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 J’aime pas me battre. Sauf avec des abrutis. | Braeden

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J’aime pas me battre. Sauf avec des abrutis. |  Braeden Empty
MessageSujet: J’aime pas me battre. Sauf avec des abrutis. | Braeden J’aime pas me battre. Sauf avec des abrutis. |  Braeden EmptyLun 18 Juin 2012 - 11:53

Le soleil se levait paresseusement sur Détroit. Au milieu de ce mois de Juin, qui avait débuté sur une canicule infernale, la température s'était considérablement radoucie. L'air ambiant, de même que la pollution atmosphérique n'en était que plus allégées et on pouvait enfin agréablement y respirer. Les ventilateurs avaient cessé de fonctionner, ce qui évitait également des factures d'électricités exorbitantes. Non que Johanna se soucie spécifiquement du prix de l'électricité ou de l'écologie ces derniers temps. La jolie brune était plutôt du genre à se soucier d'elle même et en ce moment, les seuls soucis qui la préoccupaient étaient comment elle allait pouvoir dormir et surtout comment elle allait pouvoir se venger de son voisin, Braeden Keith Wilde. Qui avait tout de sauvage, si vous l'écoutiez. Tout d'abord, ce malotru était un paranoïaque inné. Dès son installation, il l'avait regardé d'un mauvais œil, elle et son père, et n'avait jamais esquissé un sourire dans leur direction. Johanna l'aurait sans doute ignoré – elle n'accordait pas d'importance aux gens qu'elle considéraient comme étant « petits, idiots et sans intérêt »- si il n'avait pas eu ce défaut incommensurable pour lequel elle ne pouvait le supporter.
Il jouait au piano. Et pas qu'un peu. A toute heure de la journée, et même de la nuit. Au départ, cela avait amusé Johanna, car elle était particulièrement sensible aux musiques de Chopin et Beethoven. Quand elle avait grandi, elle avait trouvé ça agaçant et maintenant c'en devenait insupportable. Elle avait porté plainte plusieurs fois pour tapage nocturne, mais ses demandes avaient été classées sans suite. Elle était donc passé à la vitesse supérieure.
Johanna n'avait pas la vengeance facile, sauf lorsqu'on la cherchait. Elle tenta de parler à Braeden, lui enjoignant d'arrêter de jouer, au moins la nuit. Échec. Elle tenta de l'intimider avec des lettres de menace. Échec. Elle avait enflammés son paillasson. Échec. Elle envisageait maintenant de lui acheter un casque audio en main libre, afin qu'il puisse écouter la musique qu'il faisait sans pour autant gêner les autres. Mais elle présumait que ce serait aussi un échec.
Ce matin encore, elle fut réveillée à une heure matinale par le bruit de Wilde tapant sur son engin à son. Elle n'était déjà pas très en forme ces derniers temps, mais ce jour ci, elle était vraiment très en colère. Se réveillant brusquement d'un délicieux rêve où elle et un joli et beau brun avaient décidé de tester toutes les positions possibles du Kamasutra, elle soupira un long moment contre ce maudit voisin, avant de se lever. Comme la musique n'en finissait pas et devenait insupportable pour ses oreilles, elle décida de se rendre chez son voisin et de l'affronter pour qu'il cesse enfin son vacarme musical.
C'est donc habillée simplement d'un peignoir de bain qu'elle avait enfilé à la hâte et d'un verre d'eau bouillante comme seule arme qu'elle se rendit chez son voisin.
Heureusement pour elle, elle n'avait pas croisé son visage dans le miroir depuis plusieurs jours, sinon elle ne serait jamais sorti ainsi. Les poils de ses sourcils, dont l'épilation n'avait pas été faite depuis un mois, commençaient à repousser et ses cheveux, abimés et cassants à cause du mauvais entretien qu'elle leur infligeait depuis qu'elle était seule. On peut donc dire que Johanna ne prenait plus soin d'elle. Pas étonnant qu'elle ne plaise à personne ces derniers temps.
Mais pour l'heure, Jo' ne pensait pas à toutes ces choses, elle ne pensait qu'à une seule chose : remettre les pendules à l'heure avec ce Braeden.
Elle sonna deux coups brefs à la porte et se mit à attendre. Une minute. Deux minutes. Elle resonna à nouveau. Pas de réponse. Pourtant, il était bel et bien là. Elle donna quelques coups à la porte, et soudain le piano s'arrêta et elle entendit des pas précipités. Elle croisa les bras derrière son dos, pour dissimuler le verre d'eau et attendit que son idiot de voisin lui ouvre la porte ...
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MessageSujet: Re: J’aime pas me battre. Sauf avec des abrutis. | Braeden J’aime pas me battre. Sauf avec des abrutis. |  Braeden EmptyMer 20 Juin 2012 - 14:37

