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 Knock Knock. Who's there ? ~ Heaven

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Marlon Gray

WELCOME TO DETROIT
Marlon Gray

AGE : 35
NOMBRE DE CONTACTS : 391
ANNIVERSAIRE : 31/12/1988
EN VILLE DEPUIS LE : 19/01/2013
AVATAR : Timothy Olyphant




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MessageSujet: Knock Knock. Who's there ? ~ Heaven Knock Knock. Who's there ? ~ Heaven EmptyMer 30 Jan 2013 - 14:56


Knock knock. Who's there ?

ft. Heaven E. Jacobson



Ça avait beau être un jour de récup', Marlon savait que les marshals ne récupéraient que rarement. Malgré son âge vénérable, ce corps n'avait jamais vraiment reçu les moyens de ne pas être contraint de jouer les prolongations. Les États-Unis avaient toujours été violents, mais l'époque actuelle commençait parfois à rappeler la grande heure des pionniers du corps des marshals, de leur bataille pour s'assurer que la Loi serait respectée et appliquée, partout, et pour tous, dans cet immense pays qu'était le leur, où il fallait plus de cinq semaines en moyenne pour rallier Chicago depuis Washington D.C. Rien qu'en pensant aux traques que pouvaient donner lieu à une fuite à travers le pays, à l'époque, on en avait le vertige, et un profond respect pour les marshals d'alors.

Enfin, venons-en à la raison qui faisait qu'il ne se reposerait pas : ce n'était pas le travail, du moins, pas directement. Un collègue, Gabriel Jacobson ( un chic type, honnête, intègre, assurément porté sur l'esprit de famille ... ), était venu le voir avec une mission très importante pour lui. " Je sais que tu es nouveau, que je ne te connais presque pas, " avait-il dit, " mais tu dois être le type le plus qualifié que j'aie sous la main pour ça. " Marlon avait froncé les sourcils, mais de son air curieux et amusé, et avait assuré qu'il ne dirait rien, s'il crachait pas le morceau tout de suite.
Gabriel lui avait parlé de sa sœur, Heaven. Il n'avait pas expliqué beaucoup de détails ; il savait sûrement que Marlon pourrait de toute façon faire une recherche si ça l'intéressait tant que ça. Il lui avait expliqué qu'elle avait un peu été le mouton noir de la famille, que son passé avait été rude, et qu'aujourd'hui il s'occupait plus ou moins d'elle, pour lui assurer une certaine sécurité et veiller à ce qu'elle ne fasse rien de stupide. Il avait acquiescé, et expliqué qu'il ne voyait pas en quoi tout cela le concernait. Heaven n'avait pas appelé Gabriel depuis plus de 36 heures maintenant ; elle ne répondait pas au téléphone. Ce dernier voulait que Marlon aille voir ce qui se passait, et qu'il le prévienne lui, avant tout, s'il y avait le moindre soucis avec sa sœur. Le chevalier servant haussa les épaules, posa son stetson sur sa tête et prit ses affaires pour s'en aller ; mais il promit de passer jeter un œil.

Alley District ... C'était pas vraiment le genre d'endroit où les demoiselles perdues finissaient, en général. Soit elle avait un joli paquet de pognon de côté, soit Gabriel était un petit cachotier, soit il se saignait aux quatre veines pour la gosse. Le marshal se demanda ce qui pouvait pousser quelqu'un à se donner autant pour quelqu'un, se fusse-t-il agit d'un membre de la famille. Se sentait-il coupable d'avoir été mieux loti qu'elle ? C'était possible, les grands frères avaient ce côté protecteur, parait-il, et un véritable instinct quasi paternel pour les petites sœurs, ou les frères beaucoup moins âgés. Enfin ... On lui avait raconté ça, il avait quand même du mal à saisir.
Il pénétra dans un hall d'immeuble cossu, le 1608, se rendant dans un des lofts du bloc, celui de Heaven. Oui, parce qu'elle ne vivait pas chez son frère, mais bien chez elle. Alley District ... une telle richesse perturbait le marshal, qui était pourtant un gosse de riche, et aurait donc dû ne même pas se poser de questions. Il avait investi tant d'efforts dans sa reconversion en homme du peuple qu'il commençait peut-être à penser comme tel.
Il sonna ; pas de réponse. Il toqua ; il finit par entendre quelque chose de l'autre côté de la porte. Marlon se rappela les histoires de passé difficile de la jeune femme, et se mit instinctivement en devoir d'exposer sa plaque et de garder sa main sur le bouton de son holster. Lorsque la porte s'ouvrit, il commença avant même de voir qui ouvrait. Si c'était quelqu'un qui avait quelque chose à se reprocher, entendre les mots avaient parfois le bon côté de lui faire claquer la porte plutôt que de tirer tout de suite à travers la porte.


