. Ensemble, ce mot sonnait si bien dans l'esprit de Braeden. Ça allait bien trop vite, mais il s'en foutait. Il n'en avait rien à foutre, pour une fois dans sa vie il voulait son bonheur. Et celui de Clarkson par la même occasion. Ensemble, ça semblait si beau. Et ça l'était. Plus que tout, plus que quoi que ce soit. Et Braeden commença la douce exploration du cou de son vis à vis. Un peu anxieux. Il s'attendait à se faire virer, à entendre un "c'est trop tôt". Absolument pas à sentir la main chaude de Downy dans sa nuque, le poussant à continuer. Absolument pas à sentir le souffle de l'autre homme changer de rythme, plus irrégulier. Absolument pas à cette réaction. Il avait sentit le corps de son tout fraîchement petit-ami se tendre quelques peu, et il l'avait aperçu se mordre la lèvre. Bon signe. Mais il devait se calmer, si il restait trop proche ça allait dégénérer. Et dire qu'il n'embrassait jamais le premier soir. Puis cette phrase, dite en plaisantant et pourtant avec un regard si sincère. "Tu m'as percé à jour, je crois." "Si j'ai raison, alors je ne peux qu'en être heureux, ça ne me dérange absolument pas qu'un homme tel que toi sois fou de moi, au contraire. Je suis même flatté qu'un homme comme moi aie réussi à te faire tomber amoureux, je n'ai pourtant rien d'extra ordinaire." Un doux sourire. Simple et sincère. Pourquoi avait-il fallut qu'il oubli de couper le four? Un boulet, un véritable boulet. Il fonça quand la voix de Downy retentit. "Et pour ce qui est de mon "type"... T'es très mignonne, ma chérie." Rouge. Rouge jusqu'aux os. Alors qu'il se dépêchait de retirer le repas du four et que Downy disparaissait dieu sait où. Jamais il ne se serait imaginé ce genre de réponse. mais à bien réfléchir... C'était tordant. surtout que niveau gabarit c'état plutôt Downy, la "chérie". Mais que Downy lui sorte ça.. Il ne s'y était pas attendu et avait du mal à s'en remettre. Gêné, mais surtout amusé. Rouge. Très rouge.

Il balbutiait tout en ouvrant les fenêtres dans l'espoir de faire disparaître l'odeur et la fumée. Il ne ressortit qu'après un petit moment. Le temps de chercher des solutions et de minimiser les dégâts. Toujours aussi rouge. Il tenta de se calmer, sans succès. Mignonne lui? Sa "chérie"? Il avait du mal à s'en remettre. Et Downy lui avait disparu. Braeden parlerait dans le vide, mais il était bien décidé à parler. "Downy je.. Je t'emmerde... Mignonne à oui vraiment? ça ne te dérangera pas si à la rentré je vais te chercher en mini jupe alors, tu es sur?" Un sourire, alors qu'il cherchait son ami. La lumière de la salle de bain attira son attention. Il avait du partir foutre de l'eau sur son visage, trop chamboulé par les baisés. "Et puis d'où que tu m'appelles "Chéri" mon chéri?" Un grand sourire, il poussa la porte de la salle de bain, et tomba sur.. Downy, la chemise quasi ouverte sur son épaule et ses blessures. Downy, presque torse nu. C'était une habitude chez lui de se déshabiller dans cette pièce apparemment. Braeden le regarda dans le miroir, sans pouvoir parler ou bouger. Il était.. subjugué. Comme la première fois ou il avait vu Downy ainsi. Sauf que cette fois ci Downy était sien. Il resta la un bon moment, regardant silencieusement avant de s’approcher, doucement. Ne regardant rien d'autre que leur reflet dans le miroir. Braeden se posta derrière Downy, la tête posé doucement contre la sienne, et passe un bras autour de lui en faisant très attention à ses blessures. Il regardait l'épaule de l'homme. C'était de sa faute si il était dans un tel état. Sa faute et seulement la sienne. Le corps de Downy était dans un tel état... Toute la joie avait déserté Braeden. Il s'en voulait. Il était la cause de ces blessures, et il ne pouvait rien faire pour l'aider. Rien du tout, et ça ça le brisait. Il baissa les yeux, n'osant pas trop se serrer contre l'autre corps, pourtant si chaud et agréable. Ils allaient parfaitement ensemble, mais il n'y faisait pas attention. Il était enfermé dans sa culpabilité. Alors que Downy était presque torse nu. Qu'il dévoilait une partie de son si jolie corps... Ne pas penser à la souffrance. Ils étaient ensemble, et heureux de l'être. Alors Braeden releva doucement les yeux et fit un sourire à Downy dans le miroir, un faible sourire, une promesse de protection. Puis il déposa un doux baisé sur l'épaule non maltraité de Clarkson. Un simple petit baisé, alors que sa main elle avait commencé à passer sous la chemise de l'homme, pour venir caresser avec douceur le haut du torse de celui ci, là ou les boutons étaient ouverts. les mains, ennemies baladeuses. Les mains n'écoutent jamais les ordres et n'en font qu'à elle même. Pour le plaisir de certains.

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Dernière édition par Braeden K. Wilde le Sam 4 Aoû 2012 - 6:18, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Braeden ∞ « We cannot escape each other. » Braeden ∞ « We cannot escape each other. » EmptyVen 3 Aoû 2012 - 12:55