J’aime pas me battre. Sauf avec des abrutis. |  Braeden Jlawre11
J'aime pas me battre, sauf avec les abrutis
ft. Johanna

Mon dieu, que ça faisait du bien de rentrer chez soi. Braeden était de retour depuis la veille. Il avait apprit que Jane, la flic, était sa voisine et une amie d'enfance. Il ne l'avait pas reconnu, il fallait le faire pourtant. Elle n'avait pas changé. alors que lui, c'était une autre affaire. À peine rentré, il s'était vautré dans le canapé, et avait fermé les yeux. La pièce sentait le renfermé et était plongé dans le noir. Il faisait froid. Personne n'était rentré depuis deux mois. Il aimait cet ambiance, ce calme, cette paix. Il en avait besoin. C'était la folie en ce moment. Juliette la médecin qui faisait tout pour retarder son retour. Downy le professeur qui lui faisait la leçon, se plaignant de son envie de liberté. Hesther la dépressive qui était terrifié à l'idée de le voir partir de ce lieu sécurisé qu'était l'hôpital. Jane la voisine qui jurait comme un charretier. Et ses cauchemars. Et ses souvenirs. C'était compliqué. Il avait cru mourir d'une balle dans le corps, puis il avait cru mourir d'ennui à l'hôpital. Il haïssait les hostos. Plus que tout au monde. Et il venait d'y passer deux semaines. Et ce n'était même pas suffisant, il n'était pas totalement remis, même physiquement. Et mentalement, surtout mentalement. Il avait prit contact avec un psy, ça l'avait bien aidé la dernière fois. Il allait s'en remettre, si il avait la paix.

Il resta un long moment assit, à ne rien faire. Puis il s leva, marcha lentement jusqu'au frigo. Ce n'est qu'au moment de l'ouvrir qu'il vu les toiles d'araignées sur la poignet. Personne depuis deux mois. Son cerveau se mit en marche très rapidement. Le maniaque vivait dans une immondice. Et il DÉTESTAIT ça. C'était en faite bien plus fort que son aversion pour les hôpitaux. Alors il alla ouvrir les volets, mesura l’ampleur des dégâts, t sortit tout son matériel. Aspirateur. Balais. Serpillière. Plumeaux. Chiffons. Produits à bois, vitre, tout y passa. Apres avoir regroupé son matériel, il alluma la chaîne audio, et lança un vieux CD de rock. Maniaque et mélomane. Et, avec la musique à fond, fit son ménage, à fond. Tout y passa, bureau, salon, dessous de commodes, il bougea même les meubles, allant jusqu'à re-nettoyer par deux fois la cuisine. Lors de "Money for Nothing", il s'autorisa même des pas de danses, tout en rangeant. Il bougeait au rythme de la musique, assez faiblement à cause de son état, mais assez fort pour s'amuser. Et dire que Juliette lui avait ordonné de se reposer et de ne surtout pas faire d’effort. Il riait bien. Lorsqu'il eu fini, crevé, il alla se coucher.