" Heaven ? Je suis Marlon, un collègue de Gabriel. Il m'a envoyé te voir parce qu'il est très occupé. Il s'inquiète beaucoup. Est-ce que tout va bien ? "


Il laissa ses mots en suspens, attendit de voir ce qu'allait faire la porte ; sa plaque dans le champ de vision de la personne ; prêt à bondir s'il entendait ce déclic un peu trop familier. Le temps sembla s'arrêter pendant un bref instant.





Dernière édition par Marlon Gray le Sam 2 Fév 2013 - 13:08, édité 1 fois
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Heaven E. Jacobson

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Heaven E. Jacobson

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MessageSujet: Re: Knock Knock. Who's there ? ~ Heaven Knock Knock. Who's there ? ~ Heaven EmptySam 2 Fév 2013 - 11:38


1608 alley district◈ MARLON & HEAVEN
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L
os Angeles. J'étais assise sur une chaise. Je regardais par terre. Cheveux en vrac. Maigre. Pâle. Cernes jusqu'au sol. J'avais la bouche pâteuse et n'avait rien avalé depuis des heures. Un inspecteur venait de prendre ma déposition. J'attendais pour qu'on m'emmène à l'hôpital. Je refusais de rentrer chez moi. On m'a ainsi accompagné, limite porté, je ressemblais à une brindille qu'on pouvait briser en un instant. Je fis des analyses, ne disant rien sur les préjugés des flics. Un Marshall allait arriver pour me sortir de cette merde. C'était tout ce qui comptait. Le personnel soignant s'occupa de moi. Les heures passèrent, un homme entra dans ma chambre, après avoir montré sa plaque de Marshall aux deux policiers qui protégeaient ma chambre. Je me souviens encore. J'étais assise sur une chaise, cheveux propre lavé, j'avais meilleure mine, mais toujours aussi maigre. Je regardais à travers la fenêtre, j'avais une tenue d'hôpital ainsi qu'une robe de chambre. Je m'étais tournée vers l'homme et ... éclata en sanglots. Gabriel. Il était là. En un rien de temps, je me suis retrouvée en voiture avec lui. Et en plusieurs jours, nous étions arrivés à Détroit.