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"Downy je.. Je t'emmerde... Mignonne à oui vraiment? ça ne te dérangera pas si à la rentré je vais te chercher en mini jupe alors, tu es sur?" Clarkson ne releva pas. A vrai dire, il n'aurait rien relevé, en cet instant. Cette épaule semblait être une martyre. C'était celle où une balle s'était logée. Alors que les hommes tombaient, qu'il en restait deux. Dont Steve. Il aurait pu lui sauver la vie si, le doigt sur la gâchette, visant le connard qui allait l'abattre, il n'avait pas douté, l'espace d'un instant. Ce reflet lui rappelait celui qui était revenu au pays. Blessé. En extérieur comme à l'intérieur. "Et puis d'où que tu m'appelles "Chéri" mon chéri?" Downy releva le regard, pour croiser celui de Braeden. Il allait croire que ça allait devenir une habitude de se retrouver torse-nu ou quelque chose approchant dans la salle de bains du Wilde. Il le regarda un long moment, en silence. Downy et son sourire à croquer étaient partis plus au fond de lui. Il changeait tellement, parfois, en un instant. Et puis Braeden s'approchait. Ils se regardaient à travers le miroir. Un frisson courut le long de l'échine de Downy quand l'homme posa sa tête contre la sienne et passa un bras autour de lui. Si Downy était aussi peu doué, ce n'était pas de sa faute. Si les mauvais souvenirs l'envahissaient en un instant, ce n'était pas sa faute. Et puis Braeden déposa ce baiser sur son épaule gauche, celle encore intacte. Un baiser qui déclencha un autre frisson chez Downy. Clarkson le cachait de son mieux. Mais il était toujours trop fragile. Un coup bien placé l'envoyait à terre. Ce regard de Braeden. Une promesse d'entraide. De protection. Clarkson n'aimait pas forcément l'idée d'avoir besoin de protection. Mais ce fût un autre sentiment qui le prit aux tripes. La gratitude. Il savait que c'était lui qui en avait vu le moins, des deux. Mais c'était lui qui avait été détruit en milles morceaux. Tout ça à cause d'une connerie de tradition de père en fils. Si un jour Downy était père, il ne ferait pas souffrir son fils ainsi. Il ne pourrait pas. Il ne supportait pas que son entourage souffre.

Et puis la main de Braeden. Qui se glissait doucement sous sa chemise. Downy déglutit. Ces dernières semaines, il avait eu l'impression d'être le connard de service. Ce sentiment qu'il ressentait, mêlé à sa peau qui frémissait sous les doigts de Braeden... Downy glissa ses doigts entre ceux de Wilde. Et regarda un instant leurs poings. Leurs mains. Leurs doigts mêlés. Downy se mordit la lèvre inférieure. Faire pleinement, entièrement confiance à un être. Faire parti d'un tout. Avoir une moitié. Ces mots n'avaient plus résonné dans son esprit depuis... Depuis jamais. C'était la première fois qu'il y pensait. Braeden était un homme. L'homme. Son homme. A vrai dire, si il craignait pas de s’abîmer l'épaule, il aurait agi de la même façon que cette fois où il s'était ouvert la main et que Braeden l'avait rejoint aux Urgences. Il l'aurait serré contre lui. Parce qu'il le comprenait. Parce qu'il ne le laisserait pas tomber.

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MessageSujet: Re: Braeden ∞ « We cannot escape each other. » Braeden ∞ « We cannot escape each other. » EmptyDim 5 Aoû 2012 - 5:58



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Downy semblait si mal. À nouveau. Et Braeden ne supportait pas cette vision. Elle lui nouait les tripes, elle le mettait en colère, une colère contre lui même. Incapable de rendre le sourire à Clarkson, incapable de lui faire oublier le passer. Downy souffrait, et il le regardait faire sans rien dire. Ne pas réussir à prendre soin de la personne qu'on aime. la regarder souffrir, douce torture. Braeden comprenait les personnes qui faisaient des discours sur le fait que le bonheur de leur conjoint était la seule chose qui les rendaient heureux. Et à cet instant, il n'était pas heureux. Pas heureux de voir ce visage sans sourire, ces yeux tristes, cette expression perdu. Alors il restait la, serrant l'homme qu'il aimait contre lui, tentant de lui insuffler toute sa force. Downy en avait bien plus besoin que lui. Et puis il passa sa main sous cette chemise, après avoir longuement hésité. Il voulait câliner l'autre homme, le rassurer, lui donner de l'amour. Un e légère envie de sentir cette peau douce sous ses doigts, aussi. Une envie de proximité déjà bien trop osé pour leur relation. Il sentait chaque fines cicatrices sous la pulpe de ses doigts. Downy était blessé, et Braeden allait suer sang et eau pour le réparer. Il fut un peu surpris quand Clarkson prit sa main. Mais après tout, ils étaient bien tout les deux alors pourquoi se priver? Braeden sourit à nouveau à Downy dans le miroir puis, poussé par une envie nouvelle il recommença à embrasser le cou de Downy, doucement, se baladant entre sa tempe et son épaule. Il serait compliqué de lâcher prise. Leur soirée avait prise une toute autre tournure. Et Braeden continuait son exploration, une main sur le haut du torse de Downy, l'autre autour de sa hanche pour le garder contre lui. Toujours contre lui, à jamais. Il resta comme ça un moment puis retira ses bras et tourna Downy vers lui. Une caresse sur la joue, puis il reboutonna la chemise, ses yeux plongé dans ceux de Clarkson, parlant doucement. "Downy tu ne devrais pas retirer ta protection, tu peux te faire mal. Je sais que j'ai tout cramer mais on devrait aller manger, au moins un peu, tu as besoin de force. Et je ne veux pas qu'Hesther ou Juliette m'accusent de malnutrition. Tu viens?" Il fini sa phrase en un sourire alors qu'il l'aidait à mettre sa protection, le plus délicatement possible. Il voulait faire ça pour toujours, prendre soin de Downy. Être à ses coté et l'épauler. Et l'aimer, comme à cet instant, l'aimer de la même passion et de la même intensité, l'aimer sans retenu, l'aimer comme il méritait de l'être. L'aimer comme il l'aimait depuis des mois. Braeden lui sourit et prit sa main valide, direction le salon.