La nuit fut dur. Des cauchemars. Des hommes en noirs, partout, tirant sur des innocents. Et ce foutu bus partout. Il fut réveiller en sursaut. Un détail particulièrement affreux l'avait totalement retourné. Il regarda le réveil. Quatre heure du matin. Il ne réussirait jamais à se rendormir. Il prit le temps de souffler, se remettre, et se leva. Il ne regarda même pas le miroir en passant, ratant son torse nu recouvert de cicatrices. De vilaine cicatrices. Au lieu de sa, il alla boire. Puis il tourna, encore et encore, ne sachant que faire. Il regarda un peu partout, à la recherche d'une idée. Son regard se posa sur le piano. Il n'avait pas joué depuis longtemps. Ça lui manquait; Il regarda l'heure, hésita, et s’assit devant l’instrument. Tant pis pour les autres. Si ça les emmerdaient, qu'ils aillent ailleurs. Dans le coma par exemple. Il joua un long moment, improvisant des mélodies toute droits venues de son esprit torturé. Il joua très longtemps avant d'entendre la sonnette. Il ne se leva même pas; il ne voulait voir personne. C'est lorsqu'on frappa à la porte qu'il s'arrêta. Peu être... Peu être était ce Downy. Alors il se leva d'un bond, se précipita à la porte, et arrivé devant, ouvrit. Son sourire se fana aussitôt qu'il vu Johanna. La mégère qui vivait juste à coté de chez lui. Elle avait foutu le feu à son paillasson une fois. Ils ne se supportaient pas. Braeden la regarda, fronçant les sourcils. elle était capable de tout. Elle avait l'air négligée et fâchée. Elle cachait ses mains. "Qu'est ce que tu me veux?" La question avait été posté sans délicatesse, ni gentillesse, ni quoi que ce soit. Il voulait qu'elle parte au plus vite, pour qu'il soit enfin tranquille avec lui même.


Dernière édition par Braeden K. Wilde le Lun 9 Juil 2012 - 14:23, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: J’aime pas me battre. Sauf avec des abrutis. | Braeden J’aime pas me battre. Sauf avec des abrutis. |  Braeden EmptySam 23 Juin 2012 - 13:54

Tandis qu'elle attendait toujours que son exécrable voisin mélomane lui ouvre la porte, Johanna regarda autour d'elle, dans l'espoir d'occuper son esprit quelques secondes. Son regard s'arrêta sur un tableau, accroché sur un des murs. Une reproduction du cri, d'Edgar Munch. Selon la légende, le peintre l'avait peint dans un accès de folie, mais Johanna trouvait cette toile artistique. Elle avait toujours beaucoup aimé ce tableau, qui représentait pour elle l'exaspération de l'homme et sa douleur face à la fin du monde. C'était un sentiment qu'elle partageait depuis trois mois. Elle avait l'impression de vivre une descente enfer, de s'enfoncer dans une abîme sans fond , donc sans possibilité de toucher le sol et de remonter Il n'en existait que 5 exemplaires véritables dans le monde. Son père avait rêvé d'en posséder hein. A la pensée de son père, le rythme cardiaque de Johanna s'accéléra et elle du faire un grand effort pour conserver son calme.

Elle fut cependant tirée de ses sombres pensées par son voisin qui daignait envie lui ouvrir. Il n'avait pas l'air très ravi de la voir sur son palier, mais cela était compréhensible et si la situation avait été inversée, elle n'aurait pas non plus ravie. Il lui demanda ce qu'elle voulait, sur un ton neutre mais qui ne laissait cependant pas de doute : il avait hâte d'en finir avec elle. Johanna remarqua qu'il paraissait anxieux, impatient .. Peut être attendait-il quelqu'un d'autre, qui sait ? Raison de plus pour l'embêter et lui faire la morale sur ses activités nocturnes. Le bras gauche tenant son verre toujours caché derrière son dos, Johanna afficha un sourire des plus hypocrites pour répondre à son emmerdeur de voisin.