Détroit. Aujourd'hui, j'étais mieux qu'il y a quelques mois. Mes pulsions suicidaires se calmaient peu à peu, je reprenais un peu plus confiance en moi et redoublais d'efforts pour me trouver un bon travail. J'avais suivi des cours de danse et j'étais très bonne dans ce domaine, je voulais ainsi être prof. Plus les jours passés, plus j'oubliais d'appeler Gaby. Le pauvre, il soufflait au téléphone, réclamant de mes nouvelles une fois par jour. Il m'appelait sur mon fixe ou mon portable, j'y répondais dès que possible. Je faisais tout ce qu'il demandait. Mais ... vous savez, quand vous voulez vous en sortir, les choses ne se passent jamais comme prévu. La veille je m'étais faite attaquée dans la rue. Les peurs d'antan sont revenus au galop. Je me suis retrouvée au sol en sang. On m'a sauvé et on m'a emmené à l'hôpital. La peur fit que j'ai menti sur mon prénom, pour sauver ma peau. J'avais peur qu'on se souvienne de moi. Pendant trente six heures, j'étais pendant une bonne partie à l'hôpital pour des soins, et on finit par me laisser partir. Me retrouvant à la maison, bandée de presque la tête au pieds, j'avais fermé la porte à clé, ainsi que les verrous. Je n'étais vraiment pas très bien. Ce que j'avais subit était très ... dur à gérer. Je me suis changée et eus mon frère au téléphone qui m'engueula, mais sa voix s'atténua quand il m'entendit pleurer. Je lui racontais tout. Mon agression, de l'argent volé ... l'homme qui m'avait frappé et presque violée, sans une intervention extérieure .... mon séjour à l'hôpital. J'avais eu si peur, que j'avais menti. Gabriel soupira et là, quelqu'un sonna à ma porte, je devins blanche. Mon frère m'annonça qu'il avait envoyé quelqu'un pour moi. Je déglutis et marchais doucement vers la porte, le portable toujours avec moi. L'homme parlait, ce qui me fit sursauter. Mon frère me dit d'une voix assurer que c'était l'homme qu'il m'avait envoyé. Je finis par raccrocher sous la demande de mon frère et posa mon cellulaire sur le meuble du couloir qui menait à la porte d'entrée. J'ouvrais mon appartement à cet inconnu dont mon frère avait donné sa confiance



    « Bonjour ... vous hum ... pouvez rentrer. Il n'y a que moi. »



Je me pousse te le laisse entrer. Là, je regardais dans le couloir. A droite. A gauche. Je referme la porte derrière moi et rejoins Marlon, bras croisés



    «Je ... viens d'avoir Gabriel au téléphone ... je ... me suis faite attaquée et ... j'ai flippé ... les vieilles habitudes ont repris .... j'ai caché mon identité et j'ai mis du temps à dire que j'étais à l'hôpital ... »



Après coup, je me sentais réellement stupide d'avoir inquiété mon frère, mais dans un sens, sur le coup, je ne savais pas du tout quoi faire


Dernière édition par Heaven E. Jacobson le Lun 23 Mar 2020 - 15:41, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Knock Knock. Who's there ? ~ Heaven Knock Knock. Who's there ? ~ Heaven EmptyLun 4 Fév 2013 - 14:10



On avait fini par ouvrir. Malgré sa quarantaine passée, Marlon avait bien cru entendre un murmure téléphonique ; aussi ne fut-il pas surpris, ensuite, quand la demoiselle lui apprit qu'elle avait finalement eu Gabriel au téléphone. Une bonne chose de faite, en somme, mais elle l'avait quand même fait entrer. Il ne pensait pas qu'elle souhaitait parler de ses soucis outre mesure, au premier abord, mais elle le mit en défaut en abordant le sujet. En la voyant, il n'avait pas écarquillé les yeux, mais il avait quand même eu un mouvement de recul tandis qu'il se faufilait tranquillement. Un froncement de sourcils, sur la quantité de bandages. Un peu plus de gaze, et le joli minois aurait presque été impossible à qualifier de laid ou mignon. C'était du gâchis, tout de même, d'amocher quelqu'un d'aussi beau ; mais la Mort n'épargnait ni les beaux, ni les moches. La Mort avait cette sincérité, cette pureté, qui la faisait tuer tout le monde, sans distinction d'âge, de sexe ou d'appartenance.

Même s'il n'avait pas forcément envie de trop se mêler de cette histoire - c'était quand même la sœur de Gabriel Jacobson, non ? - , il réalisait bien que c'était non seulement son métier, mais aussi sa nature, d'aider. Et puis, il se rendait aussi compte que les questions qu'il se devait de poser seraient plus faciles à aborder avec un inconnu, d'autant qu'elle savait que Gabriel l'avait envoyé lui-même.


" C'est assez impressionnant. Et ça arrive souvent ? Je veux dire : ça vient de l'entourage ? Est-ce qu'il y a eu plus que les coups ? "


A peine eut-il fini de poser les questions qu'il se mordit la lèvre inférieure, les pinça. Il pouvait gérer les tueurs, les violeurs pédophiles et les psychopathes sanguinaires, mais mettez-le face à la personne qui souffre, et la conscience se chargeait de rendre tout difficile. C'était peut-être le signe qu'il n'était pas blasé ; un bon signe ?