"Pour tout te dire... Je n'ai pas vraiment faim, mais c'est un dîner alors bon. Nous n'avons qu'à sauter les cases habituels et tout de suite aller à la case dessert?" Un sourire enfantin, rassurant. Changer les idées de Downy. Braeden avait plein d'idée pour le faire, elles lui montaient à la tête depuis qu'il avait découvert Clarkson torse nu la dernière fois, mais il devait surement être barge pour penser se genre de chose. Il préféra tirer la chaise pour que Downy s’asseye, puis lui fit les yeux doux. "Alors mon bel homme, que désires tu? J'ai des fruits, de la glace, et même du gâteau au chocolat. Oui je l'ai fait seul et miracle! Il n'est pas cramé. Sinon si tu veux j'ai aussi pas mal de DVD, de la musique, des câlins à volonté et j'ai même des photos du lycée... Je ne sais d'ailleurs pas comment tu fais pour m'aimer sérieusement, j'étais bête et méchant. Je ne te mérite même pas... Mon rat de bibliothèque." Un gros sourire. Il savait que ça énervait un peu Downy, tout comme il savait que Downy savait qu'il n'était pas sérieux. Ils n'avaient jamais vraiment parlé de cette époque. Ils ne parlaient pas de beaucoup de choses. "Plus sérieusement, tu sais j'ai retrouvé les photos et tu étais vraiment vraiment très beau... Presque autant que maintenant. Avec tes cheveux un peu long, tes fringues trop grandes pour toi ma crevette et ton sourire, ton beau sourire qui me fait encore craquer" Un sourire débile, Braeden était en train de fondre. Downy son Downy, pourquoi était-il si sexy? "En parlant de sa, tu ne parles jamais de tes élèves... Ils sont si affreux?" Braeden s'était assit face à Downy et le regardait, intéressé. Il voulait tout savoir de son homme, et il s'ne fichait si sa prenait du temps. Au contraire, il avait toute a vie devant lui.

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Dernière édition par Braeden K. Wilde le Mar 7 Aoû 2012 - 11:21, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Braeden ∞ « We cannot escape each other. » Braeden ∞ « We cannot escape each other. » EmptyDim 5 Aoû 2012 - 9:08

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Des baisers. Encore des baisers. Et Downy, à chaque instant qui frissonnait un peu plus. Il ferma les paupières. Qu'elle était douce, cette sensation. Une chaleur qui se diffusait en lui. Là où d'habitude la bête grondait ; Au fond de lui, tapie dans son ventre. Ils restèrent un moment ainsi. L'un contre l'autre. Et puis Braeden, tourna Clarkson vers lui. Une douce caresse sur sa joue. Et Wilde se mit à reboutonner sa chemise avec soin, le regardant dans les yeux. Ça allait devenir une habitude, à force, si ils continuaient comme ça. "Downy tu ne devrais pas retirer ta protection, tu peux te faire mal. Je sais que j'ai tout cramer mais on devrait aller manger, au moins un peu, tu as besoin de force. Et je ne veux pas qu'Hesther ou Juliette m'accusent de malnutrition. Tu viens?" Downy esquissa un sourire. "Je suis un grand garçon, Braeden, aux dernières nouvelles." Braeden était tout en délicatesse. L'aider à remettre ce.. truc dont il ne serait débarrassé que début août. Downy était habitué à se débrouiller. Sans l'aide de personne. De toute façon, il fallait croire que de pères en fils, dans la famille, on se foutait seul dans la merde, et on se tirait (ou pas) tout aussi seul. Braeden lui prit la main. Deux gamins. Oui ils étaient deux enfants. Deux grands enfants. Et Downy aimait ça. "Pour tout te dire... Je n'ai pas vraiment faim, mais c'est un dîner alors bon. Nous n'avons qu'à sauter les cases habituels et tout de suite aller à la case dessert?" Braeden lui tira sa chaise. Downy lui jeta un regard qui voulait exactement tout dire. Tout. "Alors mon bel homme, que désires tu? J'ai des fruits, de la glace, et même du gâteau au chocolat. Oui je l'ai fait seul et miracle! Il n'est pas cramé. Sinon si tu veux j'ai aussi pas mal de DVD, de la musique, des câlins à volonté et j'ai même des photos du lycée... Je ne sais d'ailleurs pas comment tu fais pour m'aimer sérieusement, j'étais bête et méchant. Je ne te mérite même pas... Mon rat de bibliothèque." Downy, "son bel homme". Ou "son rat de bibliothèque", au choix. Heureusement que Dow savait que Wilde le taquinait. Parce que vu la grosse connerie qu'il avait sorti quand Chuck l'avait appelé ainsi sur le bateau.. Downy n'avait pas dit mots. Le lycée. La douce époque où on le rejetait, et quand Juliette était avec Braeden alors qu'il se moquait de lui, le défendait, bien au contraire de ce qu'elle faisait en temps normal à cette époque. "D'un côté, si c'était avec la bande des populaires, je vais pas être sûr ces photos". Downy, quand il avait retrouvé Braeden, avait effacé cette époque de son esprit. Mais le sourire en coin qu'il arborait avait quelque chose d'amer. Le souvenir d'un garçon trop discret, dont on ne prenait pas compte. "Plus sérieusement, tu sais j'ai retrouvé les photos et tu étais vraiment vraiment très beau... Presque autant que maintenant. Avec tes cheveux un peu long, tes fringues trop grandes pour toi ma crevette et ton sourire, ton beau sourire qui me fait encore craquer" "T’appelles ça long parce que je les ai toujours courts maintenant ? Parce que j'ai pas le souvenir de looongues tresses moi.." Downy sourit cette fois sincèrement. Ce sourire, exactement, qui faisait fondre Braeden. Celui qu'il avait souvent aux lèvres. Un peu en coin, espiègle presque.

"En parlant de sa, tu ne parles jamais de tes élèves... Ils sont si affreux?" Aaaah, les élèves. Downy commencerait sa seconde année d'enseignement à la rentrée. Ce n'était pas qu'ils étaient affreux... Mais curieux, et du coup relativement chiants parfois. Mais on s'y attachait, à ces petits monstres plus si petits."Hé oh, je suis en vacances, me parle pas d'eux avant l'heure !" Un petit rire. Les vacances avaient assez mal commencé, mais maintenant... Downy planta ses yeux chocolats dans ceux un tout petit peu plus sombres de Braeden. Il repensait à la liste des choses qu'il avait à lui proposer. "Et pour répondre à ta question précédente, j'aimerais bien voir ces photos.. Et ramène de la glace si tu le sens bien, hein. C'est pas que j'ai pas faim, mais je suis venu pour manger aux dernières nouvelles." Se remettre absolument à se foutre de soi, ou de lui, ou du monde entier.