- Auriez vous l'obligeance de cesser de jouer du piano à une telle heure ? Parce que certains ont besoin de dormir et je n'aimerais pas avoir à faire déplacer la police pour un pauvre type tel que vous. Dit elle avec un grand sourire.

Le ton qu'elle avait employé de même que la tournure de la phrase étaient un peu sec, mais cet homme ne semblait pas comprendre le principe de gentillesse, alors à la guerre comme à la guerre !
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MessageSujet: Re: J’aime pas me battre. Sauf avec des abrutis. | Braeden J’aime pas me battre. Sauf avec des abrutis. |  Braeden EmptyDim 24 Juin 2012 - 12:35

J’aime pas me battre. Sauf avec des abrutis. |  Braeden Jlawre11
J'aime pas me battre, sauf avec les abrutis
ft. Johanna

La chieuse était la, devant lui. Il n'arrivait pas à la supporter, tout simplement. Elle lui pourrissait la vie. Pourtant, des le premier jour il était allé la prévenir pour le piano, et qu'avait-elle répondu? Qu'elle aimait la musique, que ça ne la dérangeait pas. Et maintenant elle lui pétait les plombs. Et dire qu'il avait cru que c'était Downy. Il était sur qu'elle n'entendait absolument rien en plus, la sorcière. Elle faisait tout pour l'emmerder. Mettre son sac d'ordures devant sa porte, lui piquer l'ascenseur, jusqu'à brûler son beau paillasson bleu. Il avait du en racheter un marron moche comme tout le monde. Y avait pas à dire, il lui en voulait. Elle se croyait tout permit. Elle lui vrillait les nerfs. Il venait à peine de sortir de l'hosto qu'il se prenait la tête avec miss reine du monde. Braeden la regardait, attendant sa réponse, montrant son impatience. C'est alors qu'elle se mit à sourire. Cette fille en robe de chambre, mal coiffé, pas réveillé, pas maquillé, lui souriait. Premièrement, elle ne lui avait jamais sourit. JAMAIS. Était-elle tombé sur la tête? Peu être était-ce un piège. Deuxièmement, elle lui montrait bien que les filles, ça n'avait jamais vraiment été son truc. Il préférait de loin les yeux sombres de Downy, le sourire de Downy, les bras de Downy..

Oulah, il fallait qu'il se calme. Pas le moment de penser à son ami. Un simple ami qui plus est. "Auriez vous l'obligeance de cesser de jouer du piano à une telle heure ? Parce que certains ont besoin de dormir et je n'aimerais pas avoir à faire déplacer la police pour un pauvre type tel que vous." La, elle était allé trop loin. "Ecoutez mademoiselle... Je suis chez moi, je fais ce que je veux. Si j'ai envie de hurler comme un malade à deux heures du mat' je le fais, et c'est pas une bourge coincé comme vous qui allez changer grand chose. Je sors de l'hosto alors lâchez moi un peu. Et allez donc chercher les flic, je leurs dirait que vous avez foutu le feu dans le couloir!" De toute façon, il était loin d'avoir peur. Il avait apprit la veille que Jane vivait au même étage que lui. Jane Wellington, très bonne amie d'enfance, et accessoirement commissaire. Il ne risquait pas d'avoir de problèmes. Il n'aimait pas du tout le ton qu'elle avait employé avec lui. Elle était plus jeune que lui et n'avait aucun respect. Elle l'avait coupé en plein Chopin quoi! On ne coupait pas un musicien en plein travail. En pleine art. On ne le coupait pas point. Elle avait commise une grave erreur. Mais ce qu'elle allait faire était encore pire. Il n'avait pas encore vu le verre, mais si elle le gavait encore, il finirait pas lui encastrer le visage dans le mur. Pour de bon qu'elle aurait une raison d'appeler les flics.
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MessageSujet: Re: J’aime pas me battre. Sauf avec des abrutis. | Braeden J’aime pas me battre. Sauf avec des abrutis. |  Braeden EmptyMer 4 Juil 2012 - 15:17