" Je suis désolé si c'est abrupt. Je pensais surtout à des poursuites, à un suivi ; vu l'ampleur des dégâts, c'est bien au-delà de ce que je considère correct pour lancer une procédure judiciaire sans tergiverser. "



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Heaven E. Jacobson

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MessageSujet: Re: Knock Knock. Who's there ? ~ Heaven Knock Knock. Who's there ? ~ Heaven EmptyMer 13 Fév 2013 - 7:50


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J
e regardais l'homme en face de moi, Marlon, un collègue de mon frère fraichement arrivé en ville. gabriel semblait lui faire confiance alors j'avouais ma mésaventure à Marlon. j'étais encore fragile et je m'en voulais de m'être, bordel ça craint d'être comme ça, dire que je m'étais battue pour être plus forte, les vieilles angoisses du passé étaient revenues et je m'étais encore faite passée pour quelqu'un d'autre. Bras croisés, je regardais le Marshall qui me demandait clairement si c'était un proche. je secoue la tête



    « Non ... je le connais pas. C'était pas un type de Los Angeles ... c'était un péquenaud qui m'a juste fait peur  et ... je ...   »



Je soupire, je tremblais. Ces questions je les comprenais, il faisait son taffe mais je venais de dire mes faits à mon frère, je me sentais mise à nue. Encore choquée, je tremblais et m'agitais ... ça voulait tout dire. Je déglutie, punaise comment je vais m'en sortir moi si des cons pareil tentent de me voler ou même pire hein Sérieux ? Comme si j'avais que ça à foutre de mes journées ! Je voulais avoir un taffe potable, vivre une vie normale, mais non, faut qu'un con me frappe me vole mes affaires et tente de me violer



    « Il a juste failli si personne n'était intervenu »



Finis je par dire. Je l'invite à s'assoir sur le canapé et je me met près de lui. Je lui faisais confiance, j'avais foi en Gaby je savais qu'il ne laissait pas un incompétent venir me voir. Je l'écoutais et fini par poser mon regard vers lui. Ce regard d'une victime qui s'en voulait d'avoir été faible, qui voulait à la vie de lui mettre des bâtons dans les roues. Je ne savais pas comment gérer tout ça, c'était super ... chiant. Je déglutis, j'avais peur. Qui sait peut être qu'un jour on défoncera ma porte pour m'exploser la tête ... ou pire ... Ces situations me faisaient encore plus flipper. Je notais en tout cas sa dernière remarque et hocha la tête



    « Oui je ... je comprends »



Je ne disais rien, je pense qu'à l'heure actuelle, mon frère était en train de bouger son cul ainsi que ses collègues pour qu'on arrête l'enfoiré qui m'avait fait ça. Je mis mes mains sur mon visage, soupire et finit par regarder Marlon. j'aimerais bien qu'il reste le temps que je me came, pas que je fasse une connerie monumentale comme une tentative de suicide



    « Je suis désolée ... je ... j'aurais dû prévenir Gabriel ... Est-ce que vous pouvez rester avec moi ? ... Juste un peu ? »



je m'en voulais d'avoir été abrutie comme ça. Je finis par regarder Marlon, lui demandant ainsi de rester, je me sentirais plus en sécurité si un homme comme lui restait avec moi


Dernière édition par Heaven E. Jacobson le Lun 23 Mar 2020 - 15:42, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Knock Knock. Who's there ? ~ Heaven Knock Knock. Who's there ? ~ Heaven EmptyDim 24 Fév 2013 - 8:12




Heaven avait eu beaucoup de chance, en l'occurrence, que quelqu'un intervienne pour lui éviter un sort tragique. La plupart du temps, les gens retrouvés morts dans la rue n'étaient pas loin de fortes concentrations de gens. Les foules ont néanmoins généralement tendance à ne pas agir. Elles deviennent facilement sourdes et aveugles à la détresse. S'il n'y avait pas eu cette intervention, Gabriel Jacobson aurait pu aller identifier les restes de son sang à la morgue. Mieux valait des contusions et quelques plaies que ça, non ? En tout cas, le marshal ressentait une grande compassion pour la jeune fille. Le viol, il y avait été confronté très régulièrement ; dans sa jeunesse, dans l'armée, durant sa période sabbatique, en tant qu'homme de loi ... Le monde tournait autour du sexe, quoi qu'on en pense, et le viol n'en était que la partie la plus visible.