Downy avait été mignon dans le temps. Mais invisible. C'était le garçon du fond de la classe dont certains profs n'avaient même pas retenu le nom en un an. Et puis, c'était surtout la fin des années 90, début 2000.. Une période mémorable. Ou plutôt à ne pas retenir vu les vêtements, la musique et les créations de l'époque. Downy sentait qu'il allait bien rigoler en voyant ces photos. particulièrement de lui. Et des coupes de cheveux de quelques uns...
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MessageSujet: Re: Braeden ∞ « We cannot escape each other. » Braeden ∞ « We cannot escape each other. » EmptyMar 7 Aoû 2012 - 11:48



We cannot escape each other.

"Je suis un grand garçon, Braeden, aux dernières nouvelles." Braeden eu un franc sourire à ces mots. Il s'était mis à materner l'autre homme. Son homme. Son homme qui était blessé. Il avait bien raison de s'occuper de lui. Il remit bien le col de la chemise de Downy tout en souriant. "Tu es un grand garçon mais tu as une patte en moins, laisses moi t'aider. Et puis je fais ce que je veux d'abord, tu es miens... mon petit bébé" Grand sourire alors qu'il s’écartait de peur de recevoir un coup. Il avait fait exprès d'insister sur le mot "petit". Downy avait beau nier et râler, il avait plus de cinq centimètre de différence avec lui. Et Braeden devait bien faire quinze kilos de plus. Braeden était le prototype du garçon bien fait, costaud, sur qui on se reposait. Downy au premier coup d'oeil était un maigrelet. Mais Braeden savait bien que ce n'était qu'une impression. Et si n jour ils se battaient, pas moins de savoir qui aurait avantage sur l'autre. Ça pouvait aussi être très marrant au lit, mais ils étaient loin d'en arriver à ce point la. Ils s’installèrent et commencèrent à parler puis Downy parla des photos. "D'un côté, si c'était avec la bande des populaires, je vais pas être sûr ces photos" "Roh mais non idiot... J'ai le livre de promo, je l'ai regardé l'autre jour et je t'ai vu quasiment partout, comme quoi la photographe devait avoir le béguin pour toi" Puis il fit une remarque sur leurs looks, celui qui était normal pour l'époque et si vieillot désormais "T’appelles ça long parce que je les ai toujours courts maintenant ? Parce que j'ai pas le souvenir de looongues tresses moi.." "Tu as gardé ta coupe courte de militaire Downy.. Donc oui, d'après moi c'est long. Et tu serais bien avec les cheveux un peu plus long. Moins.. Stricte." Un faible sourire alors qu'il caressait la joue de son vis à vis. La coupe militaire, quel idée de la garder. Lui avait tout laissé pousser. Il ne voulait plus ressembler à sa. Il préférait oublier. De toute façon il avait toujours préféré avoir les cheveux assez long. Il avait souffert quand on lui avait tout rasé lors de son engagement.

Trouver un sujet. Les élèves, oui ses élèves. En plein mois de juillet. Pas grave. Ils lui étaient venu d'un coup à l'esprit. Quelques lycéens étaient venu faire un tour à la boutique, et l'une d'elle avait eu le malheur de le reconnaître. Ce qu'il n'avait pas dit à Downy c'est qu'ils avaient insinués des choses. Comme quoi leur professeur était souvent venu le voir, et u'il avait parler de lui, et qu'il était de mauvaises humeurs.. Mais Braeden n'en avait pas parler à Downy. Si celui ci ne voulait pas parler de tout ça, c'était son droit. "Excuses moi oui, j'avais oublier que tu te tapais deux mois de vacances. Si tu t'ennuis tu peux venir à la boutique, tu ne dérangeras pas tu sais" Il avait envi de l'embrasser, comme ça d'un coup sans raison apparente. Peu être était ce parce que Clarkson le regardait avec ces yeux rieurs. Son homme était parfait. "Et pour répondre à ta question précédente, j'aimerais bien voir ces photos.. Et ramène de la glace si tu le sens bien, hein. C'est pas que j'ai pas faim, mais je suis venu pour manger aux dernières nouvelles." "De la glace tout le suite chef" Il se leva, se dirigea vers la cuisine et fit la moitié du chemin. Puis il se retourna, se précipita sur Downy encore assit et déposa avec fougue ces lèvres sur les siennes, l'embrassant avec passion, une mains tenant la nuque de l'autre homme. Puis il s'écarta après un long moment, reprenant son souffle, l'air penaud, les joues rouges. "Désolé je... J'en avais trop envie.." Un sourire conquis et il se dépêcha d'aller chercher de la glace, tentant de calmer son coeur. Il attrapa aussi des coupes et des cuillères et ramena tout, fit un grand sourire niais à Downy et alla chercher le gros livre à la couverture vieillit par le temps. Dedans leurs souvenirs, ainsi que toute les photos qu'il avait trouvé de Downy. out ce qu'il esperait, c'est que bientôt il en prendrait d'eux deux, ensemble et heureux.
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MessageSujet: Re: Braeden ∞ « We cannot escape each other. » Braeden ∞ « We cannot escape each other. » EmptyMer 8 Aoû 2012 - 9:19