S'il y avait bien une chose que Johanna détestait par-dessus tout, c'était la prétention. Non pas qu'elle ne soit pas prétentieuse, elle même. Mais il fallait des limites. Reconnaître ses tords, par exemple. Elle savait qu'elle n'était pas parfaite, loin de là. Mais elle ne supportait pas la prétention et l'égoïsme. Or son voisin était tout simplement égoïste. Avec elle, en tout cas. Il n'avait aucun respect des règles de savoir vivre, faisait du bruit à chaque fois qu'il rentrait de ses soirées, pianotait à des heures non seulement inhabituelles mais aussi totalement démentes. Elle ne l'avait réellement pas apprécié dès le départ. Et cette animosité, qui était réciproque, empirait au fil du temps et elle atteignait en ce moment des sommets. Johanna n'aspirait qu'à une chose : prendre la tête de son voisin et l'éclater contre le mur jusqu'à ce qu'il se taise. Prendre une hache et briser son piano en mille morceaux. Des idées certes violentes mais tellement adaptées au sentiment qui coulait dans ses veines : de l'exaspération. Elle avait espéré un instant que son voisin se calmerait quand elle le menaçait. Mais apparemment non.

-Ecoutez mademoiselle... Je suis chez moi, je fais ce que je veux. Si j'ai envie de hurler comme un malade à deux heures du mat' je le fais, et c'est pas une bourge coincé comme vous qui allez changer grand chose. Je sors de l'hosto alors lâchez moi un peu. Et allez donc chercher les flic, je leurs dirait que vous avez foutu le feu dans le couloir!

Ces paroles, prononcées avec dureté la firent bouillonner d'avantage. Comment osait-il la traiter de bourge coincée ? Lui qui avait tout le temps une mine renfrognée. Il était gonflé, franchement. Et puis, certes il était chez lui mais il se devait de respecter un temps soit peu ses voisins et leur sommeil, n'est ce pas ? Et pour conclure le tout – si on pouvait appeler ça une conclusion, il la menaçait de la dénoncer pour le feu de son paillasson. Quel idiot. Comme s'il avait ne serait-ce que la moindre preuve. Ce serait sa parole contre la sienne et Johanna savait qu'il avait bien plus à cacher qu'elle.

Devant une telle tirade, il n'y avait qu'une réaction possible. Johanna éclata de rire. Ce n'était pas à proprement parler un rire méchant, mais il témoignait cependant du mépris qu'elle portait à son voisin. Elle se ressaissit cependant très vite. Elle s'approcha très près du visage de Braeden, ses yeux brillants de colère et s'exprima en mettant dans ses paroles toute la rage qu'elle ressentait en ce moment.

- Écoute moi bien, petit abruti. Je me fou de tes envies, je me fou de ta vie. Tout ce que je souhaite, c'est pouvoir dormir la nuit, tranquillement. Si t'es pas content de ça, tu n'as qu'à déménager, j'étais là avant. Il est hors de question qu'un tel que toi me pourrisse la vie, surtout pas ce moment. Et je doute sérieusement que la police s'intéresse à ton p'tit paillasson, d'autant plus qu'il n'y a aucune preuve concrète. Ceci est mon dernier avertissement.

Et pour conclure cette tirade enflammée, elle lui jeta le verre d'eau bouillante, qu'elle avait dans sa main, en plein dans son visage.
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MessageSujet: Re: J’aime pas me battre. Sauf avec des abrutis. | Braeden J’aime pas me battre. Sauf avec des abrutis. |  Braeden EmptyLun 9 Juil 2012 - 14:27

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J'aime pas me battre, sauf avec les abrutis
ft. Johanna