En tout cas, oui, elle aurait dû appeler son frère ; mais tout ça, c'était passé, maintenant. Il restait maintenant à laisser les choses se tasser, à réparer les pots cassés, et à attendre que Gabriel se calme et retrouve toute sa raison. A l'heure qu'il était, il devait remuer ciel et terre pour régler l'affaire. Il voudrait le faire seul, forcément. Le mieux qu'avait Marlon à faire, pour le moment, c'était assurer du côté de la sœur que lui aurait dû être en train de border. Parce qu'elle en avait vraiment gros sur la patate, et demander à un étranger de rester chez elle pour veiller sur elle, d'elle-même, ça relevait de la détresse. Il n'allait pas, malgré tout, la laisser pourrir dans un coin pour retourner à ses petites affaires, si ?
Assis à côté d'elle, il tourna son regard dans le sien. Elle avait l'air de se sentir tellement coupable que ça dégoulinait de tous les pores de sa peau. Cette jeune avait vraiment besoin d'un psy, plutôt que d'un frère trop protecteur, mais le marshal n'était pas là pour se mêler de leurs vies. Il allait bien falloir la garder en vie et en bon état pour aujourd'hui ; aussi faudrait-il rester, faire le planton ; une sorte de surveillance rapprochée officieuse, avec télé et canapé, plutôt qu'une chaise pourrie et une série d'écrans de surveillance. Et puis, la protégée n'était pas vraiment repoussante, ce qui rajoutait à la colonne des pour rester ici.

Finalement, Marlon soupira, s'étira un peu, et retira son stetson pour l'envoyer sur la table basse d'un geste. Il secoua un peu ses cheveux, autrefois d'un brun sombre brillant, où naissait chaque jour, aujourd'hui, un nouveau brin gris. Avait-il déjà pensé à se teindre les cheveux ? Il était trop vieux jeu pour se laisser aller à ces trucs de grisonnants précoces et de représentants en dentifrices, encore qu'il lui arrivait d'y penser, brièvement.


" Ok, Miss Jacobson, je vais rester sur votre canapé aujourd'hui. Seule chose : promettez-moi de ne plus mettre votre frère dans cet état. C'est mauvais, à son âge, vous savez. "


Sur cette référence à l'âge de Gabriel, Marlon eut un sourire nerveux, et il se mit à rire. Il se demandait bien si cette jeunette allait lui valoir quelques nouveaux poils gris.



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MessageSujet: Re: Knock Knock. Who's there ? ~ Heaven Knock Knock. Who's there ? ~ Heaven EmptyMer 13 Mar 2013 - 5:55


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C
omment dire ? Le Marshall en face de moi était un brun sacrément sexy et je sais qu'à l'époque j'aurais tout fait pour le mettre dans mon lit. Quoi que ça peut ne pas changer ça ... enfin bref. Je le laissais venir dans mon appartement, j'étais déjà dans tous mes états, m'en voulant d'avoir dit n'importe quoi à l'hôpital, d'avoir vraiment tout fichu en l'air. Gaby était inquiet et ça craignait pas mal. Je sais qu'il n'allait pas m'en vouloir, m'en voulant déjà moi-même il n'allait pas en rajouter, le connaissant. AU contraire. Et j'apprécie beaucoup le fait qu'il préfère me prendre dans ses bras que de me rabaisser encore plus. Enfin ... j'étais assise sur le canapé au côtés de Marlon. Gabriel m'avait dit que cet homme était de confiance et que je n'avais pas à m'inquiéter. Je pensais qu'il allait partir, mais en réalité non, il avait l'air de prendre son boulot de protection très à coeur. Je déglutis, ne disant trop rien. Je regardais mes mains, j'attendais que le temps passait, je ne savais pas trop quoi dire non plus. Finalement je lève ma tête et eu un léger sourire en coin quand il parlait de mon frère