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"Tu es un grand garçon mais tu as une patte en moins, laisses moi t'aider. Et puis je fais ce que je veux d'abord, tu es miens... mon petit bébé" Quand Braeden avait dit ça, Downy lui avait lancé un regard assassin. Il n'était PAS petit. C'était juste Wilde qui était très grand. Ils s'installèrent donc à table. Et commencèrent à parler de cette joyeuse époque.. Ah, que de souvenirs... Ouais bon non. Downy arqua un sourcil en apprenant que Braeden avait le lire de promo'. Et qui plus est, la photographe l'avait mis à l'honneur. Un peu plus et il allait rougir. Quand Braeden fit sa remarque sur la longueur et le style de Downy à l'époque, Clarkson répondit du tac-au-tac. Mais la réponse de Braeden le laissa un peu.. Béat. "Tu as gardé ta coupe courte de militaire Downy.. Donc oui, d'après moi c'est long. Et tu serais bien avec les cheveux un peu plus long. Moins.. Stricte." Ou alors c'était la caresse sur sa joue. Ah ben oui, c'était ça. Mais pour ce qui était du sujet capillaire, Downy avait gardé cette habitude. C'était un peu comme les plaques qu'il avait cru voir au cou de Braeden une fois, en fait. C'était une époque sombre, mais elle faisait partie d'eux, et il se raccrochait quand même un peu, presque contre leur gré, à ces instants là. En d'autres mots, fallait croire qu'ils étaient un brin maso. "Parfois je laisse un peu pousser, dis pas le contraire. Mais au moins, tu prends une tondeuse, ça te fait ça de moins à payer au coiffeur." Il esquissa un sourire. Ce n'était peut-être pas une bonne idée de parler de ça. Alors Braeden, qui avait peut-être eu le même ressentiment, orienta la conversation vers les élèves de Downy. "Excuses moi oui, j'avais oublier que tu te tapais deux mois de vacances. Si tu t'ennuis tu peux venir à la boutique, tu ne dérangeras pas tu sais" "Deux mois de vacances c'est le minimum pour récupérer après un an à corriger des copies et à gueuler "Kevin tu balances encore une gomme sur Dylan je te vire !". Et, franchement, j'ai pas vraiment eu le temps de m'ennuyer."

Braeden était parti chercher de la glace et des photos. Ça promettait. Enfin du moins il fit la moitié du chemin avant de revenir comme une fusée, et d'embrasser Downy, un peu pris par surprise. "Désolé je... J'en avais trop envie.." Downy esquissa un sourire. Ils étaient pas dans la merde si ils continuaient à s'excuser dès qu'ils embrassaient l'autre. "La prochaine fois que tu t'excuse en bégayant, je vais mal le prendre." C'était lui le maladroit qui bégayait. C'état une petit pic gentille. Venant d'un Downy qui se décrispait au fur et à mesure. Il fallait juste qu'il s'habitue. Il était en couple, maintenant. Il intima du regard à Braeden de filer chercher ce pourquoi il était parti avant que ça ne dégénère. Dès que Braeden eut le dos tourné, Downy se leva avec la discrétion d'un chat. Oui, bon, il y avait quelques petites choses utiles qu'on apprenait quand on entrait chez les Spécialistes. En un instant à peine, il sortit de l'appartement de Braeden, fila dans le sien. Quand il rouvrit la porte du Wilde et la referma discrètement, il ne s'était pas passé beaucoup de temps mais peut-être assez pour que Braeden remarque sa disparition. Mais tant pis. Il avait récupéré une boîte entière de photo. Une vie était contenue là-dedans. Ils allaient bien rire, c'était certain. Il s'avança dans l'appartement, doucement. "Braeden ? J'en ai aussi des pas mal tu sais !"


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MessageSujet: Re: Braeden ∞ « We cannot escape each other. » Braeden ∞ « We cannot escape each other. » EmptyMer 8 Aoû 2012 - 12:24



We cannot escape each other.

Tout allait de mieux en mieux. Ils se décoinçaient à vu d'oeil. Certes ils parlaient de sujets étranges, qui ravivaient les souvenirs. Mais ils étaient plus à l'aise. "Parfois je laisse un peu pousser, dis pas le contraire. Mais au moins, tu prends une tondeuse, ça te fait ça de moins à payer au coiffeur." "Un jour tu changeras d'avis. Et puis si ce n'est que ça je te le paye moi le coiffeur." Un sourire en coin. Le sujet était clos. Il ne voulait plus parler de sa. Il ne voulait plus parler de cette époque. Epoque douloureuse, même si elle avait eu quelques bons avantages. Ses dix ans de salaires amassés par exemple. C'est pour sa qu'il bossait d'une manière si décousue. Il y allait quand il voulait, comment il voulait. Il gardait son petit appartement, pour une seule et bonne raison. Il n'avait que sept pas à faire, sept pas jusqu'au bonheur. Sept simple pas qui le menaient à son coeur. Il avait de quoi s’acheter une belle maison, d'y vivre et de rester la bas longtemps. Mais c'était hors de question. Pas sans Downy. Un jour, ils iraient main dans la main, visitant des demeures pour choisir le lieu ou ils construiraient le bonheur dans lequel ils vivraient pour toujours. Ils trouveraient un foyer pour fonder leur famille et être heureux. Un nid douillet pour s'aimer à tout jamais. Ils avaient encore le temps, ils étaient jeunes, jeunes et prêts. Lui en tout cas. Près à aimer, à tout donner à ne rien lâcher, près à tout faire pour la personne qui se trouvait en face de lui. Chercher la lune? Facile. Tout, il pouvait tout faire. Sauf l'oublier, le laisser. Et Downy parlait de son boulot. De ces élèves. Tout ces jeunes qui vivaient sans penser au lendemain. Qui n'étaient pas reconnaissant. Il ne l'avait pas été, et le regrettait amèrement. Ne pas dire merci, rater l'occasion et la perdre à tout jamais. Son père était mort alors qu'il n'avait que dix huit ans. Une douleur sourde, muette et puissante. Le lycée, quel époque. Ces premiers émois, ses premières émotions, tout ces sentiments si douloureux mélangés. L'envie, le désir, la peur, l'angoisse, la colère, le dégoût, l'ennui, la culpabilité, la solitude, la honte, l'amour. Faible exemple de la multitude de choix que cette palette offrait. L'adolescence, période si douloureuse de la vie. Période qui disparaissait vite. Aussi vite que la vie humaines. Ils n'étaient que de passages, leurs vies étaient voués à l'oubli. Alors autant la remplir comme bon leur semblait. Aussi Braeden avait mis de coté cette époque, et n'avait vécu que pour le présent. Jusqu'à Downy Clarkson. Son passé, son présent, son futur. Rien de plus, rien de moins.