Elle rigolait. Cette idiote blonde rigolait. Elle se foutait de sa gueule, ouvertement. Son rire méchant résonnait dans tout le couloir. Il la regarda un moment, interdit et déconcerté. Puis elle se pencha vers lui et se mit a parler doucement mais fermement. " Écoutes moi bien, petit abruti. Je me fou de tes envies, je me fou de ta vie. Tout ce que je souhaite, c'est pouvoir dormir la nuit, tranquillement. Si t'es pas content de ça, tu n'as qu'à déménager, j'étais là avant. Il est hors de question qu'un tel que toi me pourrisse la vie, surtout pas ce moment. Et je doute sérieusement que la police s'intéresse à ton p'tit paillasson, d'autant plus qu'il n'y a aucune preuve concrète. Ceci est mon dernier avertissement." Elle le menaçait la? Cette pimbeche pensait pouvoir se le permettre? Il s'en fichait que ce soit pas son moment. Et puis il était amie avec la lieutenant de police qui vivait la porte en face de celle de Johanna. La blonde pouvait penser ce qu'elle voulait, il menait la lutte. Enfin il le pensait, il le pensa jusqu'a que l'eau très chaude entre en contact avec sa peau.

La chaleur lui lecha le visage. La douleur le fit tressaillir. Il avait du mal a réaliser. Elle venait de l'agresser, elle qui faisait la moitié de son gabarit. Elle n'avait peur de rien. Ce n'était pas le genre a se laisser intimider. Habituellement il aimait cette qualité chez les gens, mais la il ne pouvait que haïr ce trait de caractère. Elle n'avait aucun respect pour rien.
Il ne fallut que quelques secondes a Braeden pour réagir. Il recula d'abord, sur le coup. La colère monta a une vitesse folle. Il poussa la jeune femme contre le mur, ne prêtant aucune intention au verre se brisant sur le sol, et enfonça son poing dans le mur, a quelques centimètres du visage de Johanna. La colère lui ridait le visage en un masque du fureur. Mais il s'en fichait. Il s'en fichait aussi que l'impact de son poing ai fait un trou de plusieurs centimètres dans le mur. Il s'en fichait d'avoir pu lui faire mal, il s'en fichait que les voisins entendent et accourent. Qu'ils sachent que la femme le harcelait jour et nuit. De toute façon beaucoup savaient qu'ils ne s'appréciaient pas.

Il serra les dents, et les doigts, les yeux droit dans les siens, et souffla avec rage ses mots, tentant de rester calme et de ne pas lui fracasser le crâne. Il avait subit des entraînements spéciaux, il pouvait tuer. Il avait été entraîné pour sa. Mais si il la tuait, la, maintenant. Il perdait Downy. Aussi il se contrôla, réussissant même a ne pas hurler, effort surhumain. "c'est toi qui va m'écouter salope! Ne refaits plus jamais ça tu comprends? Ne m'énerve plus jamais, ou je risque de faire une connerie, et je peux te promettre que tu seras pas prête de manger seule avant un bon moment. Ne me cherches plus, ou je te jure je te casse la gueule, c'est clair?! Je te jure je..." Mais il ne finit pas sa phrase. La voisine, une grosse dame accroc aux chats venait de sortir. Elle semblait assez perturbée. Braeden la regarda puis regarda Johanna. Celle ci semblait vraiment avoir peur. Il était allé trop loin. Bien trop loin. Il se recula, vidé de toute colère, simplement inquiet. Il avait vraiment été trop loin. Il recula un peu plus, les regarda tour a tour et se dépêcha de rentrer chez lui, claquant la porte au passage. Il avait merdé, et en beauté.
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Autumn L. Savannah

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Autumn L. Savannah

AGE : 33
NOMBRE DE CONTACTS : 4217
ANNIVERSAIRE : 04/03/1991
EN VILLE DEPUIS LE : 10/04/2012
AVATAR : Mila Kunis




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MessageSujet: Re: J’aime pas me battre. Sauf avec des abrutis. | Braeden J’aime pas me battre. Sauf avec des abrutis. |  Braeden EmptySam 18 Aoû 2012 - 21:14

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