    « Vous savez je ... vous n'êtes pas obligés de jouer le babysitter »



J'eus un léger sourire gêné. Je ne voulais vraiment déranger personne. Marlon avait l'air gentil, c'est pourquoi je n'avais pas réellement envie de l'embêter. Mon cellulaire sonna et je me suis effrayée. Mon coeur battait comme un fou, je souris, me sentais bête sur le coup, pris le portable, vis le nom de mon frère et répondis. Nous avions discuté quelques instants, je lui avais donné des informations qu'il voulait et raccrocha après un "je t'aime" fraternel. Je souris, j'étais rassurée. Je voyais quelqu'un ce n'était pas un soucis, j'avais des médicaments anti dépresseurs à prendre et contre l'insomnie. Mais j'avais toujours ces frayeurs, ces peurs ... ces angoisses. Cette phobie de savoir qu'un mec allait revenir par là pour vouloir juste une chose : ma tête sur un piqué.



    « Vous voulez boire quelque chose ? i »



Demande je à Marlon


Dernière édition par Heaven E. Jacobson le Lun 23 Mar 2020 - 15:42, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Knock Knock. Who's there ? ~ Heaven Knock Knock. Who's there ? ~ Heaven EmptyDim 17 Mar 2013 - 7:54




Marlon avait juste secoué la tête en l'entendant se dévaluer une fois encore. Décidément, cette fille-là nageait entre l'excès de confiance et le désamour total d'elle-même. S'il n'avait pas eu cette parole donnée à Gabriel Jacobson, peut-être ne se serait-il pas donné tout ce mal, oui. Encore que ... La fibre paternelle enfouie en tout homme semblait le pousser à éprouver de la compassion pour la jeune fille. Il se contenta alors de sourire en la laissant répondre au téléphone, puis se leva et se dirigea dans la cuisine, ouvrant le réfrigérateur pour y inspecter la marchandise pendant qu'elle discutait. Il restait une bière, et de quoi préparer un petit repas improvisé. Il haussa les épaules, ouvrit la bière, et commença à regrouper ce qui pourrait servir au dîner. Il n'était pas mauvais cuisinier, ayant passé sa vie entière seul, ou presque. Vu l'état de Heaven, il considérait que ce serait mieux s'il faisait lui-même un petit plat, ce soir ; sans compter qu'il avait l'envie de faire la cuisine pour quelqu'un. Il n'en avait que très rarement l'occasion, et il aimait voir les gens surpris par son goût de l'improvisation et la saveur de ses petits plats sans prétention. Il sortit des ustensiles de cuisine et, une fois tout prêt, récupéra la bière pour se diriger vers le salon, d'où Heaven lui demandait s'il voulait quelque chose à boire.

Il apparut dans l'embrasure de la porte et secoua légèrement sa canette de bière avec un sourire malicieux.


" C'était la dernière, j'espère que vous ne m'en voudrez pas. "


Il alla la rejoindre sur le canapé, s'installant et se délassant la nuque, un peu raide, et soupira en poursuivant.


" Je vais passer la nuit ici. Demain matin, Gabriel viendra me relever. Je fais la cuisine, ce soir, mais il faudra aller faire des courses, également, demain matin. "


Comme si elle n'avait fait aucune remarque sur cette opération de babysitting, il poursuivait donc sa petite installation tranquille, n'empiettant pas trop mais donnant ses instructions. Ce soir, elle se reposerait, point barre. Lui ne pensait pas que l'autre excité reviendrait lui chercher des ennuis, mais il garderait l'oreille tendue et ne dormirait que d'un œil. S'il avait le culot de se pointer, il ne lui resterait plus guère de fierté et de courage en repartant, et il en l'ennuierait plus. Les petites frappes, c'était toujours très simple à faire taire, une fois le nez cassé.



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