C'était surement pour ça qu'il l'avait embrassé. Il n'était pas habitué à cette impulsivité ni à cette sensation de brûlure quand ses lèvres rencontraient celles de Downy. Une brûlure douce, de celle dont les amants parlent, passion dévorante et destructrice. Le feu de l'enfer qui lui dévorait le visage avant de partir à la découverte de son corps, de son coeur, de son être. Douleur douce, enivrante, si bonne. Et il s’excusait. S'excusait d'aimer de cette amour qui tue tout comme il fait vivre. Cette amour sans fin, sans début, ce vide sans fond sans lequel il ne pouvait plus vivre désormais. Tout lui paraîtrait tellement vide, fade, terne. Il aimait, il allait être aimer, il allait tout donner et tout prendre. Se consumer jusqu'à ne pus rien être qu'une partie de l'autre. "La prochaine fois que tu t'excuse en bégayant, je vais mal le prendre." Un sourire, sincère, franc. Downy avait prit de l'assurance, beaucoup. Il était fort même si il ne le voyait pas. Il était fort de bien des manières, de bien des façons. D'une force sans égal. Qui faisait que Braeden s'était battu, et était la. Une force puissante, sans précédent. "Très bien... la prochaine fois je m'excuserais avant. C'est juste que j'ai encore du mal à y croire, croire que tu m'aimes... croire que tout est vrai, que tu veux de moi. Croire que je ne te fais pas peur." Il embrassa à nouveau Downy, plus doucement, calmant le feu qui s'était emparé de lui. Puis il parti, allant chercher les souvenirs de son passé heureux.

Un bruit sourd, bruit de chute. Les photos qui étaient prisent entre les pages imprimés volèrent. Le livre resta au sol. Et les yeux de Braeden restèrent ouvert sur la chaise vide. Il n'était pas parti longtemps. Une minute à peine. Une minute de trop. Et il restait la, sans pouvoir esquisser un mouvement. Parti, il était parti. Downy n'était plus la, il avait fuis. Peu être n'avait-il jamais été dans cette pièce. Peu être avait-il déliré tout ces mois. Peu être était-il encore en train de rêver, dans ce lit d'hôpital, peu être était-il mort. Tout ça ne pouvait pas être vrai. Il ne pouvait pas avoir fuit, ce devait être un rêve; Tout ce cirque devait en être un. après tout qu'avait-il cru, que Downy l'aimerait? ridicule. Downy ne pouvait l'aimer. Personne ne le pouvait. Il n'était pas de ces hommes que l'on aime. Il n'était pas charmeur, séduisant, ni même sexy. Il n'était pas bavard ni beau parleur. Il n'avait rien pour lui. Rien d'autre qu'un passé douloureux. Il était de ces personnes qui finissaient seuls, les poignets en sang, la lame encore dans les mains. Non, cette mort serait si simple, si inefficace. Ce n'était pas une mort de soldat. Ce n'était même pas une mort d'homme. Si il devait se tuer alors qu'il le face bien. Se jeter d'un pont n'était pas une bonne idée. Se pendre peu être, ou se tirer une balle. Oui. Sentir l'objet de plomb s'enfoncer dans la chair avant de se perdre dans les fins fonds de la mort. Ne plus rien être d'autre qu'un cadavre froid. Et ne plus rêver. De Downy. D'un futur inexistant, impossible. Il n'avait pas bougé, d'un pouce. Le souffle coupé. Les pensés embrouillés. Il avait l'impression que tout passait à une vitesse folle, et portant si lente. Il était seul, Downy était parti. Il n'était plus rien, pas même l'ombre de lui même. Et la poignet s'abaissa, et la porte s'ouvrit, et le coeur de Braeden se déchira. Et Downy entra, tout sourire, une boite à la main. Les phots étaient par terre, et le corps de Braeden en arrêt, n'osant rien faire de peur de voir Clarkson disparaître tel une mirage. Mais Downy resta la, devant. Il parla, mais Braeden ne pouvait rien entendre. Un sifflement dans ses oreilles, un bourdonnement dans son esprit. Il était la, il n'était pas la. Une sorte de bulle entre les deux mondes. Bulle qui éclata. Downy était la. Il n'était pas parti, il était la. La. Braeden fit un pas, sans trop y croire. Puis un autre, et un autre. Accélérant chaque foulé. Se jetant presque sur l'autre homme qui fermait la porte. Passant ses bras autour de ses épaules, le poussant sans vraiment le vouloir contre la porte. Il avait oublié de faire attention, oublié d'être délicat, et tendre. Il avait eu peur. Très peur. Stupide réaction. Stupide névrose. L'armée l'avait tuer au point tel qu'il ne croyait plus en rien. Sauf à ça. Downy. Il était la. Et sans même prendre un instant pour réfléchir, il l'embrassa, de toute ces forces. Aussi fort que sa peur, aussi passionnément que son amour, aussi longtemps que sa vie.
Porkii



Dernière édition par Braeden K. Wilde le Jeu 9 Aoû 2012 - 5:27, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Braeden ∞ « We cannot escape each other. » Braeden ∞ « We cannot escape each other. » EmptyMer 8 Aoû 2012 - 13:14

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Downy se tut. Il s'était rendu compte une seconde trop tard de Braeden, et des photos dispersées au sol. Et de son air déconfit, figé. Avant qu'il ne court jusqu'à lui et l'embrasse, le plaquant contre la porte qu'il avait à peine refermé. Downy manqua de hoqueter sous le coup de la surprise. Wilde l'aimait de tout son coeur, de tout son être, de toute son âme. Downy avait lâché lui aussi sa boîte, pour poser sa main pas encore abîmée sur la hanche de l'homme. La douleur n'était devenue qu'une option dans son esprit. Il venait de se rendre compte qu'il avait fait du mal à Braeden. Il ne se le pardonnerait jamais. Tout autant que lui, la peur de voir partir l'autre les habitait. Downy, le temps de ce long baiser, avait refermé les yeux. Braeden. Son coeur s'était affolé. Si ils s'arrêtèrent, au bout de plusieurs dizaines de secondes, se fut pour se prendre dans les bras. Downy avait bien trop souvent manqué de soutien. Prendre quelqu'un dans ses bras. Comme ce jour, aux Urgences, avec Braeden. Il avait craqué, et pleuré en serrant l'autre contre lui. Downy tenait désormais la nuque de l'homme qu'il aimait. Il se mordait la lèvre inférieure à en saigner. Braeden. Il était vraiment un incapable. En voulant faire une surprise, faire plaisir, il avait semé un horrible doute en Braeden. Il ne voulait pas imaginer ce qu'il aurait ressenti. Une douleur sans fond. Et encore l'horrible impression qu'il n'était donc bon à rien. Que les choses fuyaient toujours quand il essayait de les attraper. Que son enfer serait de se contenter du bonheur des autres quand le sien s'était envolé depuis une éternité.

Son regard chocolaté se posa sur une des photos qui était sorti de la boîte en tombant. Il détourna les yeux et les ferma aussitôt. Lui, Steeve, et quelques autres gars, posant, côte-côte, et faisant le V de la Victoire, le sourire aux lèvres. Steeve. Steeve était mort, il était le passé. Un ami disparu. Un collègue, un camarade, un allié. Du passé. Du passé qui venait le cueillir au moment où il pensait qu'il ne le verrait plus. Son épaule irradiait d'une douleur sourde. Mais Clarkson ne dit rien. Les bras de Braeden. Lui avoir fait du mal. "Je suis désolé.. Je voulais pas.. Je voulais pas..." Dite dans un souffle, une phrase qui ne trouva pas de fin. Juste Downy qui pinça les lèvres et déglutit. Il avait lâché ces quelques mots au creux de l'oreille de l'autre. Non, il ne voulait pas. Lui faire du mal. Le voir souffrir, le voir partir. Il voulait rester ainsi. Le tenir contre lui, jusqu'au bout. A force de faire abstraction, la douleur avait pris en puissance. Et le pic aigu que Downy ressentit le fit serrer le poing et les dents, alors qu'il se détachait à contre coeur de Braeden. Il chercha quelque chose sur lequel il pourrait appuyer son regard. Sa quête fut vaine. Ses yeux revenaient irrémédiablement vers ceux de Braeden. Comme vers un aimant. Alors Downy, qui avait desserré le poing mais pas les dents, scruta ce regard. Ces yeux là le prendraient toujours un peu au dépourvu. Ils étaient trop profonds, trop.. Trop. Il s'y serait perdu, aurait plongé dans ces abysses si il l'avait fallu, sans aucun problème, sans aucune hésitation.

Du bout du pied, il poussa la photo. Cette photo. Il devait y en avoir d'autres là-dedans. Il ne s'en rappelait plus. Mais quelque chose le faisait douter. Si il y avait ces photos.. Il ne les regardait jamais, n'ouvrait jamais cette boîte. Il ne manquait plus que ce soit là-dedans qu'il est caché sa Silver Star. Mais il ne fallait pas penser à ça. Il avait poussé l'objet qui causait son trouble. Il tendit le cou et déposa un baiser à l'angle de la mâchoire de Braeden. Downy huma la douce odeur du Wilde, un instant. Puis il se recula, un petit peu. "Je serais incapable de te planter comme ça, Bra', tu le sais ?" Il esquissa un petit sourire. Downy était trop honnête pour ça. Il s'était déjà senti lâche. Un acte comme celui-là l'aurait fait se morfondre des jours entiers. Si Downy n'avait pas partagé les sentiments de Braeden, ou l'inverse, il aurait perdu un ami, un confident. Un homme en qui il avait une confiance totale. Un frère.
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MessageSujet: Re: Braeden ∞ « We cannot escape each other. » Braeden ∞ « We cannot escape each other. » EmptyVen 10 Aoû 2012 - 6:01



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Il avait déjà ressentit la peur, tellement de fois. Mais pas de cette intensité. Cette impression que le monde bascule, que tout s’effondre. Et puis Downy était revenu, ramenant le peu de vie qui animait Wilde. Et Wilde s'était jeté sur lui, assez brutalement, se raccrochant à ses lèvres comme à la vie, dernier secours. Il manquait d'air, il avait besoin de Downy, de son souffle, de sa chaleur, de son amour. Ils s'embrassèrent longtemps. Puis Downy s'échappa de l'étau de ses lèvres, grimaçant. Braeden réagit au quart de tour et se recula, très peu, mais assez pour que Downy n'ai plus l'épaule comprimé. Il était stupide, il lui avait fait du mal. Il avait mal réagit. Preuve de sa fragilité. Il était fou, totalement malade. Son esprit était blessé. Pas revenu de l'enfer. "Je suis désolé.. Je voulais pas.. Je voulais pas..." Et Downy qui se pensait fautif. Downy qui s'en voulait. Downy, qu'il avait blessé. Comment pouvait-il avoir blessé l'homme qu'il aimait. Il ne le méritait pas, il était monstrueux. Il était fou, fou d'amour. Et Downy qui chantait tout bas cette douce litanie, paroles qui venaient s'échouer dans les oreilles de Braeden, le faisant frissonner un peu plus à chaque coup. Un frisson rassurant. Qui lui prouvait que l'autre homme était la. Un silence paisible régnait dans le petit appartement. Détruire ce silence, par nécessite. Alors Braeden se mit à murmurer, tentant de ne pas détruire cette ambiance, ce calme et cette paix. "C'est moi... tout est de ma faute.. Je ne suis pas guéri, mais je te promet, je vais m'améliorer... Tout est de ma faute... Excuses moi, j'ai eu si peur que mes cauchemars se réalisent, que tu disparaisse, de quelque façon que ce soit. Excuses moi.." Les lèvres de Downy sur sa mâchoire, son nez dans son cou, ils semblaient fait sur mesure, l'un pour l'autre. Un emboîtement parfait. le visage de Downy dans le cou de Braeden. Braeden qui enroula ses bras autour du brun, prenant cette fois si soin de l'épaule meurtri. Il était vraiment dangereux. Inconscient surement. Fatigué aussi. Beaucoup d'émotion, de souffrance, et peu de sommeil depuis qu'il s'était noyé. Inviter Downy si vite, mauvaise idée. Il n'était pas reconstruit. Il avait besoin d'un peu de temps. Seul, puis à deux.

"Je serais incapable de te planter comme ça, Bra', tu le sais ?" oui il le savait, il se sentait trop bête d'avoir hésité. Il le savait, il l'avait comprit. Il en était parfaitement conscient. Et il avait douté. Il était fatigué, il n'en pouvait plus. Ces émotions, trop fortes, mélangés à ses souvenirs allaient le tuer. "Je suis désolé, si désolé... Je... J'en peu plus... Tu devrais rentrer chez toi, je suis désolé.. Je ne suis pas en état je crois.. Je t'aime" il regardait Downy droit dans les yeux. C'était trop tôt pour certaines choses. Il n'était pas près, pas encore. Cette soirée était un pure fiasco. Quel idée de l'embrasser avant le dessert. La soirée était fichu. Il avait tout gâcher. Il n'avait plus envie de se remémorer le passé, il ne savait pas quoi faire. Il vouait sombrer. Sombrer un moment et refaire surface en pleine forme, pour être capable d'aider l'homme qu'il aimait. Il poussa un long soupir et s'éloigna, triste. Peu être n'était-il pas fait pour la vie de couple de toute façon. Il n'était pas fait pour aimer, ni pour être aimer. Il attrapa les deux roses sur la table et huma leur odeur, tentant un sourire. Puis il se re-tourna vers Downy et se rapprocha de lui, le regard dans le vide, la voix enroué par l'émotion et le mal être. "Je comprendrais que tu ais envi de me balancer ton poing dans la figure, Ou un truc du genre. Mais gardes les s'il te plait, au moins je t'aurait offert quelque chose... on est peu être trop passionné... Je n'aurais peu être pas du t'embrasser, ce jour la.. Je te demande pardon" Il avait baissé les yeux; Il donna les deux rose, n'osant pas regarder Downy. que foutait-il, il n'avait aucune envie de tout arrêter la. Mais ils n'avaient même pas été capable de passer une soirée normale. Ils n'étaient pas prêt, cette évidence lui sautait aux yeux.
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MessageSujet: Re: Braeden ∞ « We cannot escape each other. » Braeden ∞ « We cannot escape each other. » EmptyVen 10 Aoû 2012 - 9:28


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"Je suis désolé, si désolé... Je... J'en peu plus... Tu devrais rentrer chez toi, je suis désolé.. Je ne suis pas en état je crois.. Je t'aime" C'était brouillon. Braeden était brouillon. Downy était brouillon. Et n'avait aucune envie de laisser Braeden. Wilde s'éloigna, soupirant tristement. Ce n'était jamais bon quand ils s'en allaient. Et puis Braeden revint vers lui. Les roses qui étaient posées sur la table à la main. "Je comprendrais que tu ais envi de me balancer ton poing dans la figure, Ou un truc du genre. Mais gardes les s'il te plait, au moins je t'aurait offert quelque chose... on est peu être trop passionné... Je n'aurais peu être pas du t'embrasser, ce jour la.. Je te demande pardon" Pardonner. Pardonner quoi ? Qui ? Downy déglutit difficilement. Peut-être que la relation qui se profilait entre eux ne serait pas forcément un rêve éveillé, peuplé de bisounours et de lutins dansants. Peut-être qu'associer deux esprit torturés était une mauvaise idée. Peut-être qu'associer deux êtres un peu border-line était risqué. C'était redevenu le bazar total dans la tête de Downy. Il tendit la main, un peu tremblant, et attrapa les fleurs. Il hésitait à croiser le regard de Braeden. Mais quand ses yeux chocolats croisèrent ceux plus sombres du Wilde, Downy détourna aussitôt le regard. Qui se posa sur la photo qu'il avait posé du bout du pied. Il avala sa salive et se pencha pour l'attraper. Il se releva et planta son regard dans celui de Braeden. "Tu te souviens de ce qui nous a réuni ? Cette impression d'être enfin compris, de ne plus jamais être seul." Clarkson tendit la photographie au Wilde. Usée par le temps, elle s'était teintée d'ocre. Le sable qui se glissait partout. Downy ne criait pas sur les toits son passé militaire, mais il commençait à assumer. Il avait les yeux brillants, alors qu'il fixait Braeden. "On est peut-être voués aux échecs. Mais je refuse de te frapper comme un abruti. On peut toujours tenter."

Downy se pencha à nouveau, pour ramasser la boîte et les quelques rares photos qui s'en étaient échappées. "Ce jour où nos unités ce sont croisées... C'était mon anniversaire. Peut-être qu'on a celé nos destins. Je veux pas te laisser. Je peux pas. Je vivais seulement pour mon boulot avant que tu reviennes. Je me suis raccroché au monde. T'es devenu un de mes buts, le matin quand je me lève." Sa voix s'était brisée en cours de route. Ses yeux étaient embués. Il tenait les roses dans la main avec la boîte, ayant donné la photo à Braeden. Il se mordit la lèvre inférieure. Braeden ne voulait pas de lui. Braeden le chassait. Ca ne servait à rien de lutter. Downy savait assez bien, merci, ce que c'était d'être en plein accès.. De folie dépressive ? Cette chose, en tout cas, qui vous poussait aux erreurs. Et on ne pouvait pas lutter. Pas contre ça. Il regarda encore un instant son voisin. Avec ce regard, ce regard d'homme déçu, triste, frustré, détruit. Et sans un mot, il posa la main sur la clanche, ouvrit, sortit, referma. Il marcha d'un pas vif vers son chez lui. Le menton tremblant, la boîte sous le coude, les roses dans la main. Il ouvrit, entra, referma, et s'assit comme un zombie sur son canapé. Il déposa ses paquets sur la table basse. Il les regarda un instant. Et puis éclata en sanglots. C'était lui, c'était sa faute, il faisait toujours tout foirer. Il se mordit les lèvres pour s'empêcher de continuer de plus belle et souleva le couvercle de la boîte. Sa médaille était au fond de la boîte. Silver Star. On la décernait aux soldats morts ou blessés sur le front. Mais on l'attribuait aux méritants. Ceux faisant acte de bravoure. Il n'avait pas été brave ce fatidique jour-là. Peut-être dans d'autres missions, mais pas cette fois. Peut-être sue survivre, c'était déjà beaucoup.

FIN